Mediatisation Du Football

et ainsi, de repousser à l’extrême leurs limites, parfois même au péril de leurs vies. Cette culture du « gagner à tout prix » mène parfois à des excès, voir même, des dérives qui incitent les gens à « tricher » qui peut être attribué à la sur-médiatisation du sport et à la surenchère compétitive. Il est légitime alors de se demander jusqu’où peut mener ce désir de triomphé à tout prix ? Nous présenterons à travers différentes disciplines sportives, la détermination de ces athlètes qui ont pour seul

idole (grand joueur de foot par exemple) et de prendre des produits dopants comme eux. Le sport peut aussi être précurseur de violence. Sans parler des sports de combat on peut voir énormément de violence et d’irrespect dans des sports comme le football ou le rugby. Lore de la Coupe du monde de foot en 2006, le « coup de boule » de Zidane contre Materazzi. Ce geste violent, antisportif … a été perçu comme un acte héroïque par la jeune génération. Pour les jeunes « le coupe de boule » semble devenir

propre code qui n’est pas dépendant du système politique en vigueur dans un état. Il ne pourra donc pas y avoir de tyrannie dans le sport, seules les capacités du sportif comptent. De plus, Les JO ou les compétitions mondiales (Coupe du monde de football, etc.) réunissent tous les peuples dans un esprit pacifique malgré les conflits qui peuvent exister. C’est un moyen d’oublier toutes les tensions et les peuples en guerres se rencontrent lors de ces compétitions dans un esprit de jeu et de fête.

l'unanimisme des sociétés modernes, dans lesquelles l'individu est désormais enserré dans le collectif. Enfin, l'écrivain Jean Giono, au nom d'une morale humaniste du bonheur, condamne sans ambiguïté le sport de masse en illustrant son propos par le cas du football. La conséquence de ces dérives médiatiques est qu'elles ont travesti les valeurs du sport. Certes, comme s'en justifie Jean Giono, le sport n'est pas condamnable intrinsèquement, et peut légitimement susciter un intérêt. Gustave Thibon

progressivement associé les actions de prévention et d'insertion à certains sports considérés comme incontournables, attractifs ou inévitables. En tête apparaît le football dont le succès est entretenu par la médiatisation d'une Équipe de France métissée et par la réussite de joueurs issus des quartiers ( M. Travet, L'envers du stade. Le football, la cité et l'école; Paris, L'Harmattan, 2003; Y. Gastaut ( dir.), Sport et immigration : parcours individuels, histoires collectives, Migrance, n° 22, juin 2003

Ι. L’impact socioculturel du Football. A) Le Football : vecteur d’intégration. Le Football est un moyen d’intégration sociale parce que la pratique du football peut constituer une première étape dans une démarche individuelle d’insertion. La pratique du football, étant un sport d’équipe, favorise la création de liens entre individus, une cohésion sociale, elle incite à apprendre les règles du jeu, à apprendre à gagner et à perdre, à respecter les règles sur un terrain, à respecter l’arbitre

l'insistance de l'infortune. Prendre le parti d'un équipe permet d'exister non seleument en tant que spectateur mais tout autant en acteur. Cela permet une identification, c'est-à-dire passage du "ils" au "nous". Le supportérisme exemple du football qui rassemble et passione toute les classes sociales. Le stade est un lieu de passion partagée, mais y régne une forte concurrence pour imposer les façons d'encourager. Purs spectateurs, supporters, ultras et hooligans 4 type de publics venant

exceptionnellement, autorisée. Le football, comme l’a bien souligné M .Lyazghi dans son ouvrage la « Makhzénisation du sport », était un moyen très efficace pour canaliser l’enthousiasme et la colère. C’est ce qui explique sa mise sous la tutelle des militaires. L’une des rares fois où l’on a vu des richards et des misérables la main dans la main, c’était à l’occasion de la qualification du Maroc à la finale de la CAF à Tunis. C’est dire que le football permet parfois de faire oublier

sponsors avec qui ils peuvent être partenaires. La plupart de cet argent gagner par le club va servir à payer les joueurs. Les footballeurs perçoivent ce salaire à chaque mois. Un joueur de football perçoit plusieurs sortent de primes. En plus de son salaire fixe défini au début du contrat, le football peut gagner plusieurs primes comme la prime de but, la prime de victoire, la prime d’apparition, la prime de titre. Les différences types de rémunérations Un footballeur (2014) Un footballeur

3) Les acteurs du marché sportif - Les sponsors - Les institutions - Les médias 2 II/ Le sport dans le PAF 1) Le sport à la TV, que se passe-t-il ? - Le sport à la TV aujourd’hui - Les sports rois - Quand la TV possède le football - Les clubs de football prennent l’antenne p. 40 2) Quid des autres médias? - L’affichage, l’ère du virtuel - La radio fait de la résistance - Internet veut sa part du gâteau - Le mobile, un concurrent sérieux? III/ Sport et Médias, l‘interdépendance