Marivaudage

(1730). Caractéristiques : - Sens développé des nuances et des différents registres de l'émotion, et des jeux de mots habiles et spirituels. La préciosité verbale qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de marivaudage est le reflet de la sophistication et de la sensibilité de cette époque. Marivaudage : langage raffiné et précieux utilisé dans l’expression de la passion amoureuse et dont le modèle est le théâtre de Marivaux. - thème : naissance du sentiment amoureux => un homme et une femme ne reconnaissent

fraicheur d’une jeune fille en la personne de Flaminia. Cela nous amène à la notion de marivaudage, style qui rend compte avec un extrême raffinement de l’expression des sentiments. Il consiste en un échange de propos galants à des fins de séduction. Ce style typique du théâtre de Marivaux est en somme un badinage élégant et précieux. Jean-François de La Harpe, écrivain du même siècle, définit le marivaudage comme un « mélange de métaphysique, de locutions triviales, de sentiments alambiqués et

narrateur ? Indices du contexte historique et politique dans le roman ​ : Mise en avant de la fonction de la littérature – culture ​ : III - Le texte théâtral et ses représentations du XVIIème à nos jours - LE THEATRE AU XVIIIe ​ : Marivaux et le marivaudage : Grand modèle avant le XVIIIe : le modèle comique (Molière). ) Mais Marivaux veut se détacher de Molière et créer une nouvelle forme de comédie (inspirée des comédiens italiens), en essayant de provoquer davantage l’émotion chez le spectateur

points de suspension montrent le trouble de Silvia. III) Comique et marivaudage 1) le marivaudage chez Marivaux Les personnages, chez Marivaux, luttent contre l'amour perçu comme un péril. Le marivaudage est le langage qui est révélateur des vrais sentiments des personnages. Ce langage permet une révélation sentimentale --> Dorante, qui se croyait amoureux, le devient et comprend réellement qu'il est vraiment grâce au marivaudage (et notamment grâce aux apartés). 2) Comique subtil perçu par le

...Le Jeu de l’amour et du hasard - MarivauxActe 1, scène 5Le genre de la comédie au XVIIIe siècleLa comédie existe déjà depuis l’Antiquité. Au XVIIème siècle, elle est déjà bien installée, grâce notamment à Molière et à ses pièces très populaires. La comédie vise à faire rire ou sourire le spectateur afin de le divertir.Au XVIIIème siècle, Marivaux publie plusieurs pièces qui explorent les sentiments amoureux et qui développent une psychologie amoureuse. Ce procédé permet de faire comprendre

effroyable.OCTAVE. – Un vide que je ne saurais exprimer, et que je communique en vain à cette large coupe. Le carillon des vêpres m’a fendu le crâne pour toute l’après-dînée.Marianne se moque d’Octave et le taquine. On sent un amour naissant. C’est le marivaudage

elle. Ainsi, le retour et le trouble manifeste de celui-ci la comblent de joie. Elle sait qu’il l’aime pour elle-même, sans considération sociale, mais continue pourtant à le mettre à l’épreuve pour avoir le monopole du triomphe amoureux: c’est le marivaudage. Il montre un théâtre de la cruauté puisque même amoureux, les personnages continuent de se faire souffrir. L’issue sera toutefois heureuse. Marivaux veut montrer combien est difficile le chemin qui mène jusqu’au bonheur partagé. La dernière réplique

pour certaines un grand succès populaire : La Surprise de l'amour en 1722, La Double inconstance en 1723 et Les Fausses confidences en sont quelques exemples. Il y est le plus souvent question d'amours légères, ce que l'on appellera plus tard le "marivaudage". Cependant, à cette apparente légèreté s'ajoute dans ses pièces une subtile critique des inégalités sociales. Parallèlement à sa carrière de dramaturge, Marivaux travaille dans la banque puis comme journaliste au Spectateur français

rythme haletant  sensibilité du personne  l.20-22, l.28-29 + elle dit que Dorante n’a aucune chance avec elle (repris plus tard par Dorante) Répétition de la question l.12-13, l.60-62  remet en cause l’adieu < XVIIème siècle bienséance  marivaudage cœur jeune, qui s’ignore. Dévoilement du cœur de Silvia : Tutoiement (instauré par Mario, I, 6) Apartés  ironie dramatique (décalage entre ce que le personnage et ce que le public sait : le public sait plus que les personnes = forme de complicité)

Araminte qui tente de persuader le comte que la boite est lui, acte II scène 9, deviennent comique. Dernièrement le comique est créé grâce au marivaudage (le stratagème théâtrale de Marivaux). La prise de conscience tardive de l’amour, un élément de cette écriture, crée une frustration chez l’audience produisant un certain comique. Mais surtout le marivaudage avec ses ruses du langage crée un double discours comme dans par exemple dans la scène de la lettre acte II scène 13. Bien que la lettre s'adresse