Matthias Grünewald

représentant la vie du Christ et des saints et placés au-dessus des autels, dans les églises au Moyen-âge et à la Renaissance. Ce triptyque composé sur le modèle des anciens artistes rappelle d’ailleurs « le retable d’Issenheim » réalisé par le peintre Matthias Grünewald. A) Qu’est-ce qui est représenté ? Ce tableau est réalisé avec une extrême précision et beaucoup de réalisme. 1- Le panneau de gauche représente la montée au front : des soldats casqués en armes, sac au dos, marchent dans la brume . Ils nous

et la Guerre Arts visuels :   Otto Dix, Triptyque de la guerre 1929 1932. Métropolis, 1928. Autoportrait en soldat,1924. La rue de Prague, Les Flandres, etc.. Otto Dix et les références aux maîtres anciens dans le Triptyque de la Guerre : Matthias Grünewald : Retable d'Issenheim 1512 1519 .  Art Spiegelman, Maus 1987 (1ere édition française)  Robert Doisneau , Barricade rue de la Huchette , photographie août 1944 Arts du Langage :   Erich Maria Remarque, A l’Ouest rien de nouveau 1928

producteurs des monstres sont des observateurs attentifs des difformités et des infirmités ; on connaît les aveugles de Bruegel, les estropiés de Bosch, le malade pustuleux qui surgit parmi les monstres dans La Tentation de Saint Antoine de Matthias Grünewald. Des angoisses diverses viennent ainsi marquer l’esthétique du monstrueux. Le monstre se nourrit de fantasmes ; il nourrit en retour des fantasmes. Si, comme Ernst, « le rôle du peintre est de cerner et de projeter ce qui se voit en

jugement dernier mais en règle générale les jugements derniers sont toujours prétextes à nous exposer les pires maux de l’humanité. N’oublions pas les retables des hospices exposant les effets du mal des ardents ou de la peste comme celui de Matthias Grünewald(1475/80-1528) (avec son Retable d’Issenheim, ou encore Goya (1746-1828) avec les scènes d’asiles d’aliénés, Gros et les Pestiférés de jaffa où les corps putrides s’exposent, et Géricault qui fait de même avec les cadavres du Radeau de

tourne vers un Christ luimême souffrant. Le Fils de Dieu est reçu dans son humanité, il est l’un de nous, confronté à misère et déchéance. L’image tragique se développe à proportion de la déréliction qui frappe les hommes. Au 16ème siècle, le sommet, Grünewald, avec le retable de 1512-1516, les ravages de la souffrance, en rapport avec les révélations de Ste Brigitte de Suède, au 14ème siècle. Le retable se situe entre expressionnisme germanique et symbolisme médiéval. A droite, la figure de Jean Baptiste

s'enchaînent de façon incohérente sur le plan chronologique. Il faut connaître par avance l'histoire racontée pour en identifier correctement les épisodes, comme en témoigne le Retable de saint Denis d'Henri Bellechose (1416). Le Retable d'Issenheim de Matthias Grünewald (1515) utilise un principe proche et devient polyptyque : les actions successives sont distinguées les unes des autres par les cadres et les différents panneaux mobiles qui composent le retable. Ce procédé n'est pas sans rappeler les cases de

producteurs des monstres sont des observateurs attentifs des difformités et des infirmités ; on connaît les aveugles de Bruegel, les estropiés de Bosch, le malade pustuleux qui surgit parmi les monstres dans La Tentation de Saint Antoine de Matthias Grünewald (2). Des angoisses diverses viennent ainsi marquer l'esthétique du monstrueux. Le monstre se nourrit de fantasmes ; il nourrit en retour des fantasmes. Si, comme Ernst, « le rôle du peintre est de cerner et de projeter ce qui se voit en lui

L'oeuvre dépasse même le contexte de la guerre 1914-18 pour montrer l'horreur de la guerre en général : ce tableau a donc une portée universelle. III-Rapprochement avec d'autres oeuvres Le retable d'Issenheim (en Alsace) peint par Matthias Grünewald au début du XVIe siècle Le Jugement Dernier de Jérôme Bosch Tres de Mayo de Goya La Seconde bataille d'Ypres de Richard Jack (bataille d'Avril-mai 1915 en Belgique) Effet d'un obus dans la nuit de Georges Scott (pour

Même question pour les triptyques. B. Le rétable d'Issenheim de Matthias Grünewald 14) Rendez vous à l'adresse suivante : écouter la présentation du rétable d'Issenheim par Olivier Py. http://videos.arte.tv/en/videos/le_retable_d_issenheim_vu_par_olivier_py-3538252.html 15) Changez d'adresse et observez des détails de ce même rétable. http://www.deliciarum.info/15/11/2008/le-retable-dissenheim-le-chef-doeuvre-de-matthias-grunenwald/ et http://www.histoire.ac-versailles.fr/old/pedagogie/issenheim/issenheim

producteurs des monstres sont des observateurs attentifs des difformités et des infirmités ; on connaît les aveugles de Bruegel, les estropiés de Bosch, le malade pustuleux qui surgit parmi les monstres dans La Tentation de Saint Antoine de Matthias Grünewald (2). Des angoisses diverses viennent ainsi marquer l'esthétique du monstrueux. Le monstre se nourrit de fantasmes ; il nourrit en retour des fantasmes. Si, comme Ernst, « le rôle du peintre est de cerner et de projeter ce qui se voit en lui