Mes Vers Fuiraient Hugo

Satan Trismégiste Qui berce longuement notre esprit enchanté, Et le riche métal de notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas; Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas, Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange Le sein martyrisé d'une antique catin, Nous volons au passage un plaisir clandestin Que nous pressons bien fort comme une

Satan Trismégiste Qui berce longuement notre esprit enchanté, Et le riche métal de notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas ; Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas, Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange Le sein martyrisé d’une antique catin, Nous volons au passage un plaisir clandestin Que nous pressons bien fort comme une

....................... 34 Le Portrait........................................................................................ 61 Le Masque........................................................................................ 35 (Je te donne ces vers afin que si mon nom).................................................... 62 Fleurs du mal Charles Baudelaire inkwatercolor.com Charles Baudelaire 5 Fleurs du mal 5 Les fleurs du mal édition de 1861 Table des matières édition de 1861

XXXVI. Le Balcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 XXXVII. Le Possédé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 XXXVIII. Un Fantôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 XXXIX. Je te donne ces vers… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76 XL. Semper Eadem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77 XLI. Tout entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 XLII. Que diras-tu ce soir… . . . . . . . . .

... 212 III. – L’imprévu ....................................................................... 213 IV. – Les promesses d’un visage ..............................................215 V. – Le monstre ou Le paranymphe d’une nymphe macabre. 216 VI. – Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier ................ 219 –6– VII. – Lola de Valence .............................................................220 VIII. – Sur les débuts d’Amina Boschetti Au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles ...........

.............................................................................. 132 IV. – Les promesses d’un visage ...................................................... 134 V. – Le monstre ou Le paranymphe d’une nymphe macabre ......... 134 VI. – Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier......................... 137 VII. – Lola de Valence...................................................................... 137 VIII. – Sur les débuts d’Amina Boschetti Au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles .....

... 212 III. – L’imprévu ....................................................................... 213 IV. – Les promesses d’un visage ..............................................215 V. – Le monstre ou Le paranymphe d’une nymphe macabre. 216 VI. – Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier ................ 219 –6– VII. – Lola de Valence .............................................................220 VIII. – Sur les débuts d’Amina Boschetti Au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles ...............

langage. – Susciter l’imagination. – Créer des mots nouveaux, des définitions inattendues. Séance 7 (2 heures) Analyse et expression Le jeu sur les signes et sur les mots (pages 18-19). 4 1 Les repères de la communication la les vers séquence sur quatre semaines fondements de la communication, ce qui la favorise, de multiples formes d’expression. Textes et Documents e – Théodore Zeldin, De la conversation, 1998. – Albert Jacquard, Petite Philosophie à l’usage des non-philosophes

interprétation de la Kabbale juive, reprise par des courants magico-religieux. C'est particulièrement apparent dans le poème « Une charogne », où l'on a l'impression fausse que Charles Baudelaire célèbre un cadavre pourrissant, alors que les derniers vers montrent qu'il célèbre le caractère éternel de la personne, de son âme, au-delà du corps. Il est vrai qu'ici Charles Baudelaire a, comme on dit, tendu le bâton pour se faire battre, et son mysticisme le fait aisément passer pour quelqu'un du même ressort

remporte sur la nuit... Très haut dans le ciel, au milieu des nuages qui filent vers le nord, nous survolons Ellis Island et la statue de la Liberté. Il fait froid. La ville entière est paralysée par la neige et le blizzard. Soudain, un oiseau au plumage argenté crève les nuages et descend en flèche vers la ligne de gratte-ciel. Ignorant les flocons, il se laisse guider par une force mystérieuse qui l'entraîne vers le nord de Manhattan. Tout en lançant des petits cris d'excitation, il survole