Marquise De Cibo

I. Leur importance dramatique  Elles sont placées après les rôles secondaires –après les anonymes- dans les didascalies. Pourtant, elles sont présentes régulièrement sur scène. Catherine, par exemple, a même un monologue (V, 4), et la Marquise Cibo est présentes dans les quatre premiers actes. Il n’y a que dans l’acte V que l’on ne trouve aucune femme ayant un véritable rôle. Cet acte est consacré à la politique, c’est pourquoi les femmes ne peuvent y être présentes.  Les femmes parlent

apparaît en arrière-plan (cf.I,2) - Lorenzo est un héros parce qu’il sait mener à bien son action, contrairement à Philippe Strozzi, Pierre Strozzi ou la marquise Cibo. Chacun d’eux a différé son action en raison d’un obstacle constitué par d’autres personnages (Louise pour Strozzi, Philippe et les bannis pour Pierre, le duc et le cardinal pour la marquise), alors que Lorenzo n’agit que pour lui-même et par lui-même. Lorenzaccio, personnage antihéroïque - le portrait d’un antihéros: «ce petit corps maigre

« beau » Langage soutenuMultiplications des lieuxL’action se déroule en facette successive, + de mvt dans la pièceLe peuple devient un témoin actif, on observe tout les milieux sociaux évolué | « entrailles du pape ! » (1 ;1)16 lieux différentsIntrigue Cibo/ Intrigue salviati ;strozzi/ Intrigue Lorenzaccioles personnages de l’Orfèvre er du Marchand | Les thèmes romantiques L’Histoire ou le miroir de la société moderne La passion de la République « l’amour de la vertu et l’horreur du vice »

LORENZACCIO 1)Quel est le rôle des femmes dans la pièce? La pièce d’Alfred de Musset est assez pauvre en personnages féminins qui y figurent au nombre de quatre: Marie Soderini, Catherine Ginori, La Marquise de Cibo et Louise Strozzi. On peut remarquer que même si ces dernières semblent en retrait tout au long de l'oeuvre, elles tiennent malgré tout des rôles particuliers, et ne sont pas sans importance dans le déroulement de l'histoire. Marie Soderini est un rare personnage a voir

personnages se croisent et se dévoilent les propos les plus intimes = trop superficiel. - Mais Musset passe d’un extrême à l’autre : on ne compte pas moins de 24 lieux différents, publics (rues, places) ou privés (chambre de Lorenzo ou boudoir de la marquise Cibo). - La ville de Florence aurait pu apporter une certaine unité de lieu, mais Musset la brise dans les scènes 2 et 6 de l’acte V où l’action se déroule à Venise. - L’unité de temps est aussi inadaptée au dessein des dramaturges : comment faire

Strozzi pour coucher avec elle. Celle-ci s’en va, énervée. Le duc : tyran, débauché et brutal Scène 3 : Chez le marquis de Cibo. La marquise = Ricciarda. Marié depuis sept ans, un enfant de six ans. Le marquis de Cibo part en voyage pour se rendre sur ses terres à la campagne. Les adieux avec la marquise sont remplis de tristesse. Le cardinal ouvre le courrier de la marquise, voit une lettre « d’amour » et apprend qu’elle voit le duc Alexandre en secret. Scène 4 : Dans la cour du palais de duc

s'interposer. Scène 2 : Le lendemain matin, sortie du bal Nasi: à travers la conversation des badauds, tableau de la situation politique de Florence. Incident entre Salviati et Louise Strozzi Scène 3 : Adieux du marquis Cibo à sa femme. Restée seule avec son beau-frère, la marquise déplore l'asservissement de Florence. Le cardinal s'assure, en soudoyant un page, qu'une intrigue est ébauchée entre sa belle sœur et le duc de Florence. Scène 4 : Au palais du duc, Valori, appuyé par Sire Maurice et le

avait beaucoup d’affection. C’est pourtant ce cousin peureux qui l’assassina.   La marquise Cibo est une femme mariée. Pourtant, elle était courtisée par le duc Alexandre. Elle céda à ses avances afin d’avoir une influence sur la façon dont Alexandre dirige Florence. Mais son beau-frère le cardinal Cibo l’espionnait. Il révéla au mari de la marquise qu’elle s’était donnée au duc Alexandre. Mais finalement, le couple Cibo s’est réconcilié. Ce couple faisait souvent l’objet de railleries de la part du

de sa mort, ce n’est plus Lorenzetta, le mignon désarmé, que le duc reconnaîtra, mais bien l’homme qu’il aimait, soudain virilisé par son épée: Renzo. Ce sera d’ailleurs son dernier mot. 11 11 Le duc Alexandre Beau, brave (aux dires de la marquise), bâtard à la peau sombre et aux lèvres épaisses, le duc, comme Lorenzo, est un homme d’impatience et de mouvement. En politique, il est certes la créature du pape et de l’empereur , mais il le sait. Un Médicis, bâtard rustre, mais qui ne manque

effet, lorsque l’on évoque « l’invasion ecclésiastique », on ne peut s’empêcher de penser à la place importante que tient la religion dans Lorenzaccio avec notamment le prieur de Capoue, le commissaire apostolique et surtout le personnage du cardinal Cibo. Cette image du prêtre machiavélique est d’ailleurs récurrente au théâtre, dans la première partie du XIXe siècle. Ainsi, on remarquera l’influence importante de la religion catholique dans cette Florence de 1537. En témoignent les deux « maîtres du