Maurice Bourgès-Maunoury

nationale). La guerre d’Algérie paraît sans issue, parce que l’armée et l’opinion publique ne s’entendent pas sur la résolution de cette question. A ce sujet, l’Assemblée nationale ne présente aucune majorité. Le gouvernement de Maurice Bourgès-Maunoury (13 juin-30 septembre 1957) tombe sur cette question. Il en est de même du gouvernement Félix Gaillard (6 novembre 1957-15 avril 1958). Pour succéder à celui-ci, le Président de la République, René Coty, pressent d’autres personnalités :

Jaurès dans son Histoire socialiste de la Révolution française, se voit consacré par certains historiens, avec l'Histoire générale du féminisme (1921) de Léon Abensour ou Les femmes pendant la Révolution (1931) de Jeanne Bouvier. En 1916, le député Maurice Barrès propose de donner le droit de vote aux veuves et mères de soldats morts durant la Grande Guerre : il intitule son projet le « suffrage des morts ». L'action suffragiste Les deux principales organisations d'orientation réformiste qui

militaire) apparaît comme la grande force politique omniprésente, participation au gouvernement et développement des structures parallèles au pouvoir d’Etat (CNR, CDL, milices..). En 1944, le GPRF ordonne le désarmement des milices, le PCF refuse mais Maurice Thorez (secrétaire du PCF, déserté en 39 en URSS) rentre et change de tactique et adopte une stratégie d’intégration dans le jeu politique. L’objectif de Staline étant de s’assurer le soutien des forces alliées, pas de créer une situation révolutionnaire

cherché dans cette histoire agitée des cycles de référence mais ce sont des repères plus pédagogiques que scientifiques : M. et A. Hauriou, J. Gicquel, G. Burdeau ou M. Duverger (cf. La constitution en France, C. Émeri et C. Bidegaray, p. 14). 1 – Maurice Duverger[3] distingue deux cycles : 1789 à 1870 et 1870 à nos jours. Le premier est marqué par une instabilité constitutionnelle causée par l’affrontement entre la légitimité monarchique qui décline et la légitimité démocratique qui tend à s’affirmer

d'Infanterie. 3 août L’Allemagne déclare la guerre à la France. Les troupes allemandes pénètrent en Belgique. 6 août Partie d’Hirson, la 11e compagnie à laquelle appartient la section du lieutenant de Gaulle arrive à Maubert-Fontaine, puis se rend à Bourg-Fidèle avant de bivouaquer aux Masures. 9 août Le lieutenant de Gaulle est à Rocroi. 13 août La 11e compagnie est en Belgique, à Ostricourt 14 août La 11e compagnie rejoint les avant-postes près de Surville ; elle reçoit l’ordre de se porter à Dinant

son gouvernement en nommant les ministres, théoriquement en fonction de la représentation respective de chacun des trois partis. De Gaulle se méfie des communistes, alors qu'ils sont arrivés en tête, et ne leur accorde que cinq ministères (même si Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, obtient le poste de vice-président du Conseil et ministre d'État). On retrouve dans le gouvernement de De Gaulle des personnalités politiques telles que Vincent Auriol (ministre d'État), Edmond Michelet (ministre

façon dont le général de Gaulle avait pris le pouvoir, ce qui leur semblait mal augurer de ce qu'il ferait de la Constitution. S'opposent encore d'anciens chefs de gouvernement, de la IIIe République comme Edouard Daladier ou de la IVe comme Maurice Bourgès-Maunoury ; contre également, Jean Baylet, directeur de la Dépêche de Toulouse. Les idées du général Qui a le plus de responsabilité dans la rédaction de la Constitution ? Le général de Gaulle évidemment (2) ; mais sur deux points importants il a cédé

Paris, L'Harmattan, 2001, 256 p. (ISBN 2747510719) * (fr) André-Patient Bokiba, Le Paratexte dans la littérature africaine francophone : Léopold Sédar Senghor et Henri Lopes, Paris, L'Harmattan, 2006, 186 p. (ISBN 2296009778) * (fr) Hervé Bourges, Léopold Sédar Senghor : lumière noire, Paris, Mengès, 2006, 183 p. (ISBN 2856204678) * (fr) Mamadou Cissé, « De l’assimilation à l’appropriation : essai de glottopolitique senghorienne », Sudlangues[18] no 8, 2007 * (fr) Sophie Courteille

diplomatique. Sur le plan moral, la guerre traumatise et divise profondément l’opinion publique (doc. 16 p. 8). Sur le plan économique, la guerre vide les caisses de l’État et fait renaître l’inflation, ce qui conduit le gouvernement de Maurice Bourgès-Maunoury, qui succède à celui de Guy Mollet, renversé en mai 1957 sur sa politique sociale et financière, à effectuer une dévaluation déguisée du franc de 20 % en août 1957. Pas plus que lui, le gouvernement de Félix Gaillard (novembre 1957-avril

personnalité susceptible d’obtenir l’investiture de l’Assemblée, après l’échec de plusieurs des autres pressentis. Après la chute du gouvernement Guy Mollet en mai 1957, une cascade de crises ministérielles se produit. Le gouvernement du radical Maurice Bourgès-Maunoury ne dure que quelques semaines précédant une crise ministérielle de 37 jours qui débouche sur l’investiture du radical Félix Gaillard après que cinq anciens présidents du Conseil eurent renoncé à constituer un gouvernement ou échoué dans leur