Meursault Et Les Femmes

terre s’ouvre et l’abîme, et il sort de grands feux de l’endroit où il est tombé.) SGANARELLE.- Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n’y a que moi seul de malheureux, qui après tant d’années de service, n’ai point d’autre récompense que de voir à mes yeux l’impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment

pièce moins naturelle et plus artificielle. Corneille ouvre la voie à une exposition classique que d'autres comme Racine et Molière perfectionne ce travail d'embellissement. IV) LANGUE ET CULTURE 1) Lectures comparées des Guêpes d'Aristophane et Les femmes savantes -Les Guêpes d'Aristophane : Cette comédie s'inscrit dans la vaste campagne qu'Aristophane entreprit de mener contre la pourriture du régime politique de l'époque. « Il faut, disait-il, soumettre Athènes à un lavage de cerveau pour la guérir

âge…). • L’auteur dresse généralement un portrait physique, moral, psychologique qui donne des indications précieuses pour la suite de l’action. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent être faites pour être tyrannisées ; elle avait de gros os, un gros nez, un gros front, de gros yeux, et offrait au premier aspect une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n’ont plus ni saveur, ni suc. […] Une douceur angélique

droits de l’homme et du citoyen. Cette der- nière est composée d’un préambule et de dix-sept articles. Selon l’article I, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Le terme est à prendre au sens d’« être humain » mais les femmes ne bénéficient pas de ces droits alors que nombre d’entre elles ont participé activement aux événements révolutionnaires. • Un texte adressé à la reine. En 1791, Olympe de Gouges, qui avait déjà exprimé ses idées dans des lettres et affiches, adresse

Gargantua, l'abbaye de Thélème est une utopie. En effet, Rabelais nous présente un idéal d'éducation, qui traduit une vision très optimiste de la nature humaine. Centrée sur le désir, la vertu et la liberté, cette éducation crée des hommes et des femmes accomplis, épanouis et harmonieux. La distanciation entre le fonctionnement de l'Eglise à l'époque de Rabelais et cet idéal dépeint permet de dresser la critique contre le fonctionnement de l'Eglise et la contrainte en général, porteuse de vice et

trouvant hideuse. x Implicite La Mort et le Bûcheron Un bûcheron vieux et fatigué appelle la Mort… pour l’aider à porter son bois. x Explicite L’Homme entre deux âges et ses deux maîtresses Un homme veut se marier et hésite entre deux femmes, qui finissent par le rendre chauve. x Implicite (dial.) Le Renard et la Cigogne La Cigogne se venge du renard, en lui offrant un repas dans un vase au long bec : elle seule peut atteindre les aliments. x Explicite L’Enfant et le Maître

habitants de Paris sont d’une curiosité qui va jusqu’à l’extravagance. Lorsque j’arrivai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait au fenêtres; j’étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi; les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs, qui m’entourait; si j’étais aux spectacles, je trouvais d’abord cent lorgnettes dressées contre ma figure:

comprend que cette dernière ne l’aime pas. Elle n’éprouve pour lui qu’estime et reconnaissance. Après le mariage, elle rencontre le duc de Nemours, lui aussi beau parti Coup de foudre immédiat et réciproque. Le duc de N., très courtisé est un homme à femmes mais qui réserve son amour à la P. de C. Par souci de vertu, la P. de C. avoue, un jour, son amour pour la duc à son mari qui en meurt de chagrin. La p. de C. culpabilise et après le deuil, le duc de N. la demande en mariage mais celle-ci refuse par

fréquemment à venir l'embrasser et partager sa couche ») et s'adonna à la débauche, entretenant des relations incestueuses avec ses sœurs, particulièrement avec Drusilla. Il se plaisait à humilier les sénateurs et, en présence de leurs maris, les femmes de bonne condition. Il se chargeait lui-même de procéder, avec d'incroyables raffinements de cruauté, aux exécutions qu'il prononçait au gré de ses caprices. Il organisait des spectacles où il se donnait la vedette, ainsi que des concours de poésie

picaresque (Gil Blas), le roman d'aventures (Fenimore Cooper, Jack London... ), le roman-feuilleton (Rocambole), et jusque chez Stendhal et Balzac, avec le roman des « parvenus ». Partout le héros se signale par « ses multiples vertus », si bien que les femmes peuvent par leur force morale, et hors de toute thématique guerrière (sauf pour Jeanne d'Arc, chez Michelet), accéder à leur tour au rang d'héroïne : courage d'Andromaque, héroïsme d'Antigone, virtu de Clélia Conti et de la Sanseverina (La Chartreuse