Mallarmé Verlaine Rimbaud Baudelaire

et avec une description exagérer ce trait. Dans « Aube » extrait d’Illuminations Rimbaud dans un poème en prose nous décrit une chose extrêmement simple : le réveil, quelque chose que l’on fait chaque jour. Il y célèbre ce moment qu’il qualifie de « matin du monde ». Il chasse l’aube, cet instant exceptionnel qu’il compare à une déesse de la Lumière. Dans « Les Petites Vieilles » extrait des Fleurs du Mal, Baudelaire célèbre la ville, il donne à ces êtres un caractère charmant : ils ont gardé leur

comme l’amertume, la tristesse , la mélancolie. Elle se fait l’écho de cette rupture avec le monde, rupture entre le moi et la société. Le lyrisme sonde le moi absolu. L’isolement des autres frise l’anormal, le pathologique. Les “poètes maudits” de Verlaine s’esquissent dès maintenant avec cette souffrance du moi incompris qui se retire en soi-même. Cette souffrance devient fierté, orgueil , même volupté. Alphonse de Lamartine cultive une poésie intime faite des “ fibres même du coeur de l’homme”

dernier vers, qui donne parfois la clé du poème, ou présente un trait d’esprit particulier, une formule brillante, satirique ou même morale ; c’est la raison pour laquelle ce dernier vers est couramment appelé le « vers de chute ».(Pensez au poème de Rimbaud « Le Dormeur du val », c’est le dernier vers qui nous apprend la vérité : le soldat ne dort pas, il est mort). Histoire et évolution du sonnet Le sonnet est apparu en Sicile, au milieu du XIIe siècle, mais il s’est surtout

Rejet : La fin du vers rejetée dans vers suivant. Contre-rejet : Le début du vers commence dans le vers précédent. Ex : Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme (Le Dormeur du val, Rimbaud) Les rimes Une rime est dite féminine quand elle se termine par un E muet suivi ou non de la marque du pluriel par les consonnes S ou NT. La rime est masculine dans tous les autres cas. La qualité des rimes : - La rime est dite pauvre quand seule

romantiques. On trouve à côté de Gautier : Leconte de Lisle et Hérédia * Le symbolisme Hugo et Baudelaire les deux grands chantres du siècle annoncent toutes les tendances. Romantiques par certains points ils annoncent aussi le symbolisme. Hugo donne une dimension cosmique à sa poésie et donne au poète une mission : celle de passeur des multiples voix du monde. « La bouche de l’ombre » Baudelaire dans les Fleurs du mal est à cheval entre romantisme (mal être, exotisme, voyage lyrisme) et symbolisme

symbolisme. Les créateurs les plus importants échappent cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) comme dans le domaine du roman (avec Stendhal, Balzac, Dumas, Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…). Le romantisme

Charles Baudelaire Sa vie : Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le  9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867. Il est naît rue Hautefeuille à Paris. Sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt, en 1827, Charles n'a que six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières, et amateur de peinture, peintre

Baudelaire, « Les Phares », in Les Fleurs du Mal, 1861L'auteur : A aussi été critique d'art (Comme Diderot un siècle plus tôt) L'œuvre : Les Fleurs du Mal : C'est le principal recueil de poèmes en vers de Baudelaire. - Il est dédié au poète parnassien (Le Parnasse = école de l'art pour l'art) Théophile Gautier, qui accorde une importance capitale au travail de la forme, qui prime sur le fond. Le but est l'art, et pour Gautier, tout ce qui est utile est laid . La beauté absolue passe par la perfection

désormais mieux reconnus. Des nombreux changements sociaux et politiques découle le "mal du siècle". Chateaubriand l'appelle "la maladie abominable" ou encore "le vague des passions", Balzac le traduit par l' "école du désenchantement", Baudelaire le voit comme une forme de spleen, et Flaubert comme une forme d'ennui. Le "mal du siècle" est un trouble existentiel qui ravagea toute une jeunesse désoeuvrée, avide d'exprimer l'énergie de ses passions et de ses rêves et consternée de

barricades de la révolution de 1848 : l'histoire se passera de lui ! La poésie se réfugie alors dans la perfection de la forme avec le Parnasse, ou dans une sorte de mystique symboliste avec le courant baudelairien dans lequel s'inscrivent Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, clé de tous les arts du Xxe siècle. La création romanesque est marquée par le réalisme de Stendhal et de Flaubert, qui devient, chez Zola, le naturalisme – la démarche scientifique expérimentale est imitée par le romancier. 1802