Machiavel Le Prince Fortune

de démarche théorique. La coutume définit des droits, elle ne fait pas droit, au sens où elle ne forme pas un système 97 juridique rationnellement organisé comme travailleront à l’élaborer les canonistes et plus tard les légistes au service des princes séculiers. De la même façon, dans une société où les rôles économiques, politiques et sociaux sont peu nombreux et faiblement différenciés, où le seigneur cumule les fonctions de chef militaire et de justicier, son administration est très peu formalisée

Histoire de France (1924) 12 d'auxiliaires dans les armées romaines. C'étaient des Rhénans et l'une de leurs tribus était appelée celle des Ripuaires parce qu'elle habitait la rive gauche du Rhin (Cologne, Trèves). Pourquoi une aussi grande fortune était-elle réservée aux Francs? Connus de Rome dès le premier siècle, ils lui avaient donné, non seulement des soldats, mais, peu à peu, des généraux, un consul, et même une impératrice. Ce n'était pourtant pas ce qui les distinguait des autres barbares

dresser une science des affaires du gouvernement. C'est Aristote, Machiavel et Montesquieu. Aristote ( 324 à 322 avant JC ) est le premier à observer empiriquement les régimes existants et à ajouter cette description à l'approche philosophique. Il rédige avec ses élèves une monographie de 158 cités. Il a du mal à tracer une frontière entre éthique et politique. Avec Machiavel ( 5ème siècle ), on sépare morale et politique. Dans Le Prince, il contribue à la naissance d'une vraie science du politique car

Bainville, Histoire de France (1924) 12 d'auxiliaires dans les armées romaines. C'étaient des Rhénans et l'une de leurs tribus était appelée celle des Ripuaires parce qu'elle habitait la rive gauche du Rhin (Cologne, Trèves). Pourquoi une aussi grande fortune était-elle réservée aux Francs? Connus de Rome dès le premier siècle, ils lui avaient donné, non seulement des soldats, mais, peu à peu, des généraux, un consul, et même une impératrice. Ce n'était pourtant pas ce qui les distinguait des autres barbares

Aristote croyait en la science, en le savoir. Il avait un souci d’établir le développement de la pensée théorique sur des faits (se documentait beaucoup, établissait des faits empiriques et tentait de les prouver) Machiavel (16éme siècle) est resté célèbre grâce à un livre Le prince. Il était le conseiller des Médicis. Il sépare totalement la morale de la politique : ses conseils sont « machiavéliques » car cyniques et dénués de moralité. Pour lui la fin justifie les moyens. Il était réaliste

monarchie doit faire face à nouveau à des crises, qui vont lui permettent de repartir de manière plus dynamique. On leur donne le nom de frondes, car elles prennent la forme d'opposition à la monarchie. Il y en a deux : - la fronde de la noblesse, des princes : ils comprennent qu'à terme, la monarchie va leur enlever tous les pouvoirs qu'ils détenaient. Le roi réagit, il ordonne des condamnations à mort. Louis 14 en tiendra la conclusion que la noblesse doit être écartée du pouvoir. Il invente un système

pensée de temps moderne 1- Machiavel C' est le premier à utiliser le terme Etat. Machiavel se caractérise par son réalisme, ce n' est pas un idéaliste, il ne recherche pas l' origine de l' Etat ni à son objectif. Il veut simplement décrire les faits et l' Etat apparaît comme une forme de gouvernement. Pour lui l' Etat est une institution, un organe, qui n' a pas de finalité en soi. L' Etat en lui même n' a pas de finalité mais il représente peut être la finalité du prince cad le fait d' assoir son

pré-capitalisme va faire lentement son apparition dans quelques grandes cités marchandes de l'Europe, à Bruges, Venise, Florence, Anvers, Jams puis Amsterdam c'est-à-dire en Italie et dans les provinces unies (= Hollande). Quelques grands financier font fortune à l'image des Médicis ou de la famille Jacques Cœur, cela étant le capitalisme ne se diffuse pas à l'échelle de toute l'Europe. On ne trouve de riches marchands que dans ces quelques grandes villes pour le reste, le MA reste dominer par une économie

sans doute dans une université étrangère. La question sera reprise dans La Volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976. passent pour les théoriciens de la guerre dans la société civile et qui ne le sont absolument pas à mon sens, c’est-à-dire Machiavel et Hobbes. Puis j’essaierai de reprendre cette théorie de la guerre comme principe historique de fonctionnement du pouvoir, autour du problème de la race, puisque c’est dans le binarisme des races qu’a été perçue, pour la première fois en Occident

ou de Stavisky. D’ailleurs leurs grands prêtres, depuis de Maistre jusqu’à Maurras, n’ont jamais caché qu’ils condamnaient la démocratie dans ses principes, quelle que fût sa conduite au réel. A ce propos, il convient de réviser un mot qui a fait fortune, en raison de son simplisme, selon quoi toutes les doctrines sont belles dans leur mystique et laides dans leur politique 1 . J’accorde que la doctrine démocratique, hautement morale dans sa mystique, l’est plus souvent fort peu dans sa politique