Marizibill

textes modernes tels que "Zone" dans lesquels il décrit les réalités les plus neuves ou les plus matérielles du début du XXème (hangars de Port-Aviation, publicités et sténodactylographes...), et des textes plus "traditionnels" dans leur structure ( "Marizibill" par exemple est formé de trois quatrains et de rimes embrassées). Il renouvelle aussi la poésie par l'utilisation d'un vocabulaire peu commun, manifestant un goût pour les mots rares (“pihis”, “hématidroses”). Il célèbre ainsi les aspects

Dissertation Alcools : dans quelle mesure le recueil Alcools de Guillaume Apollinaire est-il en rupture avec la tradition poétique ?Alcools, sous-titré « poèmes 1898-1913 » sur la première édition, est un recueil de poèmes écrit par Guillaume Apollinaire. Il est un poète, journaliste, critique d’art, théoricien, conteur et dramaturge. Il publie son recueil chez Mercure France en avril 1913. Alcools regroupe 71 poèmes, écrit entre 1898 et 1912, durant la Belle

l’importance de la peinture, de l’art (« Les colchiques », « Palais », « Crépuscule ») ; l’évocation de femmes par leur nom (« Annie », « Clotilde », « Marie », « Rosemonde ») ; la nature d’étranger et de marginal (« Le voyageur », « La porte », « Marizibill », « Saltimbanques », « Le larron », « La tzigane », « L’ermite », « L’émigrant de Landor Road ») ; mythes et légendes antiques ou médiévales (« Salomé », « Merlin et la vieille femme », « Le vent nocturne », « Lul de Faltenin », « La maison

1 Portrait d’Apollinaire, pour servir à l’étude d’ AlcoolsLe 25 août 1880 naît à Rome Wilhelm Albert Wladimir Alexandre Apollinaire Kostrowitzky. Sa mère est Angelica de Kostrowitzky, fille d’Apollinaire Kostrowitzky, officier polonais dans l’armée russe. Que faisait à Rome cette jeune fille de l’aristocratie polonaise ? Elle avait été séduite par un officier italien et s’était enfuie de chez elle pour le rejoindre. Il a très vite disparu de sa vie. Elle a pu rester à Rome

Apollinaire montre son envie de faire son introspection. Il va alors décrire par un jeu de miroirs son identité, ses 5 sens et sa construction par les autres car le cortège de ceux qu’il aime apporte les morceaux de son corps, Orphée réparé. -Marizibill : portrait d’une prostituée de Cologne, ramenée d ‘un bordel de Shanghai par un -maquereau juif. Nom emprunté au folklore allemand. -Le voyageur : le poète aborde de façon lyrique le voyage avec une série de photographies

section recueil : « Nuit rhénane », « Mai », « La synagogue », « Les cloches », « La loreley », « Schinderhannes », « Rhénane d’automne », « Les sapins », « Les femmes » • « La maison des morts », « Automne malade », « Les colchiques », « Marizibill », « Saltimbanques », « Le vent nocturne », « La tzigane », « Automne ». Les premiers appartiennent à ce cycle car ils font allusion d’une manière ou d’une autre au Rhin, et parce qu’ils ont été écrits durant la période allemande d’Apollinaire

L’Emigrant de Landor road, la Dame, Mai, et tous les poèmes d’inspiration rhénane), le cycle de Marie (Zone, le Pont Mirabeau, Marie, Cors de chasse), le cycle des poèmes élégiaques (la maison des morts, Automne malade, les colchiques, Crépuscule, marizibill Saltimbanques, Le Vent nocturne, La Tzigane, Automne), Les Rhénanes (suite de 9 poèmes: « Nuit rhénane » jusqu’à « Les Femmes »), les arts poétiques (le Brasier, Cortège, Vendémiaire, Zone)III- Le thèmes du recueilLa mort, l’automne, la fuite du

existence, on peut voir une architecture cubiste qui joue volontairement sur un éclatement et une discontinuité des périodes, des expériences et des points de vue. On remarque un certain nombre de thèmes :  les femmes (« Annie », «  Clotilde », « Marizibill », «  Marie », « Rosemonde »), les voyages (« Le Voyageur », « Saltimbanques », « La Tzigane », « L'Émigrant du Landor Road », « Rhénanes ») ; les légendes et les mythes (« Salomé », « Merlin et la vieille femme », « L'Ermite », « La Loreley »)

pourvoyeurs de boissons : des «tavernes» ("Zone"), des «cafés» (“La chanson du mal-aimé”), des brasseries («Beaucoup entraient dans les brasseries» ["La maison des morts"] - «Elle [...] buvait lasse des trottoirs / Très tard dans les brasseries borgnes» ["Marizibill"]), des auberges (celle du "Voyageur" est «triste» et celles des "Saltimbanques" sont «grises»). D'un symbolisme multiple, que le pluriel du titre élargit encore, l'alcool désigne l'universelle soif du poète, le paroxysme de ses désirs : - «Je

pourvoyeurs de boissons : des «tavernes» ("Zone"), des «cafés» (“La chanson du mal-aimé”), des brasseries («Beaucoup entraient dans les brasseries» ["La maison des morts"] - «Elle [...] buvait lasse des trottoirs / Très tard dans les brasseries borgnes» ["Marizibill"]), des auberges (celle du "Voyageur" est «triste» et celles des "Saltimbanques" sont «grises»). D'un symbolisme multiple, que le pluriel du titre élargit encore, l'alcool désigne l'universelle soif du poète, le paroxysme de ses désirs : - «Je buvais