Madame de Maintenon

l’éducation du dauphin. « Sans famille », Louis XV restait constamment auprès de Mme de Ventadour et s’attacha beaucoup à sa gouvernante qu’il appelait Maman Ventadour. Grâce à la correspondance qu’entretenait la duchesse de Ventadour avec Madame de Maintenon, épouse secrète de Louis XIV à partir de 1683, on apprend beaucoup sur le caractère du jeune roi. En effet, y est dépeint dans ces lettres le portrait d’un jeune roi vif et gai mais aussi, déjà sujet au « vapeurs », termes qui désignait alors

comme emblème le soleil, c'est l'astre qui donne vie aux choses, c'est aussi Apollon, Dieu grecque de la paix et des arts. D'ailleurs, à Versailles, de nombreuses allusions à ce Dieu sont faites. Il a de nombreuses maîtresses, dont Madame de Montespan, Madame de Maintenon, Marie Mancini et beaucoup d'autres. Il s'intéresse beaucoup à l'art, à la grandeur de sa personne mais peu à la misère du peuple français. Le conseil n'est composé que de 3 ministres d'état : Fouquet, le Tellier, Hugues de Lionnes

sentiment religieux, s’éloigne du théâtre, condamné par l’Église. Ce virage religieux s’opère en deux temps : le scandale de l’Affaire des poisons en 1679 et surtout la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. La Cour, sous l’influence de Madame de Maintenon, que le Roi épouse en secret, se montre désormais plus pieuse. Il ne s’agit plus de s’amuser mais de prier. Les théâtres à Paris au XVIIe siècle : L’Hôtel de Bourgogne, où Racine crée Phèdre, comme d’autres théâtres de l’époque, est un

au collège Louis-le-Grand. Selon les témoignages contemporains, il eut toujours honte de sa naissance obscure qu'il chercha à dissimuler et l'on prétend qu'il alla jusqu'à renier son propre père. Pour s'accorder à l'esprit de dévotion que Madame de Maintenon répandait sur la fin du règne de Louis XIV, Jean-Baptiste Rousseau commença par composer l'imitation d'un psaume qu'il mit, dit-on, entre les mains du maréchal de Noailles. Le poème plut et son auteur fut appelé à composer des odes religieuses

avait conquis par les armes en 1589 ; puis vice-amiral de Guyenne et de Bretagne. Mais les divergences politiques et religieuses finissent par séparer les deux hommes, qui ne se doutaient pas que leurs petits-enfants respectifs, Louis XIV et Madame de Maintenon, se marieraient en 1683. En 1577, Aubigné est grièvement blessé à Casteljaloux. Selon la légende qu’il a lui même forgée bien plus tard, c’est là, entre la vie et la mort, que lui seraient venues les premières « clauses » de son grand poème

D'autres retracent des faits historiques, en s'appuyant sur des personnes existantes ou ayant existées, comme par exemple le roman « L’allé du Roi » de Françoise Chandernagor qui raconte la vie à l'époque du Roi-Soleil en prenant appui sur Madame de Maintenon qui fut la seconde et dernière épouse du Roi Louis XIV. Le personnage de roman peut aussi nous apporter des connaissances, des savoirs culturels comme pourrait le faire une personne que l'on connait, un historien, un philosophe, un professeur

ensuite deux missions en Saintonge après la révocation de 1685. A son retour en 1687, il publie « Traité de l'éducation des filles » qu’il dédiera aux Beauvillier. Parallèlement il se rapproche de Bossuet, prédicateur du clergé de France et de madame de Maintenon dont l’influence contribuera avec celle du duc de Beauvillier, à faire de Fénelon le précepteur du duc de Bourgogne, dauphin présumé a la cour de France en 1689. Fénelon eut deux images, celle de penseur politique et celle de théoricien religieux

jusqu'au poignet, il ne se déplaçait qu'à l'aide d'un fauteuil roulant. Il rentre à Paris et en 1652, à 42 ans, il épouse une orpheline sans fortune âgée de seize ans et demi, Françoise d'Aubigné, petite-fille d'Agrippa d'Aubigné et future Madame de Maintenon (qui, selon ses dires, lui apporta « deux grands yeux fort mutins, un très beau corsage, une paire de belles mains, et beaucoup d'esprit »). Il ouvre un salon dans le quartier du Marais, qui sera bientôt couru par tous les familiers du Louvre et

historiographe du roi Louis XIV, et décida d'abandonner le théâtre. En 1677 il épousa Catherine de Romanet, qui lui donnera sept enfants. A la demande de Madame de Maintenon, épouse du roi, Racine compose deux tragédies, Esther en 1689 et Athalie en 1691. Racine meurt à Paris le 21 Avril

duc de Bourgogne (1682-1712). Au même titre que Bossuet, Fénelon est un littéraire et sera élu à l’Académie française en 1693. Il deviendra archevêque à Cambrai, qui est un important siège épiscopal. S’il a les faveurs du roi Louis XIV et de Madame de Maintenon, il ne faut pas oublier qu’en 1698 ses parents et amis sont chassés de la cour, et en 1699 déchu de ses fonctions de précepteur il perdra le titre et la pension qui y sont liés. Il sera également en discorde avec Bossuet. « Les Aventures de