Meursault Et La Justice

contre l’injustice et le malheur. Meursault, dans l'Etranger, représente un homme qui vit en plein absurde, face à une société qui refuse totalement le hasard, la contingence (voir ce terme ). Cette société essaie d'établir des liens logiques réconfortants entre tous les événements réunis par le hasard. Elle est fondée sur des valeurs qui sont acceptées a priori, c'est-à-dire sans réflexion: l'amour filial, la religion, le mariage, le travail, la justice... Or l'existentialisme n'accepte

lecteur peut reconnaître en lui certains aspects de sa personnalité, et imaginer qu’il pourrait se retrouver dans la même situation que le personnage. Le lecteur peut s’identifier à Meursault dans l’extrait de L’Etranger car il compatit à la détresse de cet homme, accablé par un système judiciaire qui le broie. En effet, Meursault ne prononce aucune parole dans l’extrait de Camus, comme si la défense n’avait pas droit de cité lors d’un procès. Le lecteur a donc envie d’agir, de réagir, parce qu’il comprend

consistance qui ne comprend pas ce qui lui arrive. C. Une place négligeable accordée à l'accusé. II. La satire de la justice A. Un tribunal qui détourne le procès B. Un procureur à l'attitude inappropriée. C. Des représentants de justice qui manipulent la parole d'autrui. III. Un monde absurde A. Un meurtre qui n'a pas de sens. B. Des morts qui n'ont pas d'importance pour Meursault. C. Un personnage qui ne comprends pas ce qui lui arrive. Un balcon en forêt, Julien Gracq I. Un homme immobile. A

Voltaire – Candide « Le nègre de Surinam » BIOGRAPHIE: 1694-1778; Ecrivain des lumières, il a beaucoup voyagé et vu plusieurs sociétés, il avait partout des connaissances, une personne drôle, a tellement critiqué l’absolutisme et était passionné de justice, contre l’esclavagisme et l’intolérance et se bat contre le Fanatisme ! (« Ecraser l’infâme ») TEXTE: (Candide=naïf) Ecrit de façon sarcastique, ironique, se moque bien que ce soit une chose tragique (extrême), drôle à lire, publié anonymement. --

amoureux- qu’il a été. Thème et/ou thèse L’Etranger relate l’histoire d’un jeune homme du nom de Meursault, employé de bureau à Alger. Il apprend la mort de sa mère qui vit dans un asile à Marengo. Il va l’enterrer sans larmes et trouve hypocrite de stimuler un chagrin qu’il n’éprouve pas. De retour à Alger, il fait la rencontre de Marie Cardona une ancienne dactylographe qui sera sa maîtresse. Meursault se lie avec son voisin de palier une sorte de souteneur, Raymond qui lui demande de rédiger une

héros tragique de la Divine Comédie écrite par le poète italien Dante. Il est condamné à mourir de faim après avoir mangé ses propres enfants. 3 - Ici, le personnage se replie sur une seule pensée.   Texte D : Albert Camus, L'Etranger, 1942. [Meursault, le narrateur, se laisse entraîner dans une histoire de vengeance qui le conduit à tuer un homme. Il est aussitôt mis en prison.]    Quand je suis entré en prison, on m'a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais

armes et le meurtre des résistants aux noms de ''raisons immenses'' : celles de "l'espoir et de la profondeur de la révolte" et "d'une justice pour demain" ? Quelques lignes plus loin, Camus relativise toutefois les raisons du sang aux nécessités du réel et encadre la révolte : "Le Paris qui se bat ce soir veut commander demain. Non pour le pouvoir, mais pour la justice, non pour la politique, mais pour la morale, non pour la domination de leur pays, mais sa grandeur." (2) Voilà établis, six ans avant

L’Etranger est une dénonciation de la justice et de la peine de mort. On écoute à peine Masson et Salamano parce que ce qu’ils ont à dire ne va pas dans le sens de ce que pensent les juges : « C’est à peine si, ensuite, on a écouté Masson qui a déclaré que j’étais un honnête homme « et qu’il dirait plus, j’étais un brave homme ». C’est à peine encore si on a écouté Salamano quand il a rappelé que j’avais été bon pour son chien et quand il a répondu à une question sur ma mère et sur moi en disant

solidarité ouvrière et la compassion qu’il éprouve devant le drame qui frappe la petite fille du patron de la fabrique. L’Hôte met aux prises trois personnages réunis dans une situation inextricable. Daru, l’instituteur, est chargé de livrer à la justice le prisonnier arabe que convoie Balducci, son ami gendarme. Daru refuse ; ce qui fâche Balducci qui lui laisse son prisonnier et refuse l’hospitalité. Après une nuit de réflexion mêlée de révolte, l’instituteur décide de laisser à son prisonnier le

sociales. - De l’absurde à l’engagement La crise des valeurs sociales et politiques de 1914 aux années 1930 favorise cette interrogation. ➞ Le texte le plus emblématique de l’absurdité existentielle est L’Étranger de Camus (1942). Le point de vue de Meursault, antihéros hors des codes et valeurs de la société, questionne le lecteur. ➞ La crise existentielle du personnage donne naissance à des visions du monde contrastées : traversée du dégoût chez Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), tragique chez