Marquis De Sade

pleurer et met en avant des valeurs morales et les comédies italiennes sont de retour, elles cherchent à faire rire avec des masques, des costumes et des personnages types. La littérature libertine se développe avec des grands noms comme Marquis de Sade («Justice») ou Laclos («Les liaisons dangereuses»). Cette idée de plaisir, de sensualité s’imprègne dans l’art du XVIIIe, comme en témoigne le style rococo. En effet, à l’apparition de ce style, le mobilier connu des couleurs joyeuses, des formes

interprétations, le sexe masculin ; d'autant que sa position et son orientation dans le dessin peuvent évoquer explicitement une relation d'ordre charnel. Ainsi, le dessin "La Couture" ferait écho aux nombreux autres dessins ou textes glorifiant Sade (le marquis est évoqué dans la partie éponyme), ou le sadisme en général, à l'instar de "Pouvoir", ou encore d'un autre diptyque évoquant la couture : "Le Sablier compte fils". c. Sexe et mort : le Sablier compte fils En effet, dans le dessin "Le Sablier

personnages aussi variés que Panurge, Des Esseintes, Julien Sorel, Moll Flanders, Don Quichotte… Autant de vies, autant d’actions rapportées par les écrivains. Le roman n’a pas de contraintes, pas d’obligations morales. Dans le cas inverse, le Marquis de Sade aurait-il pu écrire, en toute impunité, les histoires des sœurs antagonistes Justine et Juliette, et ce, sans subir aussitôt l’autodafé ? « La morale du roman, c’est son amoralité », écrit Kundera dans L’Art du Roman. Ce sont précisément cette

protéger l'humain naturel. Humain est divin sont séparé ainsi que cité des humains et royaume de dieu. La première pierre de la Laïcité était posée, pourtant la révolution ne suivit pas les Jean Meslier, Morelly, l'abbé de Mably, Condorcet, le marquis de Sade qui appelaient à une révolution radicale emportant séparation voire abolition de l'état et des religions. Elle opéra certes une rupture décisive en nationalisant les biens du clergé, en supprimant les ordres et vœux religieux, en laïcisant

en vain que les lois veulent rétablir l’ordre et ramener les hommes à la vertu : trop vicieuses pour entreprendre, trop imbéciles pour y réussir, elles écarteront un instant du chemin battu, mais elles ne le feront jamais quitter » disait le marquis de Sade. B. L’inflation législative, facteur de dévalorisation de la loi La loi est supposée être « l’expression de la volonté générale » selon la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (Article 6). Cependant la loi s’effrite, du fait

l'ironie. Cherchant son bonheur partout, il avance, il accepte ce monde égoïste. C'est une véritable leçon de vie que La Fontaine nous offre : quand on n'a que la souffrance à offrir en partage, il faut l'accepter et y trouver son plaisir. Le Marquis de Sade n'est pas loin, et La Fontaine, dans cet élan visionnaire qui parcourt toute cette fable, s'en fait le précurseur. L'isotopie de la souffrance est alors à relire différemment, non plus comme une dénonciation, mais comme un véritable hymne à la

surréaliste. Il est attaché au monde moderne, à la ville et il entame dans sa poésie une période symboliste. (cf. « L’émigrant de Landor Road »). Il travaille à la bibliothèque nationale, notamment dans son « enfer » et contribue à faire connaître le marquis de Sade. Il est pendant quelques jours emprisonné à la Santé car on le soupçonne d’avoir participé au vol de la Joconde. Malgré la brièveté du séjour et sa relaxe, il en garde un profond traumatisme (cf. Poèmes « A la Santé » à la fin d’Alcools). En 1913

lecteur face à ce dilemme. En revanche, dans de nombreuses nouvelles, le narrateur adopte un ton moqueur et sarcastique qui reflète le « sadisme » de l’écrivain pour ses personnages. En effet, Maupassant partageait beaucoup de la philosophie du marquis de Sade, lequel pensait aussi que la vie, l’existence est méchante et cruelle, et que l‘humanité ne fait que reproduire cette réalité dans son comportement . Comme lui, Maupassant pouvait marquer une grande complaisance à faire souffrir ses personnages

induit une recherche de tous les plaisirs indépendamment de leurs conséquences sur le plan moral puisque seul le bonheur personnel compte. Le plaisir en tant que principe supérieur est totalement libre et ne doit en aucun cas être régulé. Le Marquis de Sade quant à lui prolonge cette pensée en affirmant que seul les principes de la nature (en tant que moteur du monde) doivent être suivit ainsi il aboli les préceptes du bien et du mal et loue les plaisirs immoraux issu de l’égoïsme ou de la destruction

entre ces deux extrêmes ? La tâche artistique du romancier n’est-elle pas de transformer le quotidien en singularité ? Même lorsqu’il peint la banalité, son écriture lui permet de la transfigurer en une « destinée singulière », selon les mots du marquis de Sade [III]. I. Intérêts du héros de roman au destin extraordinaire 1. Par son origine l’univers romanesque est souvent « fabuleux » Le roman est héritier de l’épopée, aux héros exceptionnels (Odyssée, Iliade ; romans de chevalerie). Les origines