Méthanisation

permettront aux agriculteurs d’anticiper les évolutions de leur métier tout en répondant aux enjeux environnementaux et énergé tiques de notre société. Produire l’eau chaude nécessaire à l’exploitation Éolien, solaire, biocarburants, bois, méthanisation des effl uents, récupération de chaleur du lait ou des bâtiments... En théorie, tou tes les technologies s’appliquent à l’activité de l’élevage. Pourtant, l’innovation se doit d’être concrète et transposable pour avoir va leur d’exemple. La ferme

d'énergie. Ces matières organiques qui proviennent des plantes sont une forme de stockage de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (bio gaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Elles peuvent aussi être utilisées pour le compostage. La biomasse est une énergie qui peut être chimiquement polluante lorsqu'elle est mal utilisée. Bien

physiochimiques. Le produit final obtenu peut être de la chaleur, de l’électricité, éventuellement les deux, produites simultanément par cogénération. Ou encore un combustible intermédiaire liquide (biocarburant), gazeux (biogaz) ou solide (charbon). MÉTHANISATION Jean-Paul Cadoret, biologiste à l’Ifremer. en énergie. Une application intéressante est la fabrication de biogaz, provenant de la dégradation de la biomasse humide en l’absence d’oxygène. Ce phénomène naturel s’observe dans les marais ainsi

ménagers en Tunisie est le retard encore enregistré au niveau de la valorisation et recyclage. Ainsi, le compostage ne dépasse pas les 0,5% du vivier existant et dont les bénéfices sont établis particulièrement pour l’agriculture biologique. La méthanisation des déchets organiques pour produire de l’électricité constitue aussi un autre point de faiblesse alors que la Tunisie a été un pays précurseur en la matière. Les digesteurs de Sejnane, dont la réhabilitation est en cours, datent des années

ans au Sahara à étudier les écosystèmes et les problématiques d'aménagement. De retour en France, j'ai été recruté chez Veolia au pôle stockage de déchets et dépollution des sols. Aujourd'hui, je m'occupe du traitement biologique (compostage, méthanisation et valorisation biomasse) à la direction technique, scientifique et du développement durable. J'apporte des solutions techniques aux exploitants, j'effectue une veille technologique et réglementaire dans le cadre du pilotage des nouveaux projets

diversification ayant comme support l'exploitation (ferme pédagogique, ferme auberge avec + de 50 % de produits utilisés provenant de l’exploitation, hébergements ayant un lien avec l’activité agricole, production de biogaz, d’électricité, de chaleur, méthanisation si 50 % des matières proviennent de l’exploitation...) Est-ce u ne activité commerciale   ? Une activité commerciale correspond a l’achat de biens pour leur revente en l'état (achat revente de produits agricoles non produits ou de produits

ce qui représente une centaine de m3 par mois. Cette quantité de sauce pourrait être récupérée via une modification de nos conduits d’évacuation pour être stockée dans une citerne ou autre contenant afin d’être envoyée dans une usine de bio- méthanisation. Afin de limiter l’impact environnemental et les coûts liés aux rotations de bennes, nous souhaiterions travailler avec la centrale Biométhane du Dunois qui est en finalisation de construction à Marboué. Cela nous permettrait de créer un partenariat

métaux, souvent plus que le bois. Elle est la première énergie renouvelable utilisée par l’homme. Cette énergie est obtenue par combustion de l'ensemble des matières organiques d'origine végétale (algues incluses), animale ou fongique, après méthanisation (biogaz) ou après de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Cette énergie ne peut-être complètement considéré comme écologique car elle peut libérer des gaz à effet de serre. Cette énergie n’est donc pas très adaptée pour la

109 - 06/02/2014 10h08. © Presses de Sciences Po 100 Document téléchargé depuis www.cairn.info - Aix-Marseille Université - - 147.94.117.109 - 06/02/2014 10h08. © Presses de Sciences Po c­ omplémentaire de traitement des déchets par méthanisation ne pouvant manquer d’apparaître, aux yeux de leurs détracteurs, que comme une manière de faire passer la pilule. L’inacceptable est une construction purement politique. De 1989 à 2001, les élus marseillais ont tout fait pour construire l’incinérateur

consommations énergétiques des exploitations agricoles, qui représentent pourtant moins de 10 % du total des émissions directes agricoles en France. Une relance des protéagineux et autres légumineuses a été décidée, tout comme un soutien à la filière méthanisation (émissions de CH4), mais les mesures pour réduire les émissions directes de N20, quand elles existent, sont insuffisantes. Reste que les questions agricoles et climatiques n’étaient pas traitées dans les mêmes groupes de travail 9. La loi Grenelle