Malaise dans la civilisation

éclairée de l'être humain et à la consolidation d'une éthique Page 2 340-102-03 L’être humain – Plan de cours Institut Teccart – Été 2015 personnelle, sociale et politique. Ils contribuent aussi à la transmission de la culture comme héritage de civilisation. Ils ont pour objet subsidiaire de permettre de développer l’aptitude à la lecture et à l’écriture. En ce sens, un accent est mis, dans chaque ensemble, sur la fréquentation d’une œuvre dans son intégralité ou l’analyse d’extraits majeurs ainsi

Freud : <<l’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffe d’amour dont on dit qu’il se défend lorsqu’on l’attaque(…) mais un être qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité>>. Malaise dans la civilisation. L’homme est donc nature brutale comparable à une bête sauvage. Pour éviter cette agressivité naturelle de l’homme, il doit y avoir un Etat. Cet Etat composé de lois que l’homme doit obligatoirement respecter pourra canaliser l’agressivité

graisses et de viande de phoques est riche et les aide à résister au froid. Mais leur véritable adaptation est culturelle : vêtements, raquettes, traîneaux, kayaks, stratégies de chasse. La chasse et la pêche demeurent la base alimentaire de la civilisation Inuit. Ils considèrent, en retour, la nature avec respect. Les hommes fabriquent les outils, construisaient les kayaks; les femmes, elles, préparent les peaux, confectionnaient les vêtements, faisaient sécher la viande, s'occupaient des enfants

Comment penser la télé-réalité, cette mise en écran obscène du grand déballage permanent ? Avant tout comme une sorte de «grande bouffe» télévisuelle qui signe notre entrée dans la civilisation de l'étouffement : au nom du remplissage impératif des antennes, un trop-plein d'images vides de sens aboutit paradoxalement à tuer le réel. Décryptage. Plus près, toujours plus près. Depuis que la télé-réalité fait son cinéma et que la caméra DV (vidéo numérique) a fait son entrée en scène, on ne sait

couleurs nationales. Notre tirailleur se nourrit d’un aliment français. Ici aussi la France fait œuvre de «civilisation » comme le voulait la propagande colonialiste. Bien évidemment le fameux « y’ a bon » réfère au « petit nègre ». Le petit nègre est ce français incorrect, sommaire ou rudimentaire censé être parlé par les indigènes des colonies françaises et qui déclenche à la fois malaise, gêne, une forme d’ironie méprisante et aussi d'amusement. La figure va évoluer. Le décor « africain » et

une minuscule désigne la religion dont le prophète est Mahomet. Le terme d'« Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique dans son ensemble mais ne fait plus partie du langage courant. L'adjectif « islamique » qualifie tout ce qui se rapporte à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation. L'islamisme est une doctrine politique qui vise à l'expansion de l'islam. En 2011, l'islam comporte officiellement 1,57 milliard de croyants, c'est-à-dire

la société. Il n’écrit pas simplement pour lui, mais dans le but d’obtenir une reconnaissance du lecteur, qu’il se reflète à travers ses textes. Aussi, dans le poème de Charles Baudelaire intitulé <<Spleen>>, l’auteur nous fait part du malaise profond qui l’assaille et de la folie qui s’empare peu à peu de son esprit. En effet, le poète est déchiré entre deux monde (univers Baudelairiens) et sent qu’il n’a pas sa place au sein des hommes : il se sent extérieur a sa condition d’humain. Aussi

13L'exclusion a fonctionné depuis longtemps dans les sociétés humaines, bien avant la situation actuelle où elle semble concerner surtout les populations immigrées d'origine étrangère. * 3 Malaise dans la civilisation, pp. 64-65. 14De tout temps et dans toutes les civilisations chaque groupe humain a cherché à se protéger contre l'extérieur pour sauvegarder son identité. Depuis fort longtemps les groupes sociaux, familiaux, politiques, religieux, ont distingué dans leur espace le

textile qui en faisait du tissu. A ce propos, Primo Levi ( 1919-1987), survivant d'Auschwitz, écrit: « Cette cruauté caractéristique et sans but apparent… s 'étendait. ..aux dépouilles. humaines suivant la mort, ces dépouilles que toutes les civilisations, depuis la plus lointaine préhistoire. ont respectées, honorées... Le traitement auquel elles étaient soumises dans les Lager (= camps) exprimait volontairement qu'il ne s 'agissait pas de restes humains. mais d'une matière brute, indifférente

fait des bénéfices, sans lesquels elle ne pourrait survivre. Par ailleurs, la déshumanisation demeure : la tâche parcellaire et répétitive dont le travail à la chaîne est l’aboutissement ultime, constitue encore une des données de base de notre civilisation industrielle.  Historiquement Historiquement, certaines circonstances ont fait que le travail déshumanisait l’Homme. Ce fut le cas pendant la Seconde Guerre Mondiale comme le montre Primo levi. Si c'est un homme est un récit autobiographique