Marilyn Monroe Un Mythe

de croyances anciennes, sur les femmes notamment. Au 18ème siècle, même si la société chrétienne européenne a quelque peu évolué depuis le Moyen-âge, il est des mythes qui perdurent. Ainsi qu’en est-il du mythe de la femme crée non en même temps que l'homme, mais à partir de l'homme... Sur ce mythe repose l'essentiel du comportement des hommes à l'égard des femmes : la femme doit tout à l'homme, elle lui est soumise... Sans oublier que la femme est le symbole du malheur du genre humain : en effet,

Hermès, est devenu très à la mode sous le nom de sac Kelly après que la princesse Grace Kelly l'a porté. La photo publiée par la revue Life magazine en 1956 qui montrait Grace Kelly cachant sa grossesse derrière un grand sac Kelly fut à l'origine de ce mythe. * Le top à col roulé présentant un décolleté est devenu à la mode après que la Princesse Stéphanie de Monaco s'est fait photographier ainsi vêtue. Dans les années 1960, l'uniformité était plus manifeste que la volonté de se distinguer, qui sert

Sensuel, Parfum tendre pour les Cheveux, Gel Moussant, Déodorant, Emulsion pour le corps…etc.) offre à ses consommatrices un très grand choix. Ce parfum représenté par les plus grands photographes internationaux a été incarné par des femmes comme Marilyn Monroe, Catherine Deneuve, Carole Bouquet, Candice Bergen, Nicole Kidman et plus récemment Audrey Tautou. Elles, ainsi que le personnage charismatique de sa créatrice, ont contribué à augmenter et préserver sa notoriété ainsi que son allure et sa désirabilité

demens. La vie imaginaire enrichit et organise la réalité. E. Morin a mené au début de sa carrière de nombreux travaux sur les imaginaires sociaux et les phénomènes de communication. Dans Les Stars, E. Morin décortique le star system. La star (Marilyn Monroe par exemple) incarne un imaginaire ancré dans les croyances de la société moderne (une fille « ordinaire » devient alors une déesse). Elle fait l'objet d'un culte, d'une légende. E. Morin montre aussi comment la fiction permet de comprendre et

origine des beatnik) qui se caractérise par la non-violence, la consommation de drogues. L’apparition de la Beat Generation qui a enrichit le mythe Américain. Mais aussi ans le domaine de l'Art avec l'apparition du Pop Art (Andy Warhol), le Cinéma qui essaie d'être le reflet le plus exact de cette révolte avec des héros de cinéma comme Marilyn Monroe, James Dean, Elvis Presley, ainsi que la Littérature et la Philosophie. Ils permettront l'apparition d’un grand mouvement qui s’est étendu dans

acquiert en 1921 deux nouveaux immeubles rue Cambon, agrandit sa maison et lance sa marque de parfum. C'est à Ernest Beaux _créateur de parfum à la cour des tsars de Russie_ qu'elle confie la création de sa première fragrance, le célèbre N°5 : un mythe est né. Pour l'anecdote, Ernest Beaux aurait présenté à Coco Chanel deux séries d'échantillons numérotés de 1 à 5 et de 20 à 24. Elle choisit l'échantillon n° 5, pour le lancer le 5 mai : deux éléments qui expliquent le nom du parfum. En 1926, Coco

l’Amérique, ses promesses, ses contradictions également. Car si dans les films le plaisir est populaire et l’évasion entretenue, le décor est de toc, a production de masse, les objectifs financiers, la réalité autrement désenchantée que ce que le mythe hypnotique laisse croire. L’anthropologue Hortense Powdermaker utilise l’expression d’ « usine à rêves » (Hollywood the Dream Factory : An Anthropoligst Looks at the Movie Makers, 1950), reprenant la formule de l’écrivain Ilya Ehrenbourg, Usines de

Pérignon ». Un véritable mythe s’est en effet construit autour de cette cuvée : autour de l’homme qui lui a donné son nom dans un premier temps, puis ce mythe est savamment orchestré par la marque qui met en place une stratégie commerciale et de communication à toute épreuve. Ainsi, le succès est au rendez-vous et Dom Pérignon est aujourd’hui leader mondial des champagnes de luxe. Nous pouvons ainsi nous demander quelles sont les caractéristiques, mais aussi les limites, de ce mythe qui est à l’origine

essais  sur Marilyn Monroe, qui n'est plus un sujet, ni même un objet mais une infinité de figures possibles, en fait un produit consommable... Pour ses portraits, Andy Warhol avait mis au point un procédé unique. A partir d’un négatif obtenu d’une photo prise avec un Polaroid, il coloriait, déchirait, peignait jusqu’à ce que le résultat lui plaise. La Factory (endroit mythique créé par Warhol) créait ces milliers de portraits à la chaine qu’il signait ensuite de sa main.   Marilyn Monroe, 1967 Escher

technique qui a fait ses preuves p.14 2) L’usage du retro sur les produits p.14 a) La reproduction p.14 b) La réinterprétation p.15 c) La réinvention p.17 3) La stratégie de l’égérie passée p.19 a) L’exemple Dior « Eau Sauvage » p.19 b) Marilyn Monroe : star de la pub p.21 c) Brigitte Bardot et Lancel p.24 PARTIE 03 : La nostalgie & ses limites 25 1) Les limites du retro-marketing : l’exemple de Banania et KFC p.25 2) Lorsque les consommateurs exigent un retour dans le passé p.27 3) L’usage