Ménagerie

S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, il faut que la société se venge, que la société punisse. — Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle

coqs incivils, peu galants, Toujours en noise, et turbulents, Une perdrix était nourrie. Son sexe et l'hospitalité, De la part de ces coqs, peuple à l'amour porté, Lui faisaient espérer beaucoup d’honnêteté: Ils feraient les honneurs de la ménagerie. Ce peuple cependant, fort souvent en furie, Pour la dame étrangère ayant peu de respect, Lui donnait fort souvent d'horribles coups de bec. D'abord elle en fut affligée ; Mais, sitôt qu'elle eût vu cette troupe enragée S'entre-battre elle

mortel) ; Je ne vois qu’en esprit tout ce camp de baraques, Ces tas de chapiteaux ébauchés et de fûts, Les herbes, les gros blocs verdis par l’eau des flaques, Et, brillant aux carreaux, le bric-à-brac confus. Là s’étalait jadis une ménagerie ; Là je vis, un matin, à l’heure où sous les cieux Froids et clairs le Travail s’éveille, où la voirie Pousse un sombre ouragan dans l’air silencieux, Un cygne qui s’était évadé de sa cage, Et, de ses pieds palmés frottant le pavé

Le bestiaire - 1Le bestiaire médiéval / 1 8Introduction Dans la préface de son ouvrage Bêtes et hommes dans le monde médiéval. Le bestiaire des clercs du Ve au XIIe siècle publié en 2000, Jacques Voisenet écrit à propos du bestiaire médiéval : « C’est un repoussoir, un miroir, un ennemi et un allié. C’est un instrument capital dans la quête de soi même de l’Homme, une pièce essentielle de l’humanisme médiéval ». Par cette définition, l’historien cerne les enjeux inhérents au bestiaire médiéval

– S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ?       Pas de bourreau où le geôlier suffit.       Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. » Consigne : Remplissez le tableau suivant :

de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas ! N'est pas assez hardie. Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde ! Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris, Il ferait volontiers de la terre un débris Et dans un bâillement avalerait le monde ; C'est l'ennui ! - l'œil chargé

cette peinture ne nous montre pas avec certitude la sauvagerie des lions. Cette représentation scénographique féroce peut s’expliquer par l’attrait de Delacroix pour les animaux sauvages, il exprime dans son journal 3 qu’il aime se balader à la ménagerie du jardin des plantes pour inspirer ses œuvres. Pour faire la Chasse aux lions il s’est inspiré des œuvres de Rubens comme il le retranscrit dans son journal à la date du 19 janvier 1847 : « Eléphants, rhinocéros, hippopotames, animaux étranges

Supports : Extraits du Père Goriot. En ouverture à son roman Le Père Goriot, d’abord publié en feuilleton en 1834, Balzac présente quelques personnages. Ils vivent dans la pension de famille de Madame Vauquer et semblent constituer une étrange ménagerie dont voici quelques spécimens… Texte 1 : La veuve Vauquer aide le père Goriot quand il emménage dans sa pension de famille. Ce gentilhomme bien sous tous rapport serait-il un bon parti ? «Les yeux de la veuve s'allumèrent quand elle l'aida complaisamment

et qu’on y trouve à chaque pas. » Les autres écrits de Bernardin de Saint-Pierre sont : Vœux d’un solitaire (Paris, 1789, in-12), qui tendent à concilier les principes nouveaux avec les idées anciennes ; Mémoire sur la nécessité de joindre une ménagerie au Jardin national des plantes (Ibid., 1792, in-12) ; De la Nature de la morale (1798, in-12) ; Voyage en Silésie (1807, in-12) ; la Mort de Socrate, drame, précédé d’un Essai sur les journaux (1808, in-18) ; le Café de Surate, conte satirique ;

Basilic : serpent fabuleux dont le regard était meurtrier, sauf aux femmes. Langueur : abandon, mélancolie Apothicaire : pharmacien, celui qui prépare les potions Oracle : vérité révélée par une source transcendante, une divinité, par exemple Ménagerie : lieu où l’on garde les animaux du roi Intempérance : outrance, démesure Chap. 17 Transports : manifestation de joie Cabales : complots Lice : cirque, arène Dais : tenture tendue au dessus d’un trône Les ordres : l’ensemble des