Mathó

Mercenaires de violents reproches. Puis, s’accompagnant de sa lyre, elle chante « les aventures de Melkarth, dieu des Sidoniens et père de sa famille ». Les barbars, stupéfaits, l’écoutent « la bouche ouverte, en allongeant la tête », et le chef lybien Mâtho comme le chef numide Narr’Havas tombent amoureux d’elle. Salammbô a grandi « dans les abstinences, les jeûnes et les purifications », consumée d,ardeur pour les choses religieuses. La réservant pour quelque alliance politique, son père a refusé d’en

L'un d'entre eux, Mâtho le Libyen, réussit à s'introduire dans le temple de la ville, et à voler le voile sacré de la déesse lunaire Tanit dont dépend, croit-on, le destin de la ville. Pour se sauver, Carthage fait appel à Hamilcar, mais après une première victoire au Macar, il est vaincu à son tour par les insurgés, rejoints par le Numide Narr'Havas. Sur les conseils du grand prêtre Schahabarim, Salammbô, la fille d'Hamilcar, se rend au camp des mercenaires et se donne à Mâtho, qui lui restitue

quand Mâtho fait la description de Salammbô « Elle n'a rien d'une autre fille des hommes! As-tu vu ses grands yeux sous ses grands sourcils, comme des soleils sous des arcs de triomphe? Rappelle-toi; quand elle a paru, tous les flambeaux ont pâli. Entre les diamants de son collier, des places sur sa poitrine resplendissaient; on sentait derrière elle comme l'odeur du temple, et quelque chose s'échappait de tout son être qui était plus suave que le vin et plus terrible que la mort. ». ici Mâtho fait

applaudissaient. Elle s'enflammait à la lueur des épées nues ; elle criait, les bras ouverts. Sa lyre tomba, elle se tut ; - et pressant son coeur à deux mains, elle resta quelques minutes les paupières closes à savourer l'agitation de tous ces hommes. Mâtho le Libyen se penchait vers elle. Involontairement elle s'en approcha, et, poussée par la reconnaissance de son orgueil, elle lui versa dans une coupe d'or un long jet de vin pour se réconcilier avec l'armée. - « Bois ! » dit-elle. Il prit la

pour le compte de Carthage se sont révoltés. L'un d'entre eux, Mâtho le Libyen, réussit à s'introduire dans le temple de la ville, et à voler le voile sacré de la déesse lunaire Tanit dont dépend, croit-on, le destin de la ville. Salammbô, la fille d'Hamilcar, se donne à Mâtho, qui lui restitue alors le voile de Tanit. Mâtho ayant saboté l'aqueduc, la ville n'a plus d'eau. La pluie ne tombera qu'après un sacrifice d'enfants Mathô, capturé, est torturé et Salammbô meurt à la vue de son supplice

avoir reçu la solde commune, les soldats se révoltent. Mâtho, un de leurs chefs, est amoureux de Salammbô. Il vole le voile sacré protecteur de Carthage de la déesse lunaire Tanit, à laquelle Salammbô voue un culte particulier. Capturé, Mâtho est livré au peuple et meurt aux pieds de Salammbô qui expire à son tour de désespoir, avant ses noces avec Nan ‘Havas. Nous constatons donc que Salammbô refuse l’amour tout au long du roman avec Mathô. De plus, nous pouvons remarquer que certains personnages

rouge, il est violet : – « une cerise à l'eau-de-vie tombée dans le feu, » disait Théo. – C'est Gustave Flaubert. Il vient de lire à haute voix, de déclamer des fragments de Salammbô : la scène du serpent, l'entrevue de la fille d'Hamilcar et de Mathô. C'est Mathô lui-même, ou plutôt c'est Frédéric-Lemaître, jouant un drame romantique. Ni ce grand artiste, ni un comique, en « l'imitant, » ne saurait donner l'idée de Flaubert lisant, vociférant, chantant son œuvre : ses yeux verts de mer lancent des éclairs

la société : par exemple, la domination des hommes sur les femmes, des adultes sur les enfants, des maîtres sur les esclaves, des eugeneis (bien-nés) sur le peuple ainsi que les valeurs de la classe dominante telles que la gloire, l’honneur, pathei mathos (enseignement par la douleur). III. Lieu de représentations et costumes Les premières représentations de tragédies eurent lieu sur l’Agora d’Athènes, c’est-à-dire le lieu de rencontre des citoyens. Au Vèmesiècle, le théâtre avait lieu en plein

est très minutieux, imprégné de l’orientalisme (voyage en Tunisie..). Roman historique (Dumas, Gautier..), écrit en 1862 se situant 3 siècle avant J-C, sous Hamilcar, père de Salammbô, raconte la révolte des mercenaires, Hamilcar fait un festin et Mathô, le chef des mercenaires tombe amoureux de Salammbô. Flaubert va essayer de rendre l’atmosphère de l’Orient. Cet extrait est une description, à travers les yeux de Salammbô. Description en 3 parties : L 1 à 12 → contraste de l’ombre et la lumière

conséquences funestes de l'amour se retrouvent également dans la fiction, car il est récurrent que les amours les plus beaux sont généralement les amours tragiques. Ainsi, l'amour impossible qui relie (au sens propre) Salammbô à Mâtho dans le livre éponyme de Flaubert ne peut les mener qu'à la souffrance et la mort. D'ailleurs, les deux personnages meurent au même moment, en se contemplant mutuellement. De même, La faute de l'abbé Mouret de Zola montre un