Mes Deux Filles V Hugo

ceux de Chrétien de Troyes, contaient les prouesses des chevaliers de la Table ronde, entièrement dévoués à la dame à qui ils avaient juré fidélité. Ils étaient écrits en octosyllabes. • Le mot roman prend son sens actuel à partir du xvie siècle. Deux tendances se manifestent, auxviie siècle : le roman précieux, avec Honoré d'Urfé (l'Astrée), qui raconte les interminables aventures amoureuses du berger Céladon et de la bergère Astrée, et le roman réaliste, avec Paul Scarron (le Roman comique), qui

française, bien plus qu'un drame romantique à la manière de Victor Hugo. Du reste, il ne manque pas à cette pièce les qualités de couleur locale dans le temps et dans l'espace chères à Hugo, ni les qualités de la langue, qui a droit d' "oser, hasarder, créer, inventer son style" (Préface de Cromwell). Tout en étant un drame en prose, l'absence de la rime, ne nuit absolument pas la valeur intrinsique de la pièce 77 et, le même Hugo, dans la "Préface de Cromwell", plaidait "la liberté de l'art contre

combat la guerre… Problématiques : Comment les poètes s’engagent-ils et décrivent-ils dans leurs textes le monde qui les entoure ? Comment l’écriture poétique transcrit-elle l’atrocité de la guerre ? Groupement de textes : (photocopies) Victor HUGO, « L’Expiation », Les Châtiments » 1853 Texte 1 : Arthur RIMBAUD, « Le Mal » Poésies, 1870 (Lecture analytique) Guillaume APOLLINAIRE, « La colombe poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1914 Louis ARAGON « La guerre et ce qui s’ensuivit »,

Fiche de lecture Ruy Blas I/ Victor Hugo (1802-1885) • BIOGRAPHIE Victor Marie HUGO naît à Besançon le 26 février 1802, d’un « sang breton et lorrain à la fois ». Il a une enfance difficile et vagabonde, liée à la vie de garnison (son père sera général sous l’Empire), et à la mésentente de ses parents (qui se sépareront en 1812). En 1812, il revient définitivement à Paris, où il demeurera, sauf durant de nombreux mais courts voyages (Bretagne, Rhin, Pyrénées), jusqu’au départ pour l’exil

sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Le romantisme peut être présent dans les romans du XIXe siècle comme chez Hugo, Chateaubriand, et Stendhal. Le romantisme en Allemagne Le romantisme émerge en Allemagne à la fin du xviiie siècle. Novalis en définit le programme dès 1798 : « Le monde doit être romantisé. Ainsi on retrouvera le sens originel. […] Quand

Lire une oeuvre argumentative du XIXe siècle contre la peine de mort: Claude Gueux, de Victor Hugo En introduction : - problématique : repérer les enjeux d’une œuvre engagée, analyser les procédés d’écriture au service de l’argumentation et construire ses propres arguments sur les thèmes de la peine de mort, de la pénalité et de l’éducation. - public visé : classe de 3ème très hétérogène de ZEP. L’ouvrage a l’avantage d’être très court, et très peu onéreux : l’édition à laquelle nous

Destins de femmes Documents A – Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, acte III, scène 16, 1784. B – Victor Hugo, « La descente », Les Misérables, première partie, livre cinquième, chapitre X, 1862. C – Pierre Perret, « Lily », 1977. m Vous répondrez d’abord aux questions suivantes. ■ Questions (6 points) 1. Dans les documents A, B, C, que dénonce chaque auteur à travers les trois personnages féminins ? Justifiez votre réponse. (3 points) La réponse à cette question doit être rédigée

examinerons ensuite les deux cours d’eau. Nous nous pencherons enfin sur le refuge. I. La résignation du poète La strophe a deux parties : l’expression de la lassitude à travers la négation forte « ne plus », et sa généralisation : adverbe « tout ». Il aspire à la mort et choisit pour l’attendre un « asile » qu’il personnifie : prêtez-moi (impératif). Ce refuge sera un euphémisme (expression plus jolie pour éviter le mot cru. II. Les deux cours d’eau Ces deux strophes forment deux parties : la description

comme un récit : "Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes", lit-on au début du deuxième paragraphe. "Qu'est-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, poursuit l'auteur de la préface, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une âme ". Le recueil est ici explicitement présenté comme un livre à matière autobiographique - et, en cela, référentiel - retraçant vingt-cinq années de la vie d'un homme qui ressemble à Hugo. La phrase qui constitue le quatrième paragraphe

l’intention de confier leurs peines, se soulageant ainsi de leurs tourments. C’est ce sentiment de douleur qui a ainsi poussé Victor Hugo à rédiger dans les six livres qui compose le recueil Les Contemplations, un livre consacré à la perte de sa fille Léopoldine, noyé dans la Seine avec son mari. C’est dans un des poèmes de ce recueil demain, dès l’aube (1856) que Victor Hugo confesse par un subtil jeu d’images la douleur inconsolable qu’il éprouve pour la mort de sa fille. Ce poème lyrique, sous son apparence