Madeleine de Scudéry

batailles sanglantes... Mais l'auteur le plus célèbre est sans conteste Madeleine de Scudéry, avec Artamène ou le grand Cyre (1649-1653) et Clélie, histoire romaine (1654-1660). Elle utilise tous les poncifs du genre, descriptions très détaillées, portraits, récits intercalés... Il s'agit en outre de romans à clés : Cyrus était Condé, et Mandane la duchesse de Longueville. C'est par l'art du portrait que Mlle de Scudéry a excellé, et préparé la nouvelle classique. · Le roman autobiographique

la poésie officielle, composée pour fêter les grands événements du royaume (Malherbe), la poésie burlesque (Scarron), la poésie mondaine (Boileau), le portrait (La Bruyère), les maximes (La Rochefoucauld), la fable (La Fontaine), le roman (Mme de Scudéry). Le classicisme prendra fin avec la Querelle des Anciens et des Modernes qui prône l’émancipation des modèles antiques. À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d'apparaître

Enfin, l'art de la conversation est sans doute le plus célébré. Des débats psychologiques et philosophiques autour du thème de l'amour se succèdent. Les femmes y sont actives. Les Précieuses les plus connues sont Catherine de Rambouillet et  Madeleine de Scudéry. De ces cercles, l'Hôtel de Rambouillet est l'un des plus marquants. Il n'est certes pas le premier, ni à ses débuts le plus important ; mais c'est celui qui a duré le plus longtemps, et attiré la société la plus brillante de son temps. Mais

épouses et des mères chrétiennes. On était hostiles à celles qui étaient désireuses de briller dans les arts. Mais des femmes, qu’on peut considérer comme des féministes, s’élevèrent contre cette situation. Écrivaine d'immense réputation, Madeleine de Scudéry (1607-1701), montra l'erreur de ceux qui voulaient maintenir les femmes dans l'ignorance, tout en exigeant d'elles une attentive compréhension et «des clartés de tout» car cela entravait le progrès de toute la société. Elle voulait lutter contre

faveur les Discours du Tasse, il faut surtout citer Georges de Scudéry qui met en lumière sa dette à l'égard de l'auteur de la Jérusalem délivrée dans deux importantes préfaces : celle de son roman Ibrahim ou l'Illustre Bass«[1641] et celle de son poème héroïque Alaric ou Rome vaincue[1654]. Voir à ce propos l'article de Cecila Rizza « Georges de Scudéry et le Tasse : sur quelques problèmes de poétique», [in] Les Trois Scudéry, Actes du Colloque du Havre (1ет-5 octobre 1991), Paris, Klincksieck

| |I. Le personnage de roman au XVIIème siècle : idéalisé ou burlesque ? | |Madeleine de Scudéry, Artamaène ou le Grand Cyrus (1649-1653)(polycopié) | |Antoine Furetière, Le Roman bourgeois (1666) (polycopié)

deux bourgeoises, elles se font appeler "Madame", terme réservé aux femmes haut titrées, comme les héroïnes des romans précieux qu'elles apprécient. D'ailleurs, l'antonomase "Je vois bien que c'est un Amilcar" fait référence au roman Clélie de Madeleine de Scudéry. Tous confessent une admiration narcissique pour la capitale qu'ils habitent, et qui est le théâtre d'activité des Précieux. Magdelon emploie la périphrase hyperbolique "le grand bureau des merveilles", Mascarille l'hyperbole "hors de Paris

se veut unique dans le panel (= ensemble des êtres) romanesque. Pour cette raison, le héros au sens strict n’est pas un personnage B) Entre le XVème et le XVIIème siècle 2 tendances : - Mise en scène de la noblesse : ces auteurs (comme Madeleine de Scudéry) réclament pour leurs personnages la vraisemblance. Pourtant, leurs héros héritent de la mythologie. Ils sont extérieurement parfaits et leurs actes répondent en tout point à ce que le lecteur de leur époque attend. D’autre part, ils ne présentent

évoqués sont : Jacques Carel de Sainte-Garde, évoqué aux vers 241-242 : « ô le plaisant projet d’un poète ignorant, Qui de tant de héros va choisir Childebrand ! » ; Racine, évoqué au vers 90 : « On vit renaître Hector, Andromaque, Ilion. » ; Madeleine de Scudéry, évoquée au vers 115 : « Gardez donc de donner, ainsi que dans Clélie, L’air ni l’esprit français à l’antique Italie. » ; Honoré d’Urfé, évoqué au vers 98 : « Mais ne m’en formez Pas des bergers doucereux. » ; Molière, évoqué au vers 99 : « Qu’Achille

du roman1.2.1 Un roman nouveau1.2.2 Un nouveau romanesque1.2.3 L’ « affaire » de La Princesse de Clèves1.3. Présentation du parcours1.3.1 Individu1.3.2 Morale1.3.3 Société1.1 Présentation de l’autrice (Voir les repères chronologiques p.12)Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette (1634-1693) 1.1.1 Une dame de courFamille de petite noblesse