Marie de Gournay

plaisir les choses importantes et futiles, les côtés vite surannés et l’éternel. » Un an après il est élu maire de Bordeaux. En 1588 paraît la deuxième édition des Essais, c’est à cette occasion qu’il fait la seconde grande rencontre de sa vie : Marie de Gournay qui lui sera une fervente et fidèle admiratrice. C’est elle qui a rassemblé toutes les annotations de Montaigne et qui publie la réédition des Essais trois ans après sa mort. Il aura passé la fin de sa vie à enrichir son livre. Introspection :

d’Henri de Guise. Le roi s’enfuit. Montaigne le suit. De retour à Paris en juillet, les autorités de la Ligue le font enfermer à la Bastille. La reine mère doit intervenir auprès du duc de Guise pour le faire libérer. C’est à Paris qu’il rencontre Marie de Gournay (1565-1645), jeune fille de vingt-deux ans, admiratrice passionnée, à qui il propose de devenir sa « fille d’alliance » et qui, après la mort de Montaigne, consacrera sa vie et sa fortune à assurer jusqu’à onze éditions posthumes des Essais.

produzca o haga los acontecimientos. Al cuerpo le pasan cosas, hay que aprender a escucharlo. Jean Marcelson Abraham, marzo 2011 -------------------------------------------- [ 1 ]. Montaigne, Michel de, Los ensayos, según la edición de Marie de Gournay, Prologo de Antoine Compagnon, edición y traducción de Bayod Drau, Barcelona, Acantilado, 2008; II, XXXVII, p 1137. [ 2 ]. Ibidem, p. 1145. [ 3 ]. Ibidem, p. 1146.

protestants et catholiques. Le roi Henri IV, lui propose un poste dans sa cour que Montaigne n'accepte qu'en 1577. C'est en 1588, quand il va a Paris pour faire publié les oeuvres de Boétie, qu'il rencontre la deuxième grande amitié de sa vie : Marie de Gournay qu'il appelle « sa fille d'alliance ». Il est catholique mais humaniste avant tout et pense que la religion ne doit pas entravé la liberté de l'homme. Il applique la même théorie au mariage, indispensable pour l'education des enfant mais

Cependant, malgré qu’il se soit retiré de la vie politique, Montaigne est élu maire de Bordeaux en 1581 alors qu’il était en plein voyage en Europe. Il sera aussi réélu deux ans plus tard. Alors qu’il était en voyage à Paris, il fait la rencontre de Marie de Gournay qui publiera avec l’aide de Pierre Brach l’édition posthume (après sa mort ) des Essais en 1595 Montaigne meurt en 1592 à l’âge de 59 ans, alors qu’il travaillait encore sur une nouvelle édition enrichie des « Essais » Les Essais de

Seigneur de Beauregart et d’Arsac) , Pierre de Montaigne ( Seigneur de la Brousse) et Bertrand de Montaigne. Mais il avait également trois sœurs : Jane ( épouse du seigneur de Lestona, Léonor dont il fut le parain alors qu’il n’avait que 19 ans et enfin Marie. Le début de son enfance, il le passa sous la tutelle d’un percepteur allemand qui lui enseignera le latin dès son plus jeune âge, langue qui deviendra d’ailleurs sa langue maternelle. Alors agé que de 6 ans, Montaigne devint pensionnaire à Bordeaux

s’agit du texte [B]. • À sa mort, Montaigne laisse un exemplaire des Essais avec de nombreux ajouts : on dit qu’il s’agit de « l’exemplaire de Bordeaux » (texte [C]). • Enfin, il existe une édition posthume des Essais (1595) : c’est celle de Marie de Gournay et Pierre de Brach. Livre I, chapitre 8, « De l’oisiveté » Comme nous voyons des terres oysives, si elles sont grasses et fertilles, foisonner en cent mille sortes d’herbes sauvages et inutiles, et que pour les tenir en office, il les faut

n’ont jamais influencé son raisonnement. Il ne joint pas une dispute avec les ciconstances de la vie quotidienne. Il est ravi du niveau culturel des Francais. Il compare Ronsard du Bellay aux grands penseurs anciens. Il espére le succès de Marie de Gournay le Jars, sa fille d’alliance dont il approuve fortement la conduite. L’égoisme de Michel de Montaigne reste l’un des plus controversés sujets relatifs à cette personne. Grâce à l’éxposition de ses idées et l’énumeration des choses qu’il

En septembre 1581, il apprend son élection comme maire de Bordeaux. Bon administrateur, il sera réélu en 1583. Il fait paraître une nouvelle édition des Essais (avec le troisième livre), en juin 1588. Il fait aussi La connaissance de Melle de Gournay, admiratrice des Essais et sa a fille d'alliance ". Poursuivant son enrichissement des Essais, il y travaille encore quand il meurt, avec douceur, Le 13 septembre 1592

signifiant littéralement « gouvernement » (du grec « kratein ») par la nature (du grec « phusé ») a été forgé par l'un d'entre eux, Pierre Samuel du Pont de Nemours. Les principes de l'école physiocratique ont été élaborés en premier par Vincent de Gournay et Richard Cantillon, un banquier irlandais vivant en France, dans sa publication Essai sur la nature du commerce en général de 1756. Ils s'inspirent des travaux de Boisguilbert et Vauban au XVIIe siècle. Bâtie sur la critique du mercantilisme