Meursault Et Dieu

le thème de l'absurde. En effet, l'univers angoissant du roman, la situation paradoxale de Joseph K, innocent mais arrêté, sa mort, attendue mais inexpliquée, donnent une vision du monde et de la vie qui se rapprochent de celle d'Albert Camus et Meursault, le personnage principal de L'Étranger, n'est pas sans rappeler, par certaines de ses attitudes et des situations dans lesquelles il se trouve, Joseph K. Loin de prétendre résoudre la question de l'absurde dans le roman, il nous semble intéressant

entre les leurs. Elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? 0rou 0rou ! toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l'as dit à moi-même, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal : Ce pays est à nous. Ce pays est à toi

sont détruite. La conversation est vide comme le personnage lui-même. Cette caractéristique psychologique du << non-sens >> se retrouve aussi dans le personnage principal de l’oeuvre d’Albert Camus, dont L’étranger. Le héros absurde, Meursault, montre également de l’indifférence lors de la mort de sa mère. Il ne montre pas vraiment d’émotion et ses seules pensées be sont que des futilités. Tout compte fait, les personnages, dans la Cantatrice chauve, sont absurdes par leur aspect psychologique

des héros extraordinaires, d’autres font de leurs personnages des êtres du quotidien et évitent toute aventure qui paraîtrait exceptionnel. Existe-t-il un modèle type de personnage romanesque ? Certes, le héros, tel son étymologie l'indique – demi-dieu – peut fasciner le lecteur. Cependant, pour un romancier, peindre des personnages ordinaires présente aussi un intérêt. Aussi le romancier doit-il nécessairement choisir entre ces deux extrêmes ? Ou peut-il, comme le personnage de Jean Valjean dans

son unique fonction… Pan : I) Le personnage a pour fonction de refléter la société dans laquelle il vit : a) En révélant les défauts de celle-ci: * Camus, L’étranger, dénonce la peine de mort qui subit le personnage principal (M. Meursault), tout comme Victor Hugo dans Le dernier jour d’un Condamné, montre le récit de son dernier jour par le condamné. b) Mais aussi en incarnant ses défauts : * Maupassant, Bel Ami, Duroy est un arriviste qui s’élève dans la société grâce aux

Nous avons aussi les anti-héros qui ont leurs propres qualités exceptionnelles tourné à leur genre qui font le mal pour quel qu’en soit la cause et par ce fait dénonce des comportements humains. Par exemple, L’Etranger, Meursault se venge en tuant et se retrouve en prison. La vengeance est un agissement humain. Effectivement, les anti héros attirent l’attention car nous essayons de comprendre leurs agissements et nous remettent en question dans une société inhumaine (à

honnête et vertueuse. II. Les conditions essentielles de la liberté a) Nature humaine et condition humaine Si l’on parle de nature humaine, nous devons définir les hommes comme étant prédéterminés par leur nature qui leur aurait été donnée par Dieu. Il y aurait ici un certain finalisme qui peut s’accompagner de l’idée du destin. Sartre, au contraire, préfère parler de condition humaine, qui consisterait à être mortel et libre et à être obligé de choisir son existence. Sartre : « L’homme invente

faisait à se tirer dessus sans même se voir » l.19 • Évocation d'une bataille illogique Le narrateur souligner l'incohérence de la scène « le général des Entrayes, de la division, notre chef à tous » l.14 • Ironie = le général est vu comme un dieu « ! » (six fois), « ? » (neuf fois) • Souligne la subjectivité de Bardamu Montre qu'il est témoin « ne bronchait » l.7, « n'y avait » l.9, « ne lui disait» l.10, « n'avait » l.17, « n'était » l.19, « ne ferait » l.28 • Négation très présente

sociétés ont été dominées par la bureaucratie, voire les dictatures, où la personne a disparu derrière le numéro matricule. Témoin impuissant, Bardamu traverse ce monde dans le Voyage au bout de la nuit de Céline; dans L'Étranger, Camus donne à Meursault une conscience mûre de la tricherie du langage et des conventions sociales, mais le personnage, englué dans le quotidien, victime de sa propre passivité, ne la transforme jamais en révolte, voire en destin. L'analyse psychologique devient ainsi impossible

extraordinaires. Les personnages des héros des anciens romans, sont extraordinaires, ils attirent l’attention. En effet, ils sont souvent de noble lignée ou ont un statut social élevé, comme dans la mythologie grecque, Hercule, demi-dieu, fils des amours adultère de Zeus et d’Alcméne, une mortelle, est la représentation même de la force, cela dès sa plus tendre enfance, quand il parvient à étrangler deux énormes serpents qui venait pour le tuer dans son berceau et ce n’est que son