Mes Aïeux

couronné, pour le moins, empereur de Trébizonde. Emporté par le plaisir singulier que lui procuraient des pensées aussi agréables, il ne songea plus qu'à se mettre son projet à exécution; Pour commencer, il nettoya une armure qui avait appartenu à ses aïeux, toute moisie et couverte de rouille, et qui gisait depuis des siècles, oubliée dans un coin. Il en fourbit les pièces et les remit en état du mieux qu'il put. Texte n°2 :Artamène ou le Grand Cyrus, Madeleine de Scudéry 1656. L'esprit de Cléomire

parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Joachim Du Bellay

parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. [pic] Étude

03 Devoir à envoyer à la correction l’étude des séquences 03 et 04. TEXTE 1 : ARTICLE « GUERRE » Guerre, c’est comme on l’a dit plus haut, un différend entre les souverains, qu’on vide par la voie des armes. Nous avons hérité de nos premiers aïeux, Dès l’enfance du monde ils se faisaient la guerre. Elle a régné depuis des siècles sur les plus légers fondements ; on l’a toujours vue désoler l’univers, épuiser les familles d’héritiers, remplir les États de veuves et d’orphelins ; malheurs

grands-parents, qui ont vécu à la fin du 20ème et au début du 21ème siècle. Voilà qu’en me baladant j’aperçois un i-view, ce vieil appareil muni d’une caméra et d’un micro, qu’utilisaient tous les jeunes « à la pointe de la technologie » au temps de mes aïeux. J’ai donc cherché après un très vieil ordinateur pour savoir lire ce qui était resté sur l’appareil, et le texte qui suit retranscrit ce que j’ai pu entendre. Il s’agissait des derniers instants de la vie de mon arrière grand-père… « Marie,

bon avec une personne à son service, que méprisant envers elle, cela est justifié par Dion Cassius l71/72 « qu'on lui demanda quelque chose […], il se fachait ». Il se mit à se prendre pour un dieu, après avoir honoré et fait des louanges envers ses aïeux, il se mit à les détester, les critiquer. Puis il se consacra à son image, il fit batir des statues, des monuments en son honneur, lui qui avait interdit cela au début de son règne. Pour cela, il dilapidait l'argent des réserves du pays. Il alla jusqu'à

dompta le monde, Et pouvait-on juger qu'une seule cité Avait de sa grandeur le terme limité Par la même rondeur de la terre et de l'onde. Et tant fut la vertu de ce peuple féconde En vertueux neveux, que sa postérité, Surmontant ses aïeux en brave autorité, Mesura le haut ciel à la terre profonde : Afin qu'ayant rangé tout pouvoir sous sa main, Rien ne pût être borne à l'empire romain : Et que, si bien le temps détruit les républiques, Le temps ne mît si bas la romaine

sont nés pour ca») I, 2 _Critique des seigneurs qui ne pensent qu’aux plaisirs (« Mais il y a des amusements de plusieurs sortes ») I,2 _ critique de l’intempérance ainsi que du pouvoir en place («  Il leur fallait moins de force pour défendre les aïeux de l’eau du ciel, qu’il ne leur en faut pour soutenir les fils quand ils sont trop pris de leur vin ») I,2 _ Critique des gens qui jouissent de la vie sans travailler (« Un bon ver de vin est de bon conseil et a une bonne mine au bout d’un bras

ses parents le reste de son âge! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (1522-1560)

vaisseaux Rome dompta le monde, Et pouvait-on juger qu’une seule cité Avait de sa grandeur le terme limité Par la même rondeur de la terre et de l’onde. Et tant fut la vertu de ce peuple féconde En vertueux neveux, que sa postérité, Surmontant ses aïeux en brave autorité, Mesura le haut ciel à la terre profonde : Afin qu’ayant rangé tout pouvoir sous sa main, Rien ne pût être borne à l’empire romain : Et que, si bien le temps détruit les républiques, Le temps ne mît si bas la romaine hauteur