Madame Bovary Satire Sociale

héroïne du roman, qui est semblable à beaucoup d’autres avec ses moments de bonheur, son lot amer de désillusions, de déceptions et de deuils. I. Une vie, genèse A. Terreau biographique Comme son maître Flaubert et se formule « Madame Bovary, c’est moi », Maupassant aurait pu aussi proclamer « Jeanne, c’est moi ». Le roman intégre beaucoup de paramètres personnels : - il se déroule en Normandie, pays qu’il connaît très bien pour y être né et avoir vécu ses meilleures années

physiques, leur dialogue, leur attitude) àune intrigue construite autour de ces 2 hommes dont on peut penser qu’ils deviendront des amis. Cet incipit laisse entrevoir une suite dénuée d’aventures romanesques. àun début placé sous le signe de la satire et de la dérision : le ton de l’œuvre est donné à travers cette première page. 2)Un incipit de roman réaliste (rappel : l’objectif principal du romancier réaliste est de créer l’illusion de la réalité, de représenter la banalité du quotidien sans

forme la plus traditionnelle, cherche à susciter l'intérêt, le plaisir du lecteur en racontant le destin d'un héros principal, une intrigue entre plusieurs personnages, présentés dans leur psychologie, leurs passions, leurs aventures, leur milieu social. Est-ce là la seule caractéristique ? Le genre romanesque peut-il, outre le fait de divertir son lecteur, le faire réfléchir sur les sujets fondamentaux qui caractérisent ses modes de vie actuels ou révolus, voire de les contester ? De quelle manière

changement dans le monde? Depuis longtemps, la littérature joue un rôle important dans la lutte pour défendre des idées. Beaucoup d'œuvres en sont l'exemple, crées dans le but de faire passer un message, souvent contre les inégalités politiques et sociales. A l'aide de la célèbre citation de Jean Paul Sartre, grand romancier, philosophe et proche des parties communistes nous allons voir les actions possibles de la littérature. En quoi la littérature peut-elle être un facteur de changement dans le monde

Parfois à juste titre, mais cela peut aussi bien être une grossière erreur. Ainsi lorsque l’on lit Madame Bovary de Flaubert, et aussi une biographie de cet écrivain, des similitudes sont présentes : Emma épouse un médecin, hors c’est justement la profession exercée par le père de Flaubert. Le couple Bovary vit en Normandie, où à grandit Flaubert… Les conclusions hâtives du lecteur pourraient-être : Emma Bovary est la transposition de la mère de Flaubert dans le roman. Or c’est faux, cette mauvais parallèle

du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage daventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont lhistoire à rebondissements connaît de multiples péripéties~: il est en quête dun statut social. En marge de ce mouvement, le Don Quichotte de Cervantès, traduit en 1614, a connu un énorme succès. Le Roman comique de Scarron (1610-1660) est une «~épopée burlesque~». On peut voir dans cette écriture parodique la critique implicite du genre

roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties : il est en quête d’un statut social. En marge de ce mouvement, le Don Quichotte de Cervantès, traduit en 1614, a connu un énorme succès. Le Roman comique de Scarron (1610-1660) est une « épopée burlesque ». On peut voir dans cette écriture parodique la critique implicite du genre

d’un COD) :  p. 482 Mémo Erreurs fréquentes • Homophones : → à/a : conjuguez à l’imparfait pour vérifier s’il s’agit du verbe ; → é/er : remplacez le verbe par un verbe du 3e groupe (vendre) ; → Language (anglais) ≠ langage (français) → Une satire (une critique) ≠ un satyre (une créature mythologique) → un ver (de terre) ≠ un vers (d’un poème) → voir (avec ses yeux) ≠ voire (pour aller plus loin) • Avec ou sans « s » ? : → Un « s » : discours → Pas de « s » : → un champ lexical ; parmi

faire du profit. Il présente finalement un an plus tard, une pièce, Le Candidat, faisant la satire des mœurs politiques. Elle n’obtiendra cependant pas un grand succès. Il s’attèle alors à l’écriture d’un roman, il dira qu’ « on ne choisit pas ses sujets, on les subit ». 8- Qu’apprenez-vous sur Flaubert ? Sur sa façon de travailler, sur les relations avec sa famille et ses amis, sur son comportement social, sur ses états d’âme ? Son côté travailleur : Flaubert a toujours beaucoup travaillé, notamment

telle qu'elle est, sans artifices et en s'appuyant sur un travail minitieux de documentation, contrairement au romantisme qui tend plus vers le lyrisme. Le courant réaliste critiquant souvent l'hypocrisie et la vanité de la classe bourgeoise comme Madame Bovary (1857), de Gustave Flaubert, qui a fait un véritable scandale lors de sa parution. D'un côté, la morale religieuse considère le livre comme une apologie de l'adultère, de l'autre les critiques ne comprennent pas le besoin de Flaubert de décrire