Malherbe Dessein

flottements, la tendance au XVIIe siècle est à l’unification dans un langage « moyen », qui soit compréhensible par tous les Français et par tous les Européens qui adoptent de plus en plus souvent le français comme langue commune.      Ce dessein, exprimé par le poète Malherbe, est repris par de nombreux grammairiens et gens de lettres (Vaugelas), qui se rencontrent pour œuvrer en ce sens.      Le pouvoir royal, à travers le gouvernement de Richelieu, y voit un des instruments de sa politique d’unification

littérature), ses acquisitions dans le domaine des sciences se trouvent à l'avant-garde de la culture, de la littérature et des arts européens. Tout comme la Pléiade, le XVIIe siècle se propose de rivaliser avec les Anciens mais il le fait avec un dessein réfléchi, avec méthode et non plus guidé uniquement par l'enthousiasme. Pour veiller aux principes, aux usages admis de la pensée et des arts de nombreuses académies sont fondées (l'Académie française — 1635, l'Académie de peinture et de sculpture

réutilisation de ces thèmes ne doit pas faire illusion: il n’y a point d’arrêt en cet état. Ils sont le point de départ et le tremplin d’une nouvelle construction épistémologique et morale. «N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde», dit Malherbe, mais c’est pour ajouter aussitôt: «N’espère que de Dieu». Descartes part, avec l’hypothèse du «malin génie», du doute généralisé, mais c’est pour en déduire: «je doute, donc je pense», et de là «je pense, donc je suis». Pascal reprend, derrière

Rabelais. (p.2) 2.La Pléiade. Ronsard et Du Bellay. (p.6) 3.La crise de la renaissance. Le baroque. Montaigne. Agrippa d’Aubigné. Du Bartas. Sponde. Chassignet. (p.11) 4.Le XVIIème siècle. L’écrivain et la société de la cour. Les « modernes ». Malherbe. Théophile de Viau. Saint-Amant. Tristan l’Hermite. (p.17) 5.Le roman et la nouvelle dans la première moitié du XVIIème siècle. L’influence espagnole. Honoré d’Urfé. Charles Sorel. (p.21) 6.Les mouvement des idées. Descartes. Pascal. (p.23) 7

l’homme peut comprendre. Les auteurs imitent les Anciens tout en créant des œuvres personnelles. Le goût pour l’analyse et la morale se développe. L’individu doit se dépasser. L’art recherche une vérité universelle, le Beau idéal. On peut dire que le dessein fondamental du classicisme consiste à plaire tout en conservant équilibre et mesure dans les idées exprimées dans un style simple et naturel. Les salons mondains littéraires sont nombreux. Mais la censure n’en existe pas moins. Tous les livres sont

poésie antique : page 5 à 9 -Sappho -Ovide La poésie courtoise : page 10 à 14 -Charle d'orléans -Dante Alighieri Les poètes de la pléiade : page 15 à 17 -Pierre de Ronsard -Joachim de Bellay La poésie précieuse : page 18 à 23 -Malherbe -Claude Malleville La poésie pré-romantique : page 24 à 28 -Rousseau -Chénier La poésie romantique : page 29 à 34 -Victor Hugo -Lamartine La poésie symboliste : page 35 à 39 -Apollinaire -Baudelaire La poésie surréaliste :

au 17ème siècle ainsi qu'au classicisme à partir de la seconde moitié de ce siècle. En effet le sonnet, les fables, les stances et d'autres formes de poèmes font leur apparition. Théophile de Viau qui exprime la liberté dans ses poèmes, François Malherbe qui s'inspire de la Cour ou encore Jean Racine dont ses sources d'inspiration sont greco-latines ; sont des poètes modernes. Le 18ème siècle, siècle de bouleversements social est sûrement le plus important de la littérature. En effet, la poésie

Classique Théâtre Tragédie Pierre Corneille ( 1606 - 1684 ) Le Cid ( 1637 ) Cinna ( 1643 ) Jean Racine ( 1639 - 1699 ) Bérénice ( 1670 ) Phèdre ( 1677 ) Comédie Molière ( 1622 - 1673 ) Le Bourgeois Gentilhomme ( 1670 ) Poésie François Malherbe ( 1555 - 1628 ) “Mes Yeux, … “ Nicolas boileau ( 1636 - 1711 ) L’Art Poétique ( 1674 ) Romans Honoré d’Urfé ( 1567 - 1627 ) L’Astrée ( 1607 ) Paul Scarron ( 1610 - 1660) Le Roman Comique ( 1657 ) Nouvelle Marie-Madeleine de Lafayette ( 1634

hôtes. Elle reçoit ses intimes dans la célèbre « Chambre bleue », bientôt assistée de ses deux filles, Julie d’Angennes, puis Angélique. Belle, vertueuse sans être prude, cultivée sans être pédante, « l’incomparable Arthénice » (l’anagramme est de Malherbe) sut faire de son salon le centre du bon goût et de la bienséance. Il faut se garder d’imaginer la vie à l’Hôtel de Rambouillet à travers les Précieuses Ridicules et les Femmes Savantes. L’Hôtel de Rambouillet est un lieu où l’on s’amuse : on y

élites et enrichir du langue et du style, établir de strictes règles de la versification, on voit un usage de figures de rhétorique (métaphores, périphrases, comparaisons). Un poète moins connu du XVIe siècle Langier de Porchères, un contemporain de Malherbe, a écrit pour Gabrielle d’Estrées un sonnet galant où on peut aussi remarquer les signes de la poésie précieuse. Connotations historiques des années des salons précieux (1600-1660) : Henri IV (Henri de Navarre) a signé l’Edit de Nantes en