Marie Laurencin

Giovanni durent quitter la ville en secret et à l'aube. L'épisode wallon féconda durablement son imagination et sa création. Ainsi, de cette époque, data le souvenir des danses festives de cette contrée (« C'est la maclotte qui sautille ... »), dans Marie, celui des Hautes Fagnes, ainsi que l'emprunt au dialecte wallon. En 1901 et 1902, il fut précepteur pour la vicomtesse Elanor de Milhaud, d'origine allemande et veuve d'un comte français. Il tomba amoureux de la gouvernante anglaise de ses enfants

plus beaux poèmes. C'est ainsi qu'après la fuite d'Annie Playden, gouvernante anglaise rencontrée en Allemagne (1901-1902) dans la famille où il était lui-même précepteur, il écrit « la Chanson du Mal-Aimé ». Cette passion ne prendra fin qu'avec Marie Laurencin, qui affermira son goût pour la peinture (1907-1912). Sa liaison avec Louise de Coligny (1914) ne durera que quelques mois, mais sera fort tumultueuse, comme en témoignent les lettres qu'il lui écrit (Poèmes à Lou, 1955 ; Lettres à Lou, 1968)

La tour Eiffel prend de l’ampleur alors que les autre bâtiments alentour semblent s’effondrer. Louis marcoussis a fait de nombreuses gravures illustrant alcools et particulièrement zone Marc Chagall avec «Paris par la fenêtre» en 1913 et Marie Laurencin avec «Groupe d’artiste» l’illustre également. L’œuvre et son contexte: Apollinaire, d'un siècle à l'autre 1) Le titre du tableau de Delaunay suggère la tour Eiffel et le champ de mars. La tour Eiffel est l'élément moderne désignée par

poème à un ensemble qu'il aurait appelé Le Vent du Rhin , car ce poème aurait été écrit dans ces années. Ce poème a visiblement inspiré par les deux tableaux de Picasso: "Famille de bateleurs" et "Famille de Saltimbanques". Ce poème est dédié à Marie Laurencin qui était une jeune peintre avec qui Apollinaire a eu une liaison tumultueuse. C'est un poème assez classique dans sa composition (5 quatrains à vers octosyllabes). Ce poème va représenter une scène de genre qu'on pourrait qualifiée de spectacle

le manteau, tout parce qu’il a besoin d’argent que parce qu’il a le goût pour la littérature « libre » : Les onze mille verges, Les exploits d’un jeune Don Juan. Il choisit alors de vivre exclusivement de sa plume, et finit par rencontrer Marie Laurencin, avec qui il formera le couple le plus légendaire du Montmartre d’avant-guerre. Apollinaire se met alors à écrire frénétiquement. En 1909 est publié en volume L’enchanteur pourrissant, illustré par Derain de gravures sur bois. En 1910, c’est

décasyllabique est rempli par les six syllabes suivantes, tandis que les premières et quatrièmes lignes des quatrains restent pleines. Plusieurs critiques prétendent que ce poème révèle en particulier les émotions du poète, après l’artiste Marie Laurencin a terminé leurs relations, à cause de la jalousie d’Apollinaire. Puisqu’on sait qu’elle l’a quitté l’année avant le poème parut, on peut tirer d’en une analyse biographique.  Les mots indiquent non seulement le sens d’abandon qu’on éprouve, mais

retourne à Paris en août 1902. C’est alors qu’il s’éprend d’une vraie passion, l’écriture. Entre 1902 et 1907, il travaille pour divers organismes boursiers parallèlement à l’écriture de poèmes. En 1907, il lie une relation avec le peintre Marie Laurencin qui durera deux ans. A cette époque, il va alors se lier d’amitié avec plusieurs grands peintres comme Pablo Picasso (qu’il a rencontré en 1905) ou le Douanier Rousseau. Durant la période 1907-1912, il écrit des poèmes majeurs, comme la Chanson

LE PONT MIRABEAU [Apollinaire 1912]   Alcools, dont le titre primitif était eau de vie est paru en 1913.Notre poème est le second du recueil. Il date de 1912, époque de la rupture avec Marie Laurencin ; Le pont Mirabeau a pour cadre Paris comme la Zone qui le précède. Et il est suivi par la chanson du mal-aimé qui traite aussi du thème de la rupture amoureuse. Ami des peintres Derain et Picasso, apollinaire est sensible à la nouvelle esthétique cubiste. C’est cette modernité que l’on retrouve

mère, la famille doit quitter la ville en secret et à l'aube. L'épisode wallon féconde durablement son imagination et sa création. Ainsi de cette époque, le souvenir des danses festives de cette contrée : " C'est la maclotte qui sautille ...", dans "Marie" ainsi que l'emprunt au lexique dialectal wallon. En 1901-1902, il est précepteur dans une famille allemande. Il tombe amoureux de la gouvernante anglaise Annie Playden, qui ne cessera de l'éconduire, et qui inspirera "La chanson du mal-aimé". C'est

qui a eu une existence brève et tumultueuse. Il est né à Rome en Italie d'une mère polonaise et d'un père inconnu. Il a une vie aventureuse à travers l'Europe puis s'installe à Paris. Ce fut un ami de Picasso. Il a eu une aventure avec le peintre Marie Laurencein, avec qui il vécut jusqu'en 1912. Il a une grande culture artistique et littéraire. Il se fait le défenseur de l'art moderne et du cubisme. Il est mort tragiquement à Paris de la grippe espagnole la vieille de l'armistice. Extrait: