Madeleine Lemaire

Vincent Voiture, dans ses poésies et ses lettres, a été le premier à mettre en pratique dans le salon de Mme de Rambouillet ses dons de badinage et de galanterie, puis Antoine Gombaud, chevalier de Méré, le père Bouhours, l’abbé Cotin ou encore Madeleine de Scudéry ont transcrit dans des ouvrages-manuels ce souci de plaire, instruire et divertir tout à la fois en rejetant « tout ce qui tient de l’étude car cela est presque toujours mal reçu »6. On retrouve volontiers toutes ces notions esthétiques

distinguer par la pureté du langage, par l’élégance de la tenue, par la dignité des mœurs et un amour idéalisé. Les salons précieux : Les femmes y sont actives et les plus importantes sont la « chambre bleue » de Catherine de Rambouillet et celle de Madeleine de Scudéry sans oublier Madame de Lafayette (femmes du XVIIème siècles tenant des salons précieux) Molière dans sa pièce se moque de ce dont discutaient ces jeunes femmes, elles idéalisaient l'amour ce qui les rendaient ridicules. Les personnages

cafés. De plus les débats qui avaient lieu dans ces salons, eurent beaucoup d’influence dans la société de l’époque. Mme de Lafayette fut introduite dés son plus jeune âge dans des Salons comme ceux de Catherine de Rambouillet, de la Marquise, de Madeleine de Scudéry ou encore de Plessis-Bélière. 3. Mme. De Lafayette est inspirée par le courant religieux du Jansénisme. Celui-ci a une vision très noir et pessimiste du monde. Il s’oppose au Jésuites, plaçant l’homme avant Dieu et rejetant l’idée

Paris et chercher fortune ailleurs mais rien ne l’arrête. Il est têtu et enflammé. Il quitte la maison paternelle et rejoint la famille des Béjarts. Au près d’elle, il se dit qu’un jour il étonnera le monde. En 1643, il fonde l’Illustre Théâtre Madeleine Béjarts dirige cette troupe avec lui. Les débuts de Molière sont difficiles. La troupe de l’Illustre Théâtre est surnommé ''La bande de Loqueteux'. Molière se retrouve en prison a cause de chandelles et de tissus qu’il n’a pas payés. 3 dures

tapissier, il renonce à reprendre l’affaire familiale qui le destinait à une vie bourgeoise et se tourne vers le théâtre. Il fonde en 1643 « l’Illustre Théâtre » et se fixe comme objectif de « faire rire les honnêtes gens ». Il rencontre cette année-là Madeleine Béjart dont il tombe amoureux. La troupe connaît des débuts difficiles. Elle parcourt la province de 1646 à 1658. Durant cette période, il apprend le métier d’acteur et commence à écrire ses premières comédies (L’Étourdi et Le Dépit Amoureux)

prestigieuse de« tapissier valet de chambre du Roi »), Jean-Baptiste Poquelin se consacre au théâtre à 21 ans. Il s’engage dans la carrière théâtrale. Le 30 juin 1643, par devant notaire, il s’associe avec les trois Béjart (Joseph, l’aîné, et ses sœurs Madeleine, 25 ans, qui va partager sa carrière et sa vie, et Geneviève, 19 ans) et quelques amis, la plupart « fils de famille »comme lui, en tout six hommes et quatre femmes, pour constituer une nouvelle troupe de comédiens, « l’Illustre Théâtre » ; il prend

cette critique officielle, autorisée et qui s'appuie sur un idéal classique, on est sensible à l'évolution des mœurs, des idées... On apprécie les romans pastoraux (L'Astrée, d'Honoré d'Urfé), les romans héroïques (Artamène ou le Grand Cyrus, de Madeleine de Scudéry) mais aussi Le roman Comique (Scarron). Dans ces milieux raffinés, on cultive le beau langage, la galanterie...c'est l'émergence du courant « précieux ». C'est également au XVIIème siècle (1678) qu'est publié un roman majeur de la littérature

l’on appelle aujourd’hui nove´lisation, succe`de une autre, plus rare et originale : l’adaptation sce´nique. Harold et Maude devient une pie`ce de the´aˆtre graˆce a` deux grands noms du the´aˆtre franc¸ais de l’e´poque, Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud qui, se´duits par cette histoire, demandent a` Colin Higgins l’autorisation de faire du sce´nario du film un texte dramatique : c’est a` un jeune sce´nariste franc¸ais, JeanClaude Carrie`re, que la taˆche est confie´e. En collaboration avec

Sa mère meurt en 1632. Jean-Baptiste entre au collège de Clermont (actuel lycée Louis le Grand). Puis il part, à Orléans, étudier le droit, et deviendra avocat. Mais il décide, contre l'avis de son père, de devenir comédien. Avec sa maîtresse, Madeleine Béjart et d'autres comédiens, il fonde la compagnie théâtrale l'Illustre-Théâtre en 1643, et prend le nom de Molière. Mais en 1645, la troupe fait faillite. Molière est emprisonné pour dettes au mois d'août et libéré deux jours plus tard grâce à

monde de manière pudique (les mots « nobles » sont privilégiés, les mots « bas » sont évités, ainsi que ceux dont les sonorités sont jugées cocasses ou sales). Le mouvement a pour foyer le salon de Catherine de Rambouillet (1610) puis celui de Madeleine de Scudéry (1650). L'objectif des précieux est de donner un « prix » inestimable : à leur personne (par le luxe du costume, la composition du visage et de la voix) ; à leur langage (par la recherche de mots abstraits et l'emploi de figures de style)