Marcel Gromaire La Guerre

temps 2a HDA La première Guerre Mondiale, une guerre totale Comment l’artiste dénonce-t-il l’atrocité des combats de la Première Guerre mondiale ? Œuvre principale présentée :Les joueurs de skat (la partie de cartes), 1920. Auteur : Otto Dix . [pic] Otto Dix : 1881-1969, formé chez un peintre décorateur, puis aux beaux arts de Dresde et de Düsseldorf, on retient surtout de lui le mouvement expressionniste. Otto Dix est traumatisé par les combats de la I° guerre mondiale à laquelle il participe

arts décoratifs. Quand la guerre éclate, il s’engage dans l’artillerie (« pour faire l’expérience de la peur et de la mort »), il participe à des campagnes en Champagne, dans la Somme et en Russie. Dès leur arrivée au pouvoir en 1933, les nazis persécutent Dix, dénoncent son travail comme étant un « art dégénéré » et brûlent une partie de ses œuvres  (autodafé). Il participe par obligation à la Deuxième guerre et meurt en 1969. Autre œuvre : « Der Krieg» (« La guerre »), 1929-32, triptyque sur

Abécédaire de la Grande Guerre Ce dossier a pour but de croiser des regards d’artistes et d’écrivains d’hier et d’aujourd’hui sur la guerre de 1914-1918, regards présentés à la manière d’un abécédaire artistique. Voici les mots-clés et les thèmes que vous allez aborder dans ce dossier : - Artistes et écrivains face à la grande Guerre - Départs pour le front - Explosions - Face à l’ennemi - Impacts sur les civils - Souvenirs A l’intérieur de chacun de ces thèmes, vous découvrirez des

La première guerre mondiale s’invite à l’oral Un taillis le soir, 1918, Alexander Young Jackson Félix Vallotton, Verdun, 1917 Village en ruine aux environs de Ham, Pierre Bonnard , 1917 Effet d’un obus dans la nuit, Georges Scott, 1915 Otto Dix, La tranchée, 1918 Marcel Gromaire, La guerre, 1925, musée d’art moderne, Paris Scott Georges Bertin, Une tranchée 1915-1917 Albin Egger-Lienz, Les sans-noms, 1916 Décembre, 1915, Baluschek Les chemins de gloire, 1917, Christopher

Sujets histoire des arts. Guerre 14/18. Arts Visuels : peinture : Otto Dix (La guerre 14. Artillerie 14. Invalides jouant aux cartes1914 ) « / Georges Grosz (L’agitateur 1928 Journée grise 1919 . Le coupable resté incognito 19 Allemagne contes d’hiver 19. Eclipse de soleil 26.) / Marcel Gromaire (journaux des tranchées)/ Albin Egger- Linz (peintre de guerre)/ le Futurisme (Severini Gino, Boccioni, Balla

INTRODUCTION • La guerre est un fait majeur des sociétés, un « fait social total », comme l’écrit Marcel Mauss. L’anthropologue français parlait en connaissance de cause, lui qui avait fait la Grande Guerre comme engagé volontaire, interprète auprès d’unités combattantes anglophones. Mais la guerre est aussi « une ordure », comme l’écrit un autre soldat, le peintre Marcel Gromaire (1920) ; une « connerie », pour reprendre le mot de Jacques Prévert dans son célèbre poème Barbara (1946). Elle

sur le Mur de BerlinEast Side GalleryStreet ArtConflit : Guerre froidehttp://www.berlin.de/orte/sehenswuerdigkeiten/east-side-gallery/index.fr.php | | Otto DIX,La rue de Prague1920Huile et collage sur toile101 x 81 cmStuttgart : Galerie der StadtConflit : Première Guerre Mondiale | | Otto DIX,Les joueurs de skat1920Huile et collage sur toile110 x 87 cmBerlin : Neue NationalgalerieConflit : Première Guerre Mondiale | | Otto DIX,La Guerre / Der Krieg (triptyque)1929-32Tempera sur boisPanneau

Bonnart, Maurice Utrillo, Marcel Gromaire, Edouard Vuillard, Albert Marquet, Raoul Dufy, Marc Chagall, ou encore Henri Rivière. La première photo de Marc Riboud publiée dans Life en 1953, celle du « peintre de la Tour Eiffel » en noir et blanc, est très célèbre. Fréquentation : Après le succès populaire pendant l’Exposition universelle de Paris de 1889 et celui de 1900, le nombre de visiteurs ne décollera qu’une fois la Seconde Guerre mondiale terminée. D'après

insensiblement des relations complexes où l'amour révèle ses ambiguïtés et ses dangers. Lintrigue se déroule dans le climat festif des années folles. . L Biographie p.630 - His~~~~ ii~ir;ir~ p.93 - -,- Repères historiques p.622 Marcel GROMAIRE (1892- 1971), Place blanche, 1928, huile sur toile, 0,96 x 1,30 m (Musée Carnavalet, Paris). 86 ~ •• 5 10 'année qui suivit l'armistice ', la mode fut de danser en banlieue. Toute mode est délicieuse qui répond à une nécessité

difficiles à identifier. INTERPRÉTATION L’artiste s’est peint mutilé à une époque où il est mobilisé. Cette mutilation, est symbolique. Elle exprime avec force l’angoisse de la mort ou de la blessure que peut éprouver un homme qui va partir à la guerre. En même temps, elle manifeste de désarroi de l’artiste qui se trouvera dans l’incapacité matérielle et peut-être morale de continuer à exercer son art pendant qu’il est soldat. C’est pourquoi, paradoxalement, il se représente à la fois dans son