Melancholia Les Contemplations

10). Sa fille Adèle notait dans son Journal, à la suite d'une discussion de son père avec Auguste Vacquerie qui déconseillait l'insertion d'un poème dans le recueil : "Mon père résiste, ce poème est nécessaire à la figure qu'il veut donner aux Contemplations, d'abord des choses légères, joyeuses, lumineuses, je [Adèle transcrit directement les paroles de son père] mettrai vous savez ces vers sur cette petite fille, puis de la critique, puis de la moquerie, puis de la gaieté, le livre s'assombrira

la simplicité de la langue, Prévert dénonce la guerre considéré comme une activité naturelle et familière à l’homme. Le lyrisme pathétique peut aussi servir à dénoncer la cruauté des hommes et à toucher le lecteur comme par ex. dans « Melancholia » (Les Contemplations) où Victor Hugo cherche à réveiller la conscience de ses contemporains en stigmatisant par exemple le travail imposé aux enfants pour des motifs économiques. -D’autres genres non fictionnels comme les Essais de Montaigne peuvent se

imaginaire qui nous tire aussi de notre quotidien morose pour , l'espace de quelques minutes , oublier ce quotidien et en vivre un nouveau à travers celui que nous offre le poète. Comme nous l'offre Victor Hugo dans « Demain dès l'aube » tiré de Contemplation où il nous fait part de ses projets , de ses rêves et de ses envies enfouies : « Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. » Enfin les poèmes nous éloigne parfois radicalement du réel lorsque

sont les caractéristiques et les enjeux du lyrisme amoureux, de la Pléiade au surréalisme ? | GROUPEMENT DE TEXTES : poésie et quête amoureuse1. Ronsard, « Comme un chevreuil », Amour de Cassandre (1552) ; 2. Hugo, « Elle était déchaussée », Contemplations (1856) ; 3. Eluard, « La Courbe de tes yeux », Capitale de la douleur (1926) ; André Breton, « L’Union libre », Clair de terre (1923) - manuel jauneGroupement de textes : Corpus 1 : problématiques essentielles de la poésie : image et fonction

essentielle à la diffusion des idées et donc aux libertés d’apprendre et de penser. La variété de l’approche des causes à soutenir se retrouve aussi dans l’utilisation habile de registres différents, que l’on pense au pathétique de « Melancholia » dans Les Contemplations ou au satirique à l’œuvre dans «Fable ou Histoire» permettant au même Hugo de dénoncer les abus de Napoléon III dans Les Châtiments. Plus tôt dans le temps le jeune La Boétie dans Discours de la servitude volontaire a su haranguer le

ses habitudes afin qu'il les modifie. Victor Hugo, chef de file du romantisme et grand auteur du XIXème siècle, est connu pour ses nombreux écrits engagés. Dans son son recueil de poésies Les contemplations, il dénonce et critique sévèrement la misère, notamment le travail des enfants dans « Melancholia » ou la prostitution dans laquelle certaines femmes sont obligées de tomber afin d'élever leurs enfants. Il propose dans une lettres de « réveiller le peuple ». Nous allons nous demander au cours

sa peine. La douleur ainsi exprimée peut provenir d'un deuil, il s'agit alors de rappeler l'être aimé dans son souvenir, Le Lac de Lamartine, p. 110. De même pour Hugo qui célèbre le souvenir de sa fille Léopoldine, morte accidentellement, Les Contemplations, p.114 C- Elle favorise l'épanchement du cœur, de la tristesse voire de la douleur, et  possède donc une puissance libératrice aux yeux poète. Le Moi souffrant s'exprime : il correspond au courant romantique. -Baudelaire en est le digne représentant

qu'on assimilerait à un sommeil paisible. 3. Poème engagé. En 1856, Victor Hugo publie « Melancholia », poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. On peut observer l’exploitation des enfants de l’usine et les sentiments qu’Hugo fait naître en le lecteur, il dévoile des idées de justice et de liberté. Melancholia est avant tout un instrument de dénonciation et s’inscrit donc dans le thème de la poèsie engagée

que lui. Conclusion : Hugo critique le travail des enfants à travers une opposition de fillettes de différentes classes sociales. Le travail des enfants était une réalité de l’époque que Hugo avait aussi dénoncée dans son poème « Melancholia » (Les contemplations) en montrant que les enfants étaient malheureux (« pas un seul ne rit… »).

ouvrière. Emile ZOLA racontera dans les Rougon-Macquart, l’histoire de bourgeois et d’ouvriers au XIXème siècle. Voici un extrait qui reflète les conditions de travail des enfants à cette époque selon Victor Hugo Melancholia « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire