Malédiction Victor Hugo

de Lorenzo à l'écolier. Le nombre total d'occurrences de Florence est de soixante-sept tout au long de la pièce. Lorenzaccio traite Florence comme lieu et décort, comme société, comme image mentale et idéale mais aussi comme actant et personnage. Hugo dit d'ailleurs à ce sujet dans la Préface de Cromwell, elle vient poser la nécessité d'un mélange entre le beau et le laid, le sublime et le grotesque, dans la représentation théâtrale- au nom de la "vérité". que : « la localité exacte est un des

artifice et conventions, qui, paradoxalement, créent l'illusion théâtrale à laquelle le spectateur aime se laisser prendre ? Ou dévoile-t-il la vérité ? S'il n'est pas, comme le dit Hugo, « le pays du réel », ne dépasse-t-il pas l'artifice pour viser une authenticité humaine et nous reconduire, par des détours, à ce que Hugo appelle le « vrai » ? Le théâtre est essentiellement « représentation ». Or « représenter » signifie « remplacer », « tenir lieu de », « figurer » (comme en peinture). Le verbe

BAC BLANC L'AFFRONTEMENT AU THEATRE Texte A. Molière (1632-1673), Le Misanthrope (1666) Acte IV, scène 3. Texte B. Victor Hugo, Le Roi s'amuse (1832), Acte III, scène 2. Texte C. J-P Sartre, Les Mains sales (1947), 6ème tableau, scène 2 Texte D. Bernard-Marie Koltes, Le Retour au désert (1988), extrait. ELEMENTS DE CORRECTION QUESTION Après avoir rapidement défini l'enjeu de l'affrontement dans chacune de ces scènes, vous direz laquelle vous paraît la plus intense. Vous

  Travail préparatoire : Faire une fiche biographique sur V. Hugo + répondre aux questions   Questions : 1. Versification : combien de strophes ce poème comporte-t-il ? combien de vers / strophe ? quel est le mètre utilisé ? L'extrait comporte trois strophes de dix vers (= dizains) en octosyllabes.   2. En quoi ces trois strophes dressent-elles un tableau négatif de sociétés en difficulté ? · Le 1er vers de chaque dizain comporte un complément circonstanciel de temps : - « dans les temps contraires

contraste entre la beauté de ce chant aérien, de cette vocation artistique - "il chante." - et la laideur repoussante, qui provoque l'"horreur", de cet habitant des marais, de l'eau croupissante, associé traditionnellement aux maléfices et aux malédictions. De même "son œil de lumière", qui est comme l'âme chaleureuse de ce chant fugitivement évoqué, laisse rapidement la place à l'obscurité et au 'froid" de son corps visqueux et de son soudain silence, marqué par les points de suspension

meilleur des cas, on peut le traiter de " doux rêveur ", dans le pire, on lui reproche son immoralité, tel Baudelaire qui voit censurer six des poèmes de son oeuvre Les Fleurs du Mal . Ainsi, le poète est souvent méconnu, incompris, exclu. Cette "malédiction " , thème d'inspiration poétique de tout le XIXs, offre à la postérité des poèmes touchants sur la condition qui est faite au poète ("L'Albatros", " Le Pin des Landes"...). Faut-il en déduire que la poésie est le fait des êtres rêveurs et mélancoliques

début du XIXe siècle en opposition aux principes de la tragédie classique. C'est Victor Hugo qui codifie dans la Préface de Cromwell (1827) l'esthétique du théâtre romantique en France. Il divise l'histoire littéraire en trois grandes périodes : les temps primitifs (harmonie entre l'homme et la nature donc poésie lyrique), l'Antiquité (violence et poésie épique) et la chrétienté (mélange des genres). Victor Hugo fonde l'esthétique romantique sur cinq points capitaux : reproduction de la vie réelle

rompre la monotonie (la poésie frôle la prose) Cette esthétique de Verlaine se retrouvera chez Apollinaire. Biographie 1844-1896 Bonne part de malheur Faiblesse de volonté Passivité Refus de l’action Malédiction à deux formes : condamnation à l’errance, sentiment de l’exil sur terre mais aussi à l’intérieur de l’être CONFLIT INTERIEUR : combat De la folie et de la raison De la passion pour R et de l’amour pour sa femme De la vie charnelle et de

trouve un emploi à l’Hôtel de Ville. Il fréquente ainsi les salons et cafés littéraires de Paris où il fait la connaissance de poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l’incitent lui aussi à composer ses propres poèmes. En 1858 il envoie à Victor Hugo ses «Premiers Vers » à seulement 14ans. Verlaine est plutôt timide, et cette faiblesse est aggravé par des deuils familiaux. Pour oublier cela il sombre petit à petit dans l’alcool. Sa rencontre avec Mathilde Maute qui va ensuite devenir sa femme

conventions, qui, paradoxalement, créent l'illusion théâtrale à laquelle le spectateur aime se laisser prendre ? Ou dévoile-t-il la vérité ? Annonce du plan : s'il n'est pas, comme le dit Hugo, « le pays du réel », ne dépasse-t-il pas l'artifice pour viser une authenticité humaine et nous reconduire, par des détours, à ce que Hugo appelle le « vrai » ? I. Le théâtre, art de l'artifice et de l'illusion : un univers de faux-semblants Le théâtre est essentiellement « représentation ». Or « représenter » signifie