Machiavel Le Prince Fortune

de droits et de devoirs. -    Le droit d’être recensé : être inscrit sur les registres du censeur et faire partie d’une classe censitaire ce qui permet de participer à la vie politique de la cité. Il y a cinq classes censitaires en fonction de la fortune et du mérite. Elles ont plusieurs fonctions qui sont à la fois religieuse, militaires et politiques. Le théâtre par exemple est une manifestation religieuse et les plus riches doivent financer ces festivités. Le riche doit également fournir un cavalier

sentence, il fini sa fonction (il n’est plus juge). Le censeur (sont d’anciens consuls) n’a pas de pouvoir de direction ni de pouvoir d’imprerium. Il est chargé d’établir la liste de recensement des citoyens et la liste de sénateurs et les classe (fortune, famille, valeur morale). Répartition des citoyens dans des catégories pour les rassembler (les centuries : groupe de classe, le vote se fait par centurie). Ils sont répartis en tribus. Les censeurs peuvent exclure des sénateurs du Sénat. Les dictateurs

2.1 Naissance et évolution du système domanial * 3.2.2 Le fonds culturel commun * 3.2.2.1 Apport judéo-chrétien * 3.2.2.2 Apport oriental * 3.2.3 Les théologiens * 3.3 L'économie au service du Prince : Renaissance et Ancien Régime * 3.3.1 Auteurs de la Renaissance et de la Réforme * 3.3.1.1 La Réforme protestante * 3.3.1.2 École de Salamanque * 3.3.2 Autres Réformateurs précurseurs de l'économie

politique, la signification politique apparaît au XIIIe siècle. A cette époque on considère que l’état est une structure juridique, composant d’une communauté. Le mot état à une connotation politique pour tout le monde fin XVe et début XVIe siècle (Machiavel est le premier à donner le sens politique au mot état). La notion d’état est accompagnée par certaine notion. La première est le gouvernement qui a un sens large (l’état, ensemble des personnes qui concentrent le pouvoir politique sur la population)

est empereur de 1152 à 1190 se fonde sur droit romain et réunit une assemblée : diète qui se tient à Roncaglia où il réunit les maîtres de Bologne : Irnérius , Hugo , Martinus... Ces maitres estiment que selon Ulpien et Justinien tout ce que veut le prince à force de loi . Il proclame également que l'empereur porte tout le droit dans sa poitrine → c'est lui qui impose le droit universellement il possède l'auctoritas , la pleine autorité alors que rois n'auraient que le pouvoir ( potestas ) . Frédéric

de pouvoirs, de prestige, permet d’acquérir des territoires, des populations et de démontrer publiquement sa vaillance. Jusqu’au 15ème, y compris chez Machiavel, auteur de la Renaissance, l’idée persiste. Dans Le Prince, Machiavel lie encore étroitement le pouvoir politique au pouvoir militaire et aux qualités de cette noblesse d’épée. « Un Prince ne doit avoir autre objet ni prendre à cœur autre chose que la guerre, l’organisation et la discipline militaire. Il convient qu’il hante la chasse et

dit à poser comme hypothèse que le travail est rémunéré en fonction de sa productivité moyenne. Ce qu'il justifie dans les termes suivants : « Les cultivateurs, les marins, les soldats, les artisans et les mar chands sont les vrais piliers de la fortune publique ; toutes les autres grandes professions ne viennent que des imperfections et des insuccès que peuvent comporter les premières. Or le marin vaut trois des quatre 47. Cf. par exemple Manuel de formation de l'enquêteur et du contrôleur d'une

(Locke). • du droit de résistance à la tyrannie : une théorie de la résistance s'élabore après les guerres de religion contre l'obéissance passive, l'appel à la conscience du prince ou la confiance en la Justice divine (développée par les huguenots et les ligueurs catholiques). Contre un prince corrompu ou la tyrannie, des conditions exceptionnelles comme occasions de la rupture du contrat de confiance entre le peuple et ses mandataires forment la base d'une théorie morale de la résistance

non naturels et non nécessaires (comme désirer la fortune ou les honneurs). Les premiers désirs sont faciles à satisfaire et procurent un plaisir parfait, parce que le plaisir est une qualité insusceptible de degré. Les deuxièmes sont plaisants à satisfaire, mais peuvent générer des habitudes qui nous font dépendre des caprices du hasard  : celui qui s'accoutume au luxe risque de souffrir, si les circonstances le privent de sa fortune. Les derniers désirs enfin sont illimités : celui qui

espèce de démarche théorique. La coutume définit des droits, elle ne fait pas droit, au sens où elle ne forme pas un système juridique rationnellement organisé comme travailleront à l’élaborer les canonistes et plus tard les légistes au service des princes séculiers. De la même façon, dans une société où les rôles économiques, politiques et sociaux sont peu nombreux et faiblement différenciés, où le seigneur cumule les fonctions de chef militaire et de justicier, son administration est très peu formalisée