Manifeste des 343

bataille pour changer la législation, des femmes célèbres ont encouru des risques en signant une liste publiée dans l’édition du Nouvel Observateur le 5 avril 1971, en tout elles seront 343, dont Simone de Bauvoir, Catherine Deneuve, Margueritte Duras, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Gisèle Halim, etc.. Le manifeste commence par « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées

touts petits enfants, il n'est jamais fais pour les tuers" . La "contre-offensive" des pro-avortements s'organise. En 1971, Le Nouvel Observateur publie un manifeste signéé par 343 femmes dit des "343 salopes" qui déclarent avoir avorté et réclament l'avortement libre. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à descendre dans la rue et à manifester. Le procès de Bobigny La même année, l'avocate Gisèle Halimi fonde l'association "Choisir". Elle lutte pour l'abrogation de la loi de 1920 qui criminalise

le droits. C'est grace au MLF que cette loi est née mais surtout grace à Simone Veil. Simone Veil était ministre de la santé et son travail a abouti par une loi qui porte son nom. La publication du "Manifeste des 343" en 1971 marque le début de la bataille menée pour l'avortement, il se compose de 343 signatures. En 1974, Simone Veil defend le projet de loi sur l'interruption volontaire de la grossesse seule face à l'Assemblée Nationale essentiellement faite d'hommes. Le débat à l'Assemblée dure quatre

mouvement de lutte pour la dépénalisation de l’avortement. Le 5 avril 1971 paraît une pétition française dans le magazine Le Nouvel Observateur et signée par 343 femmes affirmant avoir subi un avortement, s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement ( Manifeste des 343). Il a inspiré en 1973 un manifeste de 331 médecins se déclarant pour la liberté de l'avortement. Le Serment d'Hippocrate, prêté par tout médecin, interdit l'avortement ("je ne remettrai à

de 1965 et veut unir socialisme et féminisme. Élue à l'Assemblée nationale de 1981 à 1984 . Son amendement instauras un quota pour les femmes aux élections elle a été voté à la " quasi-unanimité » Signataire en 1971 du Manifeste des 343, parmi 343 femmes qui déclarent avoir avorté & réclament le libre accès aux moyens anticontrapcionnel & l'avortement libre. Aux côtés de Simone de Beauvoir & de Jean Rostand elle fonde en1971 le mouvement féministe « Choisir

nombreux soutiens et la participation de grands noms comme Picasso dont le portrait de Djamila Boupacha figure sur la couverture. Gisèle Halimi signe le manifeste des 343, est une pétition française parue le 5 avril 1971 dans le magazine ‘’Le Nouvel Observateur’’. C'est « la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste « Je me suis fait avorter », s’exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Elle fonde en 1971 le mouvement féministe

Jacques Chirac (1) Promulgation = le 18 Janvier 1975 Entrée en vigueur = 19 Janvier 1975, initialement pour une période de5 ans mais depuis reconduite indéfiniment AVANT CETTE LOI La législation de la contraception (1967) Manifeste des 343 (1971) Le procès de Bobigny (1972) Le Manifeste des 331 (1973) VOTE Adopté par presque la totalité des votes des députés des partis de gauche et du centre (sauf petite opp. Droite) Cette loi complète la loi de Newirth qui légalise la contraception à partir de 1972

premier long-métrage, La Pointe Courte, monté par le jeune Resnais, annonce, en 1954, les audaces de la Nouvelle vague. Le succès public suivra en 1961 avec Cléo de 5 à 7, tandis que Le Bonheur décrochera le Delluc en 1965. En 1971, elle signe le Manifeste des 343, appel pour la liberté des femmes à pouvoir avorter. Agnès Varda évoque les luttes féministes dans L'Une chante, l'autre pas ou la condition de ceux qu'on ne nomme pas encore SDF dans Sans toit ni loi. Plus tard, avec Les Glaneurs et la glaneuse

ainsi que Simone Iff, ex-vice-présidente du Mouvement Français Pour Le Planning Familial et Jeannette Laot, qui, issue de la CFDT coprésidera le mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception. Féministe et signataire du manifeste des 343, elle est à l’origine de deux célèbres lois : La loi Roudy pour l’IVG, loi sur le remboursement de l’IVG du 31 décembre 1982. La loi Roudy pour la parité, loi sur « l’égalité de l’homme et de la femme » du 13 juillet 1983 Yvette Roudy

en 1967, autorise l’utilisation de moyens contraceptifs. Son adoption est suivie d’un débat houleux autour du droit à l’avortement, sévèrement réprimé depuis 1920. Le 5 avril 1971, le Nouvel Observateur fait paraître une pétition, « Le Manifeste des 343 », où 343 femmes déclarent avoir subi un avortement, s’exposant à des poursuites pénales (doc 3). En 1972, lors du procès de Bobigny, l’avocate et féministe Gisèle Halimi défend une jeune fille jugée pour avoir avorté clandestinement à la suite d’un