Marquise De Corneille

sentiments que les poètes éprouvent pour leur dame et comment ils nous le font ressentir. Le premier poème est celui de Corneille intitulé « A la marquise », écrit en 1658. Il est écrit en rimes croisés, et la mesure du vers utilisé est l'heptasyllabe ce qui lui donne de l'originalité du à une structure rare qui nous communique une plus grande légèreté . Il était dédié à la Marquise du Parc, c'est à la lecture du poème que l'on comprend l'histoire qui se trame entre eux. On ressent un sentiment d'amertume

de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Magdeleine de Scudéry. En 1660, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l’oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l’âge de 21

qui est pourtant impossible. L'extrait que nous étudions ici est l'incipit de cette œuvre : le lecteur rencontre le livre et vit la première rencontre entre Aurélien et Bérénice. C'est une réécriture de Bérénice écrit par Corneille en 1670 et de Tite et Bérénice écrit par Corneille (Titus, fils de Vespasia vit une rencontre amoureuse réciproque entre lui et Bérénice, alors reine de Palestine. Titus la ramène à Rome mais cependant un empereur ne pouvait pas épouser un roi. Titus est donc confronté à

I/ l’âge d’or du salon de conversation à travers deux exemples : 1) L’Hôtel de Rambouillet : qu’y voit-on ? qu’y fait-on ? Ce lieu se situe à Paris rue st Thomas du Louvre et fut édifié à la demande de la marquise de Rambouillet vers 1604 d’où son nom. La marquise de Rambouillet ex Catherine de Vivonne, épousa en 1600 le marquis de Rambouillet. Cette femme était une italienne mondaine mais fragile médicalement et puisque les trajets à la cour était peu compatible avec sa santé, elle

grecque. (Théâtre) Action d’apprendre par cœur un rôle. On dit plutôt aujourd'hui étudier un rôle. Il ne lui est rien arrivé que je ne lui aie prédit à elle-même, en lui disant adieu, quand je sus l’étude qu’elle faisait de ce rôle. — (Pierre Corneille, Lett. à l’abbé de Pure, 12 mars 1659.) (Par métonymie) Lieu de ce travail d’apprentissage, de ce travail intellectuel ; en particulier : Lieu où l’on réunit les élèves pour étudier leurs leçons et faire leurs devoirs. Synonyme : salle d’étude

cela une fois par semaine. Dans les salons précieux, hôte et invités jouaient à des jeux de société, rédigeaient des poèmes, parlaient de sciences, de grammaire, de philosophie ou même d’amour.       Le premier salon reconnu fut celui de la marquise de Rambouillet en 1608, appelé "chambre bleue". Catherine de Rambouillet (1588-1665) qui était passionnée par les lettres, les arts et l’histoire, a décidé de tenir son salon dans son hôtel parisien, l’hôtel Rambouillet, situé dans le quartier du

forme, par opposition à « auteur ». Avec à peu près 1 500 livres par an, un auteur gratifié au XVIIe siècle, peut tout juste se nourrir. Seuls s’en tirent ceux qui savent utiliser à la fois ou successivement l’ensemble des instances de l’époque, les Corneille (fils d’avocat du roi), Racine (fils du procureur au baillage), Saint-Amant( fils de marchand) et Scarron (fils de magistrat), tout en cherchant à obtenir le maximum de revenus directs de leurs écrits. Les écrivains au sens étroit sont d’abord des

l’Hôtel du Marais => lieu des tragédies de Corneille. Cette rivalité aboutira à la création de la Comédie Française, où le public se tient assis et est hiérarchisé. Il y aura des enjeux avec les comédiens que les troupes se disputent. Andromaque est jouée dans la troupe de l’Hôtel du Marais. Cette pièce fait un succès grâce au talent de la Marquise du Parc, débauchée de la troupe de Molière. 1670 => préface de Britannicus, où Racine insulte Corneille. Les rivaux choisiront les mêmes sujets (Britannicus

théâtre a besoin de se consolider, d’être unifié d’autant que le théâtre des années 1650 subit une crise : un grand dramaturge surtout tragique meurt (Tristan l’Hermite), beaucoup de théâtre ferment. C’est précisément le moment où d’Aubignac et Corneille s’affrontent pour définir le théâtre (voir le cours sur la tragédie). Et c’est une période pendant laquelle la comédie domine la tragédie (au moins jusqu’en 1656). On avait d’ailleurs déjà commencé à réfléchir sur ces règles dès 1623 et le théâtre

Malleville Saint-Amant, Oeuvres 1ère édition française des tables rudolphines de Kepler 1630 Journée des dupes (Richelieu triomphe de Marie de Médicis) Nicolas Faret, L'Honnête Homme ou l'Art de Plaire à la cour - Pierre Corneille, Clitandre - François de Malherbe, Oeuvres 1631 Intrigues de Gaston d'Orléans, frère du roi (1631-1642) - Theophraste Renaudot : fondation de La Gazette 1633 Jean de Rotrou, Les Occasions perdues 1634 Alliance franco-suédoise