Marquise De Cibo

important dans la pièce, est personnifiée par Salviati, l’ancêtre présumé de Musset.   Scène 3 : Chez le marquis Cibo Le marquis Cibo quitte Florence pour se rendre sur ses terres, à la campagne. Il fait des adieux émus à sa femme. Après son départ, le cardinal Cibo, le beau-frère de la marquise, méprisant cette scène d’adieu, évoque le mariage de la fille Nasi. La marquise regrette que le duc se soit déguisé en religieuse, ridiculisant ainsi l'église. Elle avoue également au cardinal ses convictions

qui part au galop. Scène III : LE MARQUIS ET LA MARQUISE CIBO, ASCIANO, LE CARDINAL CIBO Le marquis s'apprête à partir en Toscane, à Massa, sur les terres de sa femme. La marquise pleure mais le cardinal, frère du marquis, soupçonne une émotion feinte. Asciano, leur fils, sort accompagné de son père laissant seuls la marquise et le cardinal. Ils évoquent le costume outrageant de nonne qu'avait mis le duc la veille au bal des Nasi. La marquise sort et Agnolo, un page remet au cardinal, non sans

femmes dans l’œuvre de Musset, qui sont tantôt figures d’innocence, tantôt figures de dépravation. Nous retrouvons principalement les personnages de Louise Strozzi, la marquise de Cibo, Catherine, Marie et la jeune sœur de Maffio. Certaines de celles-ci ont pour rôle de représenter l’innocence, comme c’est le cas de la marquise de Cibo, une républicaine, aimant son mari. Elle finit par céder aux avances du Duc Alexandre de Médicis pour tenter de l’influencer vers une réconciliation avec les républicains

de l'acte II, dès l'arrivée de plusieurs hommes venant s'adresser à Lorenzo, Marie et Catherine qui discutaient avec Lorenzo s'effacent tout de suite de la scène en quittant la pièce, comme soumises et inutiles au reste de la conversation. La Marquise Cibo notamment représente le côté "inutile" de la femme dans la pièce puisque même si elle essaye de parvenir à ses fins en se rapprochant du Duc et qu'elle souhaite renverser la République, elle échoue et ne possède aucun impact. Les femmes sont

grecque, se voue à la restauration de la République. Tâche difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis , règne sur Florence en tyran avec l'appui du Saint-Empire et du pape2 ; une garnison allemande assure sa protection ; le cardinal Cibo, qui défend à la fois les intérêts de Charles Quint et ceux du pontife romain, est son plus ferme soutien. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche, afin de pouvoir libérer Florence de ce tyran :

ne se souciant à aucun moment du bien public. Sa fonction apparaît comme vidée de son sens : uniquement préoccupé de son plaisir personnel, il lui suffit, pour que les affaires tournent, de voir rentrer les impôts. C'est pourquoi il fait taire la marquise lorsqu'elle lui parle de politique. Autour du duc, incarnation d'une figure souveraine que la Révolution de 1789 a désacralisée, gravitent selon autant de logiques différentes qui commandent un triple entrelacs d'intrigues, les autres personnages

I. RESUME DE LA PIECE II. ANALYSE DES PRINCIPAUX PERSONNAGES – Lorenzo/ Lorenzaccio – Un personnage directement inspiré de la réalité – Un personnage énigmatique – Le Duc Alexandre de Médicis – Le Cardinal Cibo – Philippe III. AXES DE LECTURE DE LA PIECE – Lorenzaccio, un drame romantique – Le contexte historique 1) RESUME DE LA PIECE Acte I La pièce s’ouvre sur le carnaval de la ville de Florence, en Italie. C’est la nuit

le veut la tradition dans le théâtre du XIXème siècle. Malgré cela, les femmes apparaissent régulièrement sur scène, Marie et Catherine sont présentes aux actes I.I.III.IV, quant à Louise Strozzi, ces apparitions se font aux actes I.II.III, la marquise Cibo jouera son rôle aux actes I.II.III et IV. De cet examen, il ressort que les femmes sont absentes de l’acte V comme s’il était évident qu’elles ne pouvaient jouer aucun rôle politique à la mort du duc. Enfin, un rôle dramatique ne se résume pas

autant moins rigoureusement façonnée. C’est en réalité le tissu d’intrigues qui compose la pièce, intrigues au nombre de trois : l’intrigue Cibo, l’opposition républicaine, et ce que l’on pourrait appeler Lorenzo et son double. Ces trois intrigues ont la particularité d’être doubles. • Ainsi, il existe deux intrigues Cibo, étroitement liées. D’une part, la marquise, bien qu’il existe un flou sur ses véritables motivations, a pour but de faire changer le duc, d’en faire un républicain convaincu en

montre qu'ils n'ont aucun respect pour les choses d'ordre religieuse. La marquise Cibo en est elle-même choquée (p53 l.65) «  nous sommes dans un triste temps pour toutes choses saintes! », (p 54 l.70) « cela m'a révoltée » 4) Dans la scène 3 de l'acte I, le Cardinal Cibo intercepte une lettre adressé a sa belle-sœur la Marquise Cibo épouse du frère du Cardinal. Dans cette lettre le duc montre son impatience a la Marquise afin qu'elle lui cède : (p.55 l. 108) « Ou vous serez à moi, ou vous aurez