Mathieu Kassovitz

le papillon évite de justesse de boire la tasse grâce aux brios de ses interprètes et les touches de peinture de son réalisateur Julian Schnabel. Cette biographie romancée adaptée du roman du même nom s'inspire de la vie de Jean-Dominique Bauby (Mathieu Amalric), le rédacteur en chef du magazine de mode Elle. Après un accident vasculaire cérébral et un coma de quelques semaines, il se réveille à l'hôpital, sans l'usage de son corps et de la parole. Son œil gauche et sa raison ne sont toutefois pas

du Diable, au large de la Guyane. Le 1er juillet 1895, le commandant Picquart, ancien professeur à l'école de guerre, officier d'État-major, est nommé à la tête du service des renseignements du ministère de la Guerre. Inquiets des entreprises de Mathieu Dreyfus et de Bernard Lazare, les chefs d'État-major chargent Picquart de continuer l'enquête menée sur Alfred Dreyfus. En Mars-septembre 1896, une carte-télégramme (le « petit bleu »), déchirée en plus de trente morceaux, émanant de l’attaché militaire

en juillet 1897 le respecté président du Sénat qui fait savoir, trois mois plus tard, qu'il a acquis la conviction de l'innocence de Dreyfus, et qui en persuade également Georges Clemenceau, ancien député et alors simple journaliste. Le même mois, Mathieu Dreyfus porte plainte auprès du ministère de la Guerre contre Walsin-Esterházy. Alors que le cercle des dreyfusards s'élargit, deux événements quasi simultanés donnent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : 1) Esterházy est acquitté

s'aggravent : il est mis à la double boucle, supplice l’obligeant à rester sur son lit, immobile, les chevilles entravées. C-La découverte du vrai coupable Le vrai coupable de la trahison est découvert par hasard de deux manières distinctes ; par Mathieu Dreyfus d'une part, en recueillant la dénonciation du banquier Castro, et par le SR d'autre part, à la suite d'une enquête. Le colonel Sandherr étant tombé malade, le lieutenant-colonel Georges Picquart est affecté à la tête du SR en juillet 1895

perpétuité pour trahison et déporté sur l'île du Diable. À cette date, l'opinion comme la classe politique française sont unanimement défavorables à Dreyfus. Certaine de l'incohérence de cette condamnation, la famille du capitaine, derrière son frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy

fer , il parvient à résister grâce au soutien de sa famille et à sa foi en la justice. 4 LES PREMIERS DEFENSEURS DE DREYFUS MATHIEU DREYFUS / LUCIE DREYFUS / BERNARD LAZARE Mathieu Dreyfus sera le plus fervent défenseur de son frère. Bernard Lazare est un des premiers à prendre la défense d'Alfred Dreyfus,et a demander la révision du procès,convaincu par Mathieu de l'innocence de son frère, il publie en novembre 1896 une brochure «Une erreur judiciaire, la vérité sur l'affaire Dreyfus

d'espionnage initiale, c'est le quotidien antisémite La Libre Parole, qui déclare, le 29 octobre 1894, l'arrestation d'un officier juif et qui fait campagne pour sa condamnation. Pour la relance du dossier, le 15 novembre 1897, c'est dans Le Figaro que Mathieu Dreyfus porte ses accusations contre le commandant Esterhazy. L'affaire devient entièrement politique quand L'Aurore publie, «J'accuse !». Sa diffusion à 300 000 exemplaires, le 13 janvier 1898, puis les deux procès faits à l'écrivain divisent les

innés, les joueurs se trouvent facilement, cependant, un gros coup de mou se fait ressentir en fin de première mi-temps. Ce coup de mou qui révèle d'importantes porosités au sein de la défense tricolore, Abidal est aux abonnés absents ce soir et Mathieu Koscienly ne semble pas tout a fais remis de sa légère blessure. La seule certitude dans le secteur défensif est le gardien, notre Hugo national qui a sorti d'une façon peu académique, une belle contre attaque Finlandaise. En conclusion un début de

Jean-Dominique Bauby y décrit sa nouvelle condition d'emmuré vivant suite à un accident vasculaire cérébral. Ce livre a été dicté par le clignement de sa paupière gauche, lettre par lettre, à un tiers locuteur. Personnages : Jean-Dominique Bauby, joué par Mathieu Amalric, est rédacteur en chef pour le magazine ELLE et est père de trois enfants, avant l’accident c’est un homme infidèle, qui ne s’occupe plus beaucoup de ses enfants et ne vit que pour son métier. Son ex-femme Céline, jouée par Emmanuelle Seigner

défenseur de Dreyfus, il est écrivain, journaliste et anarchiste, de plus il est de confession juive. En 1898, Georges Picquart, chef de l’espionnage français refuse d’accabler Dreyfus et demande la révision du procès. Lucie l’épouse de Dreyfus, et Mathieu Dreyfus se battent pour montrer son innocence. Tout au long de sa captivité Lucie soutient moralement son mari. C) Émile Zola : La libération : L’affaire Dreyfus a attiré beaucoup d’intellectuels comme Émile Zola ou Manuel Baudoin. Émile Zola