Malletier

remonter pour retrouver ses racines, à l’époque où un certain Claude Moët décida de poursuivre l’œuvre de Dom Pérignon, contemporain de Louis XIV. Ou encore au dix-neuvième siècle, dans le Paris des fêtes impériales, quand Louis Vuitton, artisan malletier, inventa les bagages modernes. Aujourd’hui leader mondial du luxe, le groupe LVMH est le fruit d’alliances successives entre des entreprises qui, de génération en génération, ont su marier traditions d’excellence, passion créative, ouverture au monde

d’innovations technologiques et non-technologiques Le secteur du luxe s’est toujours illustré par une grande capacité d’innovation, technologique ou non. En France, c’est par exemple Louis Vuitton, qui, en 1854, a l’idée d’associer les techniques des malletiers et des layetiers, lui permettant de créer les premières malles plates, plus légères et plus robustes que leurs cousines bombées et cintrées de fer, notamment grâce à l'utilisation de bois de peuplier pour les renforts 20 . L’innovation, c’est également

Karl Lagerfeld, Giorgio Armani et Laura Biagotti. Narciso Rodriguez. En mars 2002 José Enrique Ona Selfa, le nouveau Directeur Artistique du prêt-à-porter féminin, présentera sa première collection pour Loewe . Louis Vuitton Louis Vuitton, malletier à Paris depuis 1854, a bâti sa légende autour du voyage en créant des bagages, sacs et accessoires. Un siècle et demi après, la légende demeure, doublée d'une renommée internationale pour l'originalité et la qualité des créations. C’est désireux

novembre 2003 (Cour de Justice des Communautés Européennes , 6 novembre 2003, Procédure pénale contre Piergiorgio Gambelli et autres, affaire C-243/01). 68 69 70 Cour de cassation, chambre commerciale, 20 mai 2008, Google France c/ Louis Vuitton Malletier. Cour d’appel de Toulouse, 2e chambre section 2, 26 Octobre 2000, époux Barthe c/ Société commerciale andorrane Habitat. Les risques juridiques des DSI, dans un environnement mouvant, mondial et externalisé. 54/66 Elles peuvent attendre

ANNEXE - FICHE DE LECTURE : LUXE OBLIGE, JEAN-NOEL KAPFERER ET VINCENT BASTIEN, 2011 Les auteurs : Vincent Bastien a dirigé durant plus de vingt-cinq ans des grands noms du luxe. Il a été entre autres directeur général de Louis Vuitton Malletier, directeur délégué de la division beauté du groupe Sanofi (Yves. Saint-Laurent, Nina Rigi, Yves Rocher), PDG de Yves Saint-Laurent Parfums et de Sanofi Beauté (Roger & Gallet, Parfums Van Cleef & Arpels, Oscar de la Renta et Fendi), et des sociétés

dans les entreprises de luxe. Pratiquement toutes se sont mises à commercialiser leurs parfums (Cartier, Boucheron, Jean Paul Gaultier,…) et/ou leurs lignes de cosmétiques maquillages (Dior, Givenchy, YSL, Armani,…). Louis Vuitton, au départ malletier, vendra au fur et à mesure de la maroquinerie, des vêtements, de la bijouterie, de l’horlogerie,… Certaines marques poussent même très loin la diversification, avec des articles de sport pour Chanel (ski, balles de tennis,…) ou mallette à outils

André et Lucien Tissot-Dupont avaient engagé orfèvres, guillocheurs, cristalliers, gainiers, serruriers… En 1934, un spécialiste de la laque de Chine fut recruté. S.T.Dupont était fournisseur des cours royales et des grands de ce monde en tant que malletier, selon le terme de l’époque. L’évolution des transports en avion, imposant de “voyager léger” et la Seconde Guerre mondiale ralentirent sensiblement cette activité, en 1941, l’idée de fabriquer des briquets sauva l’entreprise. Ainsi le premier brevet

genre avec l’ouverture de nouvelles Maisons et de lieux inédits… Plus de 30 Maisons ont participé à l’événement et ont ouvert les portes de 45 lieux d’exception. Horlogers, couturières, dames de table, bottiers, maîtres de chai, joailliers, malletiers, remueurs, premières d’ateliers, chefs cuisiniers : ils ont été nombreux à accueillir le public, le temps d’un week-end, pour faire découvrir les secrets de leurs métiers. Cette nouvelle édition a été l’occasion pour LVMH et ses Maisons de

7.6 milliards d’euros) et plus de 60% de son résultat. Tout a commencé avec la maison Christian Dior et la création de la maison de couture Christian Lacroix en 1987. Un an plus tard, Bernard Arnault prend le contrôle de LVMH né de la fusion du malletier Louis Vuitton et du groupe de spiritueux et champagnes Moët Hennessy. Par ailleurs, Vendôme, qui deviendra Richemont, s’est constitué autour des métiers de la bijouterie joaillerie et de la haute horlogerie. C’est dans la seconde moitié des

en renfort par les actionnaires du groupe de luxe LVMH, issu de la fusion en 1987 de deux groupes français Moët Hennessy (intervenant principalement dans les vins et spiritueux) d'une part, et du groupe Louis Vuitton (maison mère de Louis Vuitton Malletier et d'autres marques de luxe) d'autre part. Le groupe LVMH est alors l'objet d'une OPA dont les instigateurs sont notamment la banque Lazard et Bernard Arnault. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient actionnaire majoritaire