Mathilde De La Mole

soupçons et finit par l’apprendre. Julien est chassé de Verrières et part au séminaire. Il s’y sent malheureux. Grâce à l’abbé Pirard, il monte une fois de plus sur l’échelle sociale et devient, à Paris, le secrétaire du marquis de la Mole. C’est alors que Mathilde, sa fille, s’éprend de lui. Il se fait anoblir par le marquis juste avant le mariage. Une lettre de Mme de Rénal le dénonce. Il revient donc a Verrières pour la tuer. Condamné a mort, Julien se rend compte qu'il n'a jamais cessé d'aimer

amoureuse du jeune homme, finissent par éveiller des soupçons. Pour faire taire les rumeurs, Julien doit quitter son amante et sa position. Grâce à ses talents brillants au séminaire, Julien obtient une place de secrétaire à Paris auprès du marquis de la Mole. De son vrai nom Henri Beyle, Stendhal est né à Grenoble en 1783. Il est en particulier l'auteur du Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme, qui font de lui un des grands romanciers français du XIXe siècle. Il grandit à Grenoble dans une

s’agit de la conquête de Mathilde de la Mole, jeune fille froide issue de la noblesse parisienne cherchant à échapper à l’ennui. Dès la première phrase, la tonalité est donnée: « Il fit une reconnaissance militaire et fort exact ». On observe la présence du champ lexical de la guerre : la conquête de Mathilde est loin d’être un plaisir, c’est un devoir « Il s’agit de mon honneur » et il la voit comme un ennemi à abattre : en effet, pour lui la conquête de Mathilde de la Mole est une revanche social

c’est-à-dire qu’il en sait plus que son héros, connaît ses faits et gestes, ses pensées, mais aussi ceux des autres personnages. Le rouge et le noir est composé d’un personnage principale, Julien et de personnages secondaire comme Mme rénal et Mathilde. Julien Sorel est privilégié par le narrateur qui a plusieurs reprise le désigne par l’expression « notre héro ». Il est décrit par l’auteur comme un jeune homme de 18 ans (au début de l’histoire) pale, faible en apparence avec des traits irréguliers

se jeta à genoux. Le souvenir de Boniface de La Mole et de Marguerite de Navarre lui donna sans doute un courage surhumain. Ses mains tremblantes ouvrirent le manteau. Fouqué détourna les yeux. Il entendit Mathilde marcher avec précipitation dans la chambre. Elle allumait plusieurs bougies. Lorsque Fouqué eut la force de la regarder, elle avait placé sur une petite table de marbre, devant elle, la tête de Julien, et la baisait au front... Mathilde suivit son amant jusqu'au tombeau qu'il s'était

armes. C'est sa première passion pour une femme, Madame de Rênal, qui va permettre à Julien Sorel de commencer son ascension sociale. C'est son amour pour une autre, Mathilde de la Mole qui le fera atteindre son but avant de se faire condamner à mort pour avoir tiré sur son ancienne maîtresse qui l'avait empêché d'épouser Mathilde de la Mole. Basé sur un fait réel et compte tenu de son auteur, ce roman est un roman réaliste. Pourtant, l'amour étant au cœur du récit, il peut aussi être perçu comme un roman

madame de rénal, plus âgée que lui, femme naïve du maire chez qui il est engagé comme précepteur et avec qui il vivra un amour passionné et tendre. Puis, dans la seconde partie, il vivra un amour orgueilleux et fougueux avec Mathilde de la Mole, fille du marquis de la Mole. Finalement, ce fol amour et ce désir d'ascension le mèneront jusqu'au crime, et finalement à son exécution. Pour expliquer la vie d'un jeune homme à cette époque, nous verrons dans une première partie la peinture de la société

prend sous son aile. Il lui propose de devenir secrétaire de Mr de La Mole, Marquis à Paris, au faubourg de saint Germain. Une nouvelle étape attend Julien, l’étape de son parcours dans l’Aristocratie Parisienne. Julien se distingue rapidement dans ce nouveau milieu par sa remarquable intelligence et par sa personnalité qui impose respect et admiration. Il fait la connaissance de la jeune et belle Mathilde fille de Marquis de La Mole, qui malgré les innombrables prétendants de son rang, remarque cet

chirurgien major qui lui lège sa légion d’honneur, ses livres et sa passion pour Napoléon. Le second, plus consistant comme personnage est le curé Chélan qui lui sert de premier père substitutif avant l’abbé Pirard. Après ce dernier, c’est le marquis de la Mole qui, malgré la distance du milieu entre lui et Julien, sert de professeur au jeune homme dans le monde aristocratique => symboliser le décalage entre les désirs du héros et ce qu’il obtient finalement. Le héros, plongé dans le monde romanesque

ensuite engagé comme secrétaire chez le Marquis de La Mole. Il s’éprend très vite de la fille du Marquis, Mathilde de La Mole. Lors des préparatifs du mariage avec Mathilde, Mme de Rênal envoie une lettre au père de la future mariée afin de dénoncer les intentions de Julien. Ce jeune homme devient fou de rage et part à Verrières dans le but de tuer sa première maitresse par balles. En punition de cet acte, il sera jugé, condamné, et exécuté. Mathilde enterrera elle-même la tête de son bien aimé vers