Meursault Ne Joue Pas Le Jeu

relève de l’imagination, doit-il subir les caractéristiques d’une personne ? Pourquoi imiter le réel quand le lecteur peut créer son propre personnage ? Au cours des siècles et des années le personnage et le lecteur ont évolué, les personnages ont-ils joué et jouent-ils encore un rôle important dans la fiction ? Le personnage apporte la réflexion dans l’esprit des lecteurs, en cela le personnage est très important. Dans Pauline de Dumas, l’ambiguïté du personnage d’Horace de Beuzeval permet au lecteur

la fonction du roman et le jeu de la mémoire (À la recherche du temps perdu, 1913-1927), et André Gide, également poète (Les Nourritures terrestres, 1895) et autobiographe (Si le grain ne meurt, 1920-1924) qui met en scène l'acte gratuit (Les caves du Vatican, 1914) et qui transforme la structure narrative dans Les Faux-monnayeurs (1925). Ce questionnement psychologique va déboucher à la génération suivante sur le sentiment de l'absurde avec le personnage de Meursault dans L'Étranger (1942) d'Albert

embarrasss tous deux de ce qui stait pass, si vite, entre eux, un peu confus mme, nosant plus parler, nosant plus pcher, ne sachant que faire. Texte C Albert Camus, Ltranger. Lhistoire se droule dans la premire moiti du XXme sicle. Le narrateur, Meursault, vit et travaille Alger. Le lendemain de lenterrement de sa mre, il rencontre Marie Cardona, une ancienne collgue de bureau, et passe la nuit avec elle. Au chapitre V, il ne la connat que depuis une dizaine de jours. Le soir, Marie est venue me

Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76 Le Jeu de l'Amour et du Hasard I, 6 81 Amphitryon I, 2 (extrait) 87 Les Liaisons dangereuses 92 Bel-Ami (incipit) 94 Le Rouge et le Noir Nouveau 97 La Princesse de Clèves Nouveau 101 Jacques le Fataliste Nouveau 105 L'Etranger Nouveau Lexique 2 3 L'ORAL

chaleur dans le désert. Le phénomène du mirage intervient à deux reprises dans le texte. Tout d’abord, aux lignes 4-5, le jeu des ombres et de la lumière sur le visage de « l’Arabe » donne au narrateur l’illusion qu’il sourit : « Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l’air de rire ». Puis, aux lignes 13-14, la lumière qui touche le couteau donne à Meursault l’impression que la lame l’atteint : « La lumière a giclé sur l’acier et c’était comme une longue lame étincelante qui m’atteignait

doté d’un nom tout aussi révélateur, Meursault. Il est encore plus absurde que Bardamu, étranger dans son monde et à lui-même, il ne joue pas le jeu de la société, il erre sans objectif, ne pleure pas à l’enterrement de sa mère, il ne regrette pas d’avoir tué, il dit sa vérité quant au mobile du meurtre. Le style est également subordonné au vison de l’auteur. Simple, laconique, neutre, direct, droit au but, sans effets qui illustrent la vacuité que compose Meursault et surligne son comportement absurde

l'écrivaine sait ou non emporter l'adhésion. Roman des origines et origines du roman, Marthe Robert: «Le degré de réalité d'un roman n'est jamais chose mesurable» «il ne représente que la part d'illusion dont le romancier se plaît à jouer» Dans ce jeu qui mêle ou sépare notre exigence de réel et notre désir de bonheur, d'émerveillement, de crédulité, réside en priorité l'art du roman. I. Histoire du passé, du présent, de l'avenir Déclin du Roman historique après 1848? G.Lukacs fixe à 1848 le

OU plus ambitieux et plus chronophage, « hydrater » la théorie en réalisant, à l’aide d’un appareil numérique, une planche de roman-photo qui cherchera à illustrer tout ou partie du passage du Mythe de Sisyphe et dont les choix de cadrages, le jeu des « acteurs », la composition des images…seront signifiants. L’activité peut être transversale en associant au projet le professeur d’arts appliqués. L’expression du doute et de la révolte face au monde moderne. Séance 2. Lancement d’une

« lisant » : C’est la part du lecteur qui cède volontiers à l’illusion référentielle et croit ce que le texte dit. Le lisant est volontiers moralisateur et juge les personnages selon son code des valeurs. Ainsi dans L’Etranger de Camus, le héros Meursault peut être qualifié de criminel parce qu’il a tué un arabe. Dans L’amant de Lady Chatterley, David Herbert Lawrence, Chatterley va être traitée de dévergondée. La lecture est moralisatrice ou idéologique. * Le « lu » : Ce régime s’enracine

contraire de l’humour, porte en elle une visée insolente ou agressive, et cherche à disqualifier la pensée ou le personnage contre lesquels elle est orientée. Elle sous-tend le registre satirique (registre de l’argumentation). Comme l’humour, l’ironie joue sur l’implicite et n’est pas toujours apparente. Les procédés de l’ironie : figure d’insistances (parallélisme, anaphore, accumulation), naïveté feinte, mise en relief d’incohérences ou de contradiction. Une fable : La fable est un apologue : genre