Manon Lescaut Passage

intervient pour commenter un commentaire de l’aumônier (sous forme de note ajoutée au texte) sur la sagesse de cette vision du mariage, qui respecte la liberté de l’individu. Diderot utilise à nouveau l’excuse de la censure pour justifier l’absence du passage chez Bougainville. Comme le chapitre précédent, celui-ci s’achève sur une anecdote contemporaine, celle de Miss Poly Baker, punie par la loi pour avoir eu un enfant hors mariage. Chapitre IV : Suite de l’entretien de l’aumônier et avec l’habitant

fonctions ? I/ LA MISE EN PLACE D’UN ROMAN POLYPHONIQUE A. Une composition complexe - Passage composé de 5§ de nature différente. - Une série de questions qui restent sans réponse où le lecteur est pris à partie (« Que vous importe ? ») et qui permettent d’introduire les 2 protagonistes annoncés par le titre ; - Un dialogue nettement délimité et marqué typographiquement entre Jacques et son maître ; - Un bref passage narratif, situant un cadre spatial (« au milieu des champs ») et temporel (« l’après

contre le réalisme et le naturalisme, dès 1870, écrivains et artistes cherchent à retrouver le mystère et la rêverie, à découvrir des correspondances secrètes entre la nature et l'homme. Il s'agit de créer un art pur, exigeant, où le symbole permet le passage du monde matériel au monde des idées. Avec le symbolisme, le rêve, la suggestion, le fantastique l'emporte.占上风 Le roman Contes cruels d'Auguste de Villiers de l'IsleAdam Le théâtre Pélléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck. Ubu Roi d'Alfred

aventures de son personnage, de l’esclavage au chap. XIX…). Bien sûr, certains romans, quelle qu’en soit l’époque, portent aussi une argumentation indirecte et incite le lecteur à réfléchir (voir l’ « Avis de l’auteur » du roman de l’Abbé Prévost, Manon Lescaut : « Il [le lecteur] verra dans l’exemple de M. des Grieux un exemple terrible de la force des passions », le roman Bug-Jargal de Victor Hugo… ). Cependant, le roman met en avant la psychologie, l’épaisseur humaine et l’évolution intérieure des

créatif : innovation des techniques narratives, jeu avec les formes, explosion du récit à la première personne, recherche d'un équilibre entre illusion et distanciation ironique... Deux formes imposent leur éclatant succès : le romanmémoires (Manon Lescaut, Les Égarements du cœur et de l'esprit) et le roman épistolaire (Lettres persane ; La Nouvelle Héloise). Diderot écrit, lui, avec Jacques le Fataliste , en 1765, le premier antiroman de l'âge moderne. Le triomphedu roman au XIXe siècle Le triomphe

vivant) et la façon dont le texte « programme » l’investissement affectif du lecteur. Pour faire « vivre » son personnage, le narrateur dispose d’une série de procédés dont les plus connus sont : * L’attribution d’un nom propre (des noms comme Manon Lescaut ou Lucien Leuwen, conformes au code onomastique, sont des supports privilégiés de l’effet-personne) ; * L’évocation d’une vie intérieure (le monologue de Molly Bloom dans Ulysse ou le « courant de conscience » de Benjy dans Le Bruit et la

pendant deux jours sans débrider»). - «les mauvais soldats de Gédéon» : Allusion à un épisode de I'Ancien Testament (‘’Juges’’,VIl) où les mauvais soldats se mettaient à plat ventre pour boire et retardaient la marche, tandis que les bons puisaient au passage de I'eau dans le creux de leur main. Page 80 - «ne prononçait pas l’s à la manière andalouse» : «Les Andalous aspirent I’s, et le confondent dans la prononciation avec le c doux et le z, que les Espagnols prononcent comme le th anglais.» (note de

de l'homme et du monde Du côté du personnage 1. Parce que être amoureux donne sa couleur au monde Dans le roman comme dans la vie, l'amour change la vision du monde et des autres : • Un amoureux heureux voit le monde « en rose »: début de Manon Lescaut de l'abbé Prévost, La Femme de trente ans de Balzac (document A) et Le Planétarium (document C) ; phénomène aussi visible au théâtre, parce que le spectateur voit le personnage sur scène (cf. Camille dans le début de Horace de Corneille : rassurée

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Lettres persanes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Manon Lescaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voltaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

des enfants (p.115-119), de la ville (p. 167). Il permet d’avoir une connaissance globale des personnages et des situations. - point de vue externe : description du dancing-piscine (p.207-208), certains dialogues sans commentaire et certains passages narratifs dans lesquels les gestes sont présentés avec neutralité. - point de vue interne : ceux de Joseph et de la mère mais surtout celui de Suzanne (p.186). C’est le point de vue qui prédomine car il donne de l’épaisseur aux personnages et permet