Meursault Et La Peste

de voir dans La Peste d’Albert Camus — Maki ANDO On peut considérer le terme « abstraction » comme un des plus importants dans La Peste, comme Peter Cryle et Harutoshi Inada l’ont mis en valeur1). Si l’on se réfère à la Concordance2) qui couvre tous les romans sauf La Mort heureuse et Le Premier Homme, œuvres inachevées et posthumes, le mot d’abstraction ne se trouve en effet que dans La Peste, dont la première publication date de 1947. Or, à l’époque où Camus rédigeait La Peste, il écrit dans Combat

romans véhiculent des charges idéologiques et leur lecture est une communication directe avec les autres. Ces romans proposent une dimension au niveau moral, de la philosophie de l’action humaine. C’est le cas des Contes philosophiques de Voltaire, La Peste de Camus ou de La Condition humaine de Malraux. D. Moyen de connaissance Le roman est un miroir qui nous reflète, nous permettant aussi une meilleurs connaissance des autres et surtout de nous même en nous aidant à nous retrouver dans des

proposant un lien vers le site en cas d'évocation de cet article.     Traiter de l’absurde est difficile dans un roman. La notion désigne l’absence de sens et un roman sur l’absurde est un roman traitant de cette absence. L’étranger présente Meursault, un personnage qui éprouve le sentiment de l’absurde au quotidien, sans jamais le reconnaître comme tel, mais qui, guidé par la logique de ce sentiment (ou plutôt l’absence de logique, devrait-on dire) sera contraint de le comprendre, de le faire

Résistance dans le réseau «Combat», pour des missions de renseignement et de journalisme clandestin. Surtout, il travaille déjà à ce qu'on peut nommer le «cycle de l'absurde». De 1940 à 1945, en trois œuvres majeures, une philosophie s'élabore. Meursault, dans l'Étranger, tue un Arabe presque par hasard et éprouve dans sa cellule l'indifférence du monde. Au théâtre, c'est Caligula, incarné par Gérard Philipe, qui entend pousser l'absurdité des choses jusqu'à susciter la révolte. Le Mythe de Sisyphe

Par exemple, on annonce l'enterrement de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte. L'avenir va jusqu'à demain voire après-demain, il est extrêmement limité. On a le sentiment d'une quasi-simultanéité de la narration et de son contenu. Meursault raconte les faits les uns après les autres comme dans un journal, le récit est chronologique. * Traitement des lieux : C'est nous lecteur qui supposons qu'on est à Alger (l. 8). Le paysage est complètement gommé, on a l'impression qu'on se déplace

l’Univers par une ouverture lucide sur le monde. Il est athée, c’est le précurseur du Nouveau Roman. Il est influencé par Stendhal : le jeune Julien Sorel est aussi un « étranger » à son procès comme Meursault. Il meurt en 1960. Ses œuvres : - Caligula (1938- remanié en 1958) - L’étranger (1942) - La Peste (1947) - L’été (1954) - La Chute (1956) Honoré de Balzac Il est né en 1799 à Tours, sa famille est d’origine paysanne, elle a connu une ascension sociale avant la Révolution. Son père est

Confrontés à une humanité qui a perdu toute valeur morale, alors que la peur, la violence et la cupidité se déchaînent, ils essayent tous deux de faire face. Dans le même registre, la Peste ( 1947) de Camus offre une multiplicité de personnages chacun représentant une catégorie sociale et une attitude possible face à la peste (métaphore du mal). Au centre du texte, le personnage du docteur Rieux apparaît bien comme un modèle: sa détermination à combattre la maladie ne l’empêche ni de douter, ni d’être

écrit de tout, ses œuvres se divisent en plusieurs cycles. Il y a d’abord le cycle de l’absurde : - Roman : ‘’L’étranger’’ - Essai : ‘’Le mythe de Sisyphe’’ Il y a ensuite le cycle de la révolte : - Pièces de théâtre - Roman : ‘’La peste’’ - Essai : ‘’L’homme révolté’’ Le mythe de sisyphe supplice perpetuel (rocher). Sisyphe n’a pas de but, ce qu’il fait n’a pas de sens. Symbole de l’être-humain sans but, sans sens. Sisyphe = nous. Il faut l’imaginer heureux car il est sans espoir

faut cultiver son jardin. » montre encore une fois implicitement qu’il faut trouver sa propre philosophie, permettant de grandir intérieurement. Nous pouvons également prendre l’exemple d’une autre fable de La Fontaine, « Les Animaux malades de la Peste », ou la morale habile de ce texte « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » est sous forme de constat. Le fait d’argumenter est donc un des procédés les plus utilisés pour permettre de convaincre

formé : tout le récit consiste à dénouer, à élucider l’énigme (romans d’Agatha Christie). 2. La dernière page comme aboutissement du personnage La résolution d’un problème : l’obstacle, la crise ou l’épreuve sont surmontés (Thérèse Desqueyroux, La Peste). Le projet est abouti : Bel-Ami réussit son ascension sociale ; Octave Mouret épouse Denise dans Au Bonheur des dames. Pour les romans sans véritable nœud, on parle plutôt de la fin d’un parcours. La fin d’un apprentissage : celui de Rastignac