Marionnette

représente le chemin à parcourir au prisonnier (l’homme) pour aller de l’ignorance vers la connaissance. Les prisonniers, enchainés depuis leur naissance et n’ayant qu’une vision fixe face à un mur, reçoivent par l’intermédiaire des montreurs de marionnettes des ombres qui ne sont qu’une  illusion de la réalité, car ces ombres sont créée par la réflexion du feu derrière eux. N’ayant que ces images comme référence de ce qui leur semble être le monde extérieur ils n’ont pas à se soucier  si cela est

l'esprit le plus parfait Peut aimer sans rougir jusqu'aux Marionnettes; Et qu'il est des temps et des lieux Ou le grave et le sérieux Ne valent pas d’agréables sornettes. Pourquoi faut-il s’émerveiller Que la Raison la mieux sensée, Lasse souvent de trop veiller, Par des contes d'Ogre et de Fée Ingénieusement bercée, Prenne plaisir a sommeiller?>>(Peau-D'ane,Charles Perrault,p.105) Il nous dit avec les termes de sornettes, Marionnettes qu'il ne donne plus d'attention aux contes d'Ogre et de Fée

de leurs costumes ! Cette pièce de théâtre sans comédien véritable a pour dispositif scénique une marionnette de taille humaine placée au centre de la scène, elle est habillée simplement, vêtu de noir. Ce choix là peut-être mis en relation avec le texte car dans celui on y évoque à plusieurs reprises la divinité grecque Thanatos, allégorie de la mort (thème évoqué comme dit ci-dessus). Cette marionnette sans expression représente peut-être cette divinité. Confronter un dieu au public produit chez

s’opposent et dénigrent le corps et le sensible. Pour eux la matière se corrompt => elle va finir en poussière. Le symboliste veut donc supprimer le corps et donc l’acteur => met des marionnettes. En France Maurice Bouchor ; en Angleterre : Craig qui va fantasmer la sur-marionnette => veux créer une sorte de robot/marionnette qui pourrait remplacer l’acteur et qu’elle ne sera plus que la pure expression du texte. « L’acteur disparaîtra. A sa place nous verrons un personnage inanimé. », Craig. Théâtre

et sous de froids tissus Ils rampent, flagellés par les bises iniques, Frémissant au fracas roulant des omnibus, Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques, Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ; Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ; Se traînent, comme font les animaux blessés, Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille, Luisants comme ces trous où l'eau dort

Celui-ci la vénère, fait tout pour son bonheur, pour la protéger. Cependant, Georges Duby, un historien du moyen-âge, soutient qu’»en réalité, le désir masculin [...] fait de la femme noble un objet» En d’autres termes, la dame ne serait qu’une marionnette manipulée par le chevalier pour satisfaire ses propres caprices. L’affirmation de Duby va ainsi à l’encontre de l’opinion couramment admise selon laquelle la dame est la suzeraine du chevalier. Je vais discuter ces deux points de vue opposés en

quelque sorte partageable, l’homme peut donc choisir en quelque sorte sa vérité, ses convictions, sa foi ? C’est ridicule, puisqu’il n’existe qu’une unique vérité. Prenons comme exemple l’allégorie de la caverne. L’ombre de la marionnette de l’arbre est moins vrai que la marionnette de l’arbre qui elle-même est moins vrai que l’arbre. Le vrai arbre, c’est l’arbre lui-même pas son ombre. Il est donc absurde d’admettre qu’il existe plusieurs vérités et que nous puissions choisir celle qui nous convient

r , v , z , k Exercices 1 et 2 Jeu avec deux marionnettes : 1- Une marionnette, animée par l'expérimentateur, dit des mots de façon erronée. L'autre marionnette, animée par un enfant, corrige les erreurs. ideau/rideau tain/train adis/radis totue/tortue ampe/lampe beu/bleu éro/zéro tabier/tablier èbre/zèbre maion/maison oilà/voilà veir/venir iolette/violette joural/journal ambe/jambe laet/lacet 2- Procédure inverse : La marionnette du meneur dit un mot correctement, celle de l'enfant

un rôle dont il a conscience. Il est aussi metteur en scène car il a choisi le décor : la fontaine => lieu symbolique pour lui et Camille. Il choisit les déplacements : « lève-toi et approchons-nous de cette fontaine ». Rosette devient alors une marionnette entre les mains de Perdican. Il a choisit des accessoires : chaîne et bague symboles de l’union au théâtre. Il a choisit des gestes théâtraux : il leur donne une emphase. Son discours lui-même est emphatique. On voit à l’inflexion des modalités

l'ours peut être représenté de manière très simple ; il n'y a aucun problème de réalisme. On peut imaginer un déguisement ou encore, l'utilisation de peluche...Cependant, le théâtre de JARRY est ,au départ, un théâtre de marionnette, on peut donc imaginer la mise en scène de marionnette. Idem pour ce qui est de la représentation de Jean lors de sa métamorphose dans Rhinocéros ; On peut penser à une mise en scène respectant les didascalies (exemple :« Jean est devenu tout à fait vert »), avec des têtes