Meilleur des mondes possibles

foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. « Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement: car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure 3 fin. Remarquez bien

1759. Il s'agit du parcours initiatique du héros éponyme, à la recherche du bonheur. Il est, chapitre après chapitre, voyage après voyage, témoin de la cruauté de la nature et des hommes, du fait que tout n'est pas « pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » Ce passage célèbre est extrait de la description de l'Eldorado, pays merveilleux et utopique (utopie = non-lieu, idéal), « qui vaut mieux que la Wesphalie » dit déjà Candide (chap. 17, l.47) isolé du reste du monde, où Candide et Cacambo

foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. « Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les

pénètre au cœur de la philosophie de Pangloss, de son discours. On y relève des superlatifs qui renvoient à la philosophie optimiste ainsi que du vocabulaire des philosophes optimistes : « Ce meilleur des mondes possibles » (l.29), « le château était le plus beau » (l.30), « Madame la meilleure des baronnes possibles » (l.31). C’est quelqu’un qui raisonne, son discours est structuré. Cette description des personnages mais aussi quelques formules nous renvoient à un conte traditionnel. II – LES

Baron, en apprenant les sentiments que Candide nourrit pour sa fille, le chasse de ses terres. Ainsi va commencer une suite interminable de malheurs qui infirmeront définitivement la devise de Pangloss (« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »), menant Candide de Westphalie en Hollande, puis à Lisbonne où il survivra au tremblement de terre de 1755, et de là aux Amériques, au merveilleux pays d’Eldorado, au Surinam, à Venise et enfin à Constantinople. Candide retrouvera Pangloss

foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles. « Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les

partie que des Lumières. Et de là à penser à Voltaire, le doyen et le plus influent des Philosophes, pour le lecteur du XVIIIème, il n'y a qu'un pas. Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh. (Chapitre 1) Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux"

répartit dans l'ensemble du texte : "droit, bon et honnête gentilhomme, Monseigneur, une très grande considération, honneur, dignité, respectable, digne, toute la bonne fois, admirablement". -Superlatifs : "le plus simple, un des plus puissants, meilleur, le plus beau, la meilleure". L'éloge devient outrancier. -Equilibre de la famille du conte : harmonie ( père/mère/fils/fille ). -Référence à la chute, au paradis perdu, à Adam et Eve chassés du paradis. Ce texte emprunte donc au conte traditionnel

Pangloss instruit mais ses enseignements n'ont aucuns sens, ils sont inutiles ; il est complètement déconnecter de la réalité. Son enseignement est faux et il ne sert à rien. Il répète toujours la même phrase « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ce qui complètement faux. Il n'arrête pas de parler d'un enseignement théorique alors que Candide évolue, Pangloss reste égal à lui-même et perdu. C'est l'exemple même du mauvais Mentor. -Au XIX ème siècle : Vautrin Vautrin est

autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin ». Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ». II – La critique de Voltaire Le sous-titre souvent oublié de Candide est « ou l’optimisme ». Cette précision souligne l’enjeu du livre : la dénonciation de cette philosophie. La théorie du « tout est bien » est celle défendue par