Marie de Gournay

ses châtelains voisins. Quand il a retourné 6 mois plus tard, il a constaté que le château a pillé, mais toujours habitable. Les années dernières de Montaigne ont été ornées par son amitié et correspondance avec sa fille adoptive prétendue, Marie de Gournay (1565-1645), un jeune admirateur ardent qui a édité la 1595 édition étendue de ses œuvres(principalement d'annotations faites par Montaigne) et, dans sa préface, a défendu sa mémoire à la postérité. (Il était de son édition que John Florio a

d'Etienne de La Boétie, avec qui il se lie d'une profonde amitié. Il dira d'ailleurs à ce propos qu'ils étaient amis "Parce que c'était lui, parce que c'était moi". La Boétie meurt en 1563, et Montaigne ne n'en remettra jamais totalement. En 1565, il se marie avec Françoise de Chassaigne, la fille d'un parlementaire bordelais. Lorsque son père meurt en 1568, il abandonne ses charges administratives pour se consacrer au domaine familial dont il hérite mais surtout à l'écriture et à la réfléxion. Il ne

connaissance d’une jeune fille originaire de Picardie, Marie Le Jars de Gournay, avec qui il se lie d’amitié ; une amitié faite de tendresse et d’admiration qui vient éclairer ses dernières années. En effet, très affaibli par sa gravelle, il reste le plus souvent en sa librairie où il prépare une quatrième édition des Essais qui ne verra le jour qu’après sa mort, en 1595, grâce au travail de celle qu’il appelait sa "fille d’alliance", Marie de Gournay, qui en assura ainsi la postérité. Les deux dernières

est jeté en prison par les ligueurs, durant les troubles qui suivent la journée des barricades. Il est délivré quelques heures plus tard grâce à l'intervention de la reine mère, Catherine de Médicis. A Paris, Montaigne fait la connaissance de Marie de Gournay, c'est après La Boétie, la seconde grande rencontre de sa vie. Il l'appellera " sa fille d'alliance". La jeune fille lui vouera une admiration fervente et fidèle.  Montaigne passe les dernières années de sa vie à annoter et à enrichir les Essais

« librairie », est son refuge contre les tracas de la vie sociale et familiale. Conclusion : Il eut été intéressant de savoir ce qu’aurait écrit Montaigne concernant les femmes s’il avait écrit ce chapitre après le développement de son amitié pour Marie de Gournay, qu’il considère comme sa « fille d’alliance » et ayant une intelligence supérieure. Nous pouvons supposer qu’il y aurait indiqué que les femmes sont capables de profondeur d’esprit.

deuxième publication des Essais, il y reste pour surveiller l’impression des Essais et finit par se faire jeter en prison par les autorités de la ligue, La reine et obligée d’intervenir pour le faire libérer. Pendant son séjour à Paris il rencontre Marie de Gournay, une jeune admiratrice, cette rencontre sera après celle de La Boétie une des plus importante de sa vie. C’est elle qui après la mort de Montaigne assurera la publication de onze éditions posthumes des Essais. En 1589 il rencontre Pierre Charron

de Médicis. Lors de cette journée, Montaigne rencontre une jeune fille, qui se dit, et qui l'est, grande admiratrice de son œuvre. Il s'agit de Marie de Gournay, qui deviendra sa fille par alliance et qui l'assistera dans ses derniers moments. Le 13 septembre 1592, Montaigne s'éteint dans son château d"un ulcére de la gorge. Melle de Gournay se charge de rassembler l'ensemble des feuillets des Essais,certains sont envoyés par la veuve de Montaigne, et de préparer une édition posthume,

Sebond, théologien espagnol. 1570 Il se retire dans son château 1580 Voyages à l’étranger à cause de la gravelle 1581 Maire de Bordeaux 1583 Il est réélu à la mairie de Bordeaux malgré sont dégout pour la vie publique. 1588 Voyage à Paris; Marie de Gournay 1592 Mort de Montaigne II L’œuvre 1569 Traduction de la Théologie Naturelle de Raymond Sebond 1580 Les Essais ; livre I et II ; première édition 1582 Les Essais ; livre I et II ; deuxième édition 1588 Les Essais ; livre I et II ; troisième

parents étaient de riches négociants gascons anoblis. Il eut 3 frères : Thomas, seigneur de Beauregart et d'Arsac et Pierre, seigneur de la Brousse et Betrand de Montaigne et 3 soeurs : Jane, épouse du seigneur de Lestona, Léonor de Montaigne et Marie de Montaigne. A partir de ses 4 ans, jusqu'à ses 6 ans, Montaigne est élevé par un précepteur allemand qui lui enseigne le latin et le grec. En 1540, Montaigne devient pensionnaire du collège de Guyenne à Bordeaux, puis poursuit avec des études de

à partir de 1554. Par la suite, il occupe un siège en tant que membre du Parlement de Bordeaux de 1557 à 1570, où il rencontre Étienne de La Boétie, un écrivain humaniste et poète français, avec qui il se lie d’une profonde amitié. En 1565, il se marie avec Françoise de la Chassaigne, fille d’un de ses collègues au Parlement. Après avoir siège pendant presque quinze ans au Parlement. En 1569, à la demande de son père, Montaigne publie une traduction de la Théologie naturelle de Raymond Sebond. En