Meursault Est Il Condamné Pour Son Crime

vécu à Alger et le quartier où vit Meursault est le quartier où il vivait avec sa mère. En revanche nous avons très peu de précisions sur l’année où se déroule l’action. On ne sait que le meurtre et le procès, soit à un an d’intervalle à chaque fois, en juin. Rappelons qu’en Algérie, c’est déjà le plein été et que la chaleur jouera un rôle important pour l’enterrement, la liaison avec Marie, le meurtre et le procès. Pour l’enterrement de sa mère, Meursault part un jeudi, une semaine s’écoule

îc e d, o b.j ectiv ité 3- La scène du crime : un passage à I'acte ou un geste subi? de < C'était le même éclatement ... D à (( ...sur la porte du malheur. > (Chap.6, p.6tç-62) La mécanique tragique 4- Le réquisitoire du Procureur contre Meursault ou le procés de la société:miroir inversé de < Le fond de sa pensée... > à < ...rien que de monstrueux. > {Chap.4" p.i00-103) U n c h ef-d Io e uvre d, ar bitraire 5- la visite de I'aumônier: la révolte de Meursault de ( L'aunônier m'a regardé... > à ({

humaine, thème largement abordé dans l'œuvre. Résumé court en 10 mots de l’intrigue Algérie ; Procès ; Meurtre ; Arabes ; Raymond ; Revolver ; Mort ; Indifférence ; Etranger On nous raconte l’histoire de Meursault, un homme vivant en Algérie. Dès le premier chapitre, on apprend la mort de la mère de Meursault. Elle logeait dans un hôpital psychiatrique. La mort de sa mère annoncée par télégramme, ne lui fait éprouver aucune émotion. Pas un pleure, pas un semblant de tristesse : juste de l’indifférence.

d’Albert Camus, téléchargeable sur le site du Cercle Gallimard de l’enseignement : www.cercle-enseignement.com • Le film : L’Étranger de Luchino Visconti (1967), d’après le roman d’Albert Camus paru aux Éditions Gallimard. Dans les rôles principaux, Meursault est interprété par Marcello Mastroianni et Marie par Anna Karina. › Retrouvez toutes nos fiches pédagogiques sur le site www.cercle-enseignement.com L’Étranger / Albert Camus 1 Fiche 1 L’œuvre dans son contexte Objectifs : › Effectuer

L’Étranger (publié en mai 1942) dans Les Cahiers du Sud, publiés en février 1943. Castex cite, comme « intercesseurs » de L’Étranger, La Nausée et la nouvelle « Le Mur » de Sartre, de même que « L’Étranger » de Baudelaire, Le Rouge et le Noir de Stendhal, Crime et Châtiment, Les Frères Karamazov et L’Idiot de Dostoïevski, L’Immoraliste d’André Gide, Le Procès et La Métamorphose de Franz Kafka et Les Îles de Jean Grenier1). Quant aux ouvrages de Sartre, Castex consacre plus de pages à La Nausée qu’à « Le Mur

Par exemple, on annonce l'enterrement de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte. L'avenir va jusqu'à demain voire après-demain, il est extrêmement limité. On a le sentiment d'une quasi-simultanéité de la narration et de son contenu. Meursault raconte les faits les uns après les autres comme dans un journal, le récit est chronologique. * Traitement des lieux : C'est nous lecteur qui supposons qu'on est à Alger (l. 8). Le paysage est complètement gommé, on a l'impression qu'on se déplace

de façon bien différente. Le condamné à mort de Victor Hugo (texte A) et Edmond Dantès (texte C) refusent leur situation. Le premier s’enferme dans ses pensées et ne cesse de passer du souvenir à la réalité, opposant le plaisir et la liberté de l’un au désespoir et à l’emprisonnement de l’autre (« j’étais libre. Maintenant je suis captif ») pour finir obsédé par la seule « pensée infernale » de sa condamnation à mort, qu’il répète par trois fois : « Condamné à mort ! » Dantès, n’est pas en

vit. Cependant le personnage peut aussi refleter les attentes d'une société. Dans L'etranger d'Albert Camus paru en 1942. Le personange, Meursault incarne le rôle un homme étranger à son milieu que rien ne semble atteindre, comme la mort de sa mère qui ne l'affecte pas. Il semble enigmatique vu que l'on ne sait rien de lui mise à part son nom : Meursault. Il semble indifférent à tout ce qui le touche a part la chaleur du soleil dont il semble très sensible et qui le poussera à tuer un homme car

obscurité. Elle remet le monde ne question à chacune de ses secondes. Ce n'est pas l'assurance d'un destin écrasant, moins la résignation qui devrait l'accompagner. C'est ainsi que Camus oppose à l'esprit du suicidé (qui consent à l'absurde) à celui du condamné à mort (conscient mais refuse la mort- épilogue de l'Etranger-). Selon lui c'est cette révolte qui confère à la vie son prix et sa grandeur; c'est elle qui exalte l'intelligence et l'orgeuil de l'Homme en prises avec la réalité qui le dépasse et

absurde en proposant un nouvel humanisme: celui de l'entraide) et celui de la révolte crée par le spectacle des crimes engendrés par l'humanité. Dans L'Etranger, Camus présente un homme que des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.  LECTURE Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela