Mendèsisme

dans son livre, La République se meurt sur ses conception politique de jeune bachelier à l'époque. PMF figure pour la jeunesse dans les années 50 mais Claude Nicolet explique que dès 1959, une "certaine jeunesse" avait pris ses marques avec le mendésisme. On peut donc dire que si PMF a été une figure politique pour les jeunes c'est effectivement dans les années 50. Après bien qu'il se soit toujours senti proche des jeunes ceux-ci se sont détachés du personnage. L'autre personnalité politique

guerre froide, les communistes sont exclu du gouvernement et deviennent des opposants irréductibles. • Enfin, à l’extrême droite, le poujadisme exprime des sentiments anti parlementaires et xénophobes. 2. L’exception du mendésisme : • Pierre Mendès France, président du conseil en 1954, tente de restaurer l’autorité de l’Etat. • Très populaire, il s’attire cependant l’opposition de la majorité des députés à cause de sa politique économique et sociale, de sa politique

qu’il fait le jeu des communistes. Auriol lui fait faire un tour de piste durant l’automne 53, lors de la longue crise ministérielle. Il n’obtient pas l’investiture mais fait un discours d’investiture qui est considéré comme l’acte de naissance de mendésisme, car il prononce la phrase célèbre, « gouverner c’est choisir ». Le Monde titre que « l’échec de Mendès est un succès politique ». Laniel est finalement investi, qui signe l’intégration définitive des gaullistes. Bidault est ministre des affaires

négocie avec les nationalistes tunisiens, mais il doit faire face à l'insurrection algérienne. • L'échec de Mendès France Il est renversé par une coalition hétéroclite de mécontents, mais incarne avec ce qu'on appellera désormais le mendésisme, une force de renouveau de la vie politique.         5. La chute de la IVème République ( 1955-1958 ) • L'intermède Edgar Faure   Edgar Faure préside un gouvernement de centre-droit qui se heurte à la montée du mouvement poujadiste

c'est un populisme d'extrême droite qui rassemble des vaincus de la modernité économique, des nostalgiques de Vichy, une classe moyenne indépendante (ancienne assise de la 3ème République) : pour eux, discrédit profond du modèle républicain. - le mendésisme est né en 1955 : Après la chute de son gouvernement Mendès France, respectueux du système parlementaire et attaché au modèle républicain a invité ses partisans à rejoindre le Parti radical dont il a pris la tête. Il va tenter de fournir à la gauche

gravitèrent autour de lui. S'il s'enflamma dans les années 1950 pour la cause des peuples colonisés, ce fut non seulement par sens de la justice, mais aussi pour les beaux yeux de Robert Barrat. S'il transporta son Bloc-Notes à L'Express, ce fut par mendésisme, mais aussi parce qu'il ne refusait rien au séduisant JJSS...» Fallait-il pour autant écrire cette lettre ouverte à Cocteau après la générale de Bacchus, l'une de ses pièces. Il l'accuse de faire rire non pas au dépens de l'Eglise, ce qu'il admettrait

députés qui finiront par le renverser. Le journal L'Express va soutenir PMF, il est dirigé par Servan Schreiber et Giroud. Fondé en 1953, il deviendra un quotidien pendant l'investiture de PMF, d'où sa forte popularité. A partir de là, on parle de mendésisme. Selon PMF, « gouverner, c'est choisir ». C'est une marque de volontarisme, fin de l'immobilisme politique et des choix à faire. Des dossiers avancent avec PMF, comme celui de l'Indochine. La France est en mauvaise posture, et des négociations

puis président du conseil, il est reconnu pour sa rigueur. De 1954 à 1955 : expérience tentée par Pierre Mendés France (centre gauche), il a essayé d'inaugurer une nouvelle pratique pour éviter l'instabilité gouvernementale, on appelle cela, le mendésisme : choisir des gens de la société civile, il refuse de demander l'investiture à l'assemblée, il essaye d'inaugurer un contact direct avec le peuple (radio causeries). Il est très populaire, il est néanmoins renversé le 7 février 1955, car il ne parvient

: l’anticolonialisme et la volonté de ne pas se compromettre. S’il possède bien un art de gouverner particulier, c’est davantage un style en politique qui est retenu : celui qui ne se départit jamais de la morale. Cette méthode porte un nom : le mendésisme. Elle insiste sur une idée toujours actuelle : si difficiles soient-ils, la bonne pratique politique impose de faire des choix. Dès 1950, après une défaite militaire, PMF explique à l’Assemblée nationale que la politique française en Indochine suppose

du confit. Nommé et investi président du Conseil le 18 juin 1954 afin de régler le problème indochinois, Pierre Mendès France tente de rénover la vie politique en développant ce que les observateurs et les politistes ont réuni sous le nom de mendésisme : il s’appuie sur les jeunes générations, sur les nouvelles classes moyennes (enseignants, professions libérales, techniciens, journalistes) plutôt que sur les anciennes ; il a le soutien d’hebdomadaires tels que L’Express ou France-Observateur