Meilleur des mondes possibles

la métaphysique (et de Leibniz) en + de la critique du fléau moderne Candide s’exprime comme au XVIIIe s. mais vit au XXIe s. Possibilité de mettre des dialogues (par ex. sur la métaphysique) Candide doit remettre en question  « le meilleur des mondes possibles » Techniques Faire un texte comique (humour noir) ex : Maltraiter les personnages Utiliser des personnages secondaires (Pangloss, Cunégonde) : les faire se rencontrer de manière improbable. Faire voyager Candide Les personnages morts

Rousseau, un penseur du siècle des Lumières qui est aussi son éternel rival. Mais il s’agit surtout d’une satire de l’optimisme béat et une attaque violente des philosophes Leibniz et Wolf, qui prônent l’idée que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Le héros du récit est un personnage à l’esprit simple, insouciant, naïf, voir même parfois niais, qui prend pour exemple les théories de son précepteur Pangloss (« tout langue » en grec), incarnant le philosophe optimisme. Son éducateur

éponyme de l'oeuvre est un nom bien significatif qui indique qu'à priori on a, ici, affaire à un personnage naïf, pure, innocent... "L'optimisme" est un mot d'origine latine, "optimus" signifiant "le meilleur". L'optimisme est une doctrine philosophique selon laquelle le monde est le meilleur possible. Ces deux termes, qui de plus sont couplés, montrent dore et déjà que l'oeuvre présentée sera très certainement de nature naïve, où un personnage, Candide, va pénétrer dans un monde qui va le guider

tout (sous entendu sans raison) * Métaphysico-théologo-cosmolonigologie vanité de ce savant (trop de sciences pour un seul homme) « nigo » : un imbécile qui se prend trop au sérieux * L.24-26 : passage du « meilleur des mondes possibles » à la « meilleur des baronnes possibles » : dégradation de la théorie philosophique. * L.24 : Prouve des évidences, absurdité. * L.29 : Finalisme ridiculisé par les exemples triviaux et non philosophiques. Raisonnement inversé : nez adapté aux lunettes

d'ouverture « il y avait en Westphalie » donne le ton d'emblée. On apprend ensuite que le cadre de l'action est un « château »,  « le plus beau », appartenant au « plus grand baron de la province » et à la « meilleure des baronnes possibles ». Le « meilleur des mondes possibles », en général aristocratique, est un archétype du conte traditionnel, et Voltaire utilise fortement les marques du genre. La construction d'ensemble du récit est également un archétype du conte. Tout d'abord, la situation initiale

avoir sauvé un autre homme. Vanderdendur, négociant escroc. Prococurante, homme riche et cultivé, pourtant malheureux et blasé de la vie. Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh. Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux". Candide

Pangloss, les conséquences sont les causes. Il arrive toujours à la même conclusion qui est celle du philosophe allemand Leibnitz à propos du « meilleur des mondes possibles ». Leibnitz a réussi à concilier l'existence du Mal d'un côté et celle de Dieu de l'autre. Mais Pangloss va plus loin, pour lui, tout est toujours le mieux dans « le meilleur des mondes possibles ». C'est donc une parodie de la philosophie pour Voltaire. En effet, le livre Candide permet à Voltaire de se moquer des philosophes de l'époque

imprécise : « Il y avait »  « Il était une fois ». Valeur de l’imparfait. 3) Un univers parfait : vocabulaire mélioratif, « douce, honnête, droit, bon, honneur, digne, admirablement, la meilleur des… ». Parfait, « dans le meilleur des mondes possibles ». Exagérations (avec des superlatifs), « le plus beau, la meilleur, le plus simple… ». Cet incipit reprend les caractéristiques du conte mais pour le mieux le parodier/critiquer. II- Une caricature pour critiquer la noblesse 1) Rupture avec

Dieu donc le monde n'est pas parfait, or, comme Dieu est bon, le monde qu'il a créé est forcément le meilleur possible. Cette théorie a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide13 : Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ». Le mot « possible » souligne bien le fait que les optimistes ne croient pas en la perfection du monde. La critique de

et il leur faut à tous travailler de leurs mains pour assurer leur subsistance. Le « meilleur des mondes possible » de Pangloss est peut-être là, dans cette existence, mais il se mérite par le travail que chacun fournit pour l’accomplir. Le récit s’achève sur cette célèbre citation : « Pangloss disait quelquefois à Candide : “Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans