Meursault Son Absence De Sentiments

donne l’impression d’un personnage sans passé et sans origines, sorti de nulle part. Or, un personnage sans passé manque de fondements (un incipit donne généralement l’histoire de la généalogie du héros). 2. Jean Dézert se caractérise par son absence d’ambition (l. 34), par sa résignation (l. 37) et par son indifférence (l. 13). L’univers dans lequel il évolue depuis son enfance se caractérise par son étroitesse : la nature, qui est traditionnellement synonyme de liberté et d’immensité, est

et prend place dans la tétralogie que Camus nommera «le cycle de l'absurde» qui décrit les fondements de la philosophie camusienne qui est l'absurde. L'extrait étudié, à la fois dramatique et tragique, se situe après l'enterrement de la mère de Meursault, celui ci va être poussé par la fatalité. Nous verrons en quoi le cadre spatio-temporel conduit il a ce meurtre tragique. Pour ce faire, nous verrons l'influence et la personnification de la nature et dans un deuxième temps nous analyserons le rôle

MarcelOn ne peut pas aimer les carottes, les salsifis, la peau du lait cuit.Mais le vin ! Autant voudrait-on détester l'air qu'on respire,puisque l'un et l'autre sont également indispensables.ALAINL'effet de l'ivresse est d'abolir les scrupules du sentiment. ALCEE ( Extrait des Fragments )Le vin est le miroir de l'hommeANACREONMais moi, tenant le skyphos tout plein, j'en bois un peu en portant la santé à ErxionANONYME Bourguignon du XX siècleTon excellent père souriait à toutes ces bouteilles et tu

traits caractéristiques, choisis pour le pittoresque mais aussi en fonction de détails particuliers susceptibles de suggérer des traits psychologiques (ainsi les personnages de Balzac); - sur le plan moral : le romancier s'attache à l'expression des sentiments, s'intéresse à leurs manifestations extérieures (larmes, sourires, gestes significatifs). Le caractère du personnage peut le situer en individu particulier, voire le signaler comme un héros d'exception; il peut au contraire faire de lui un simple

Société des Belles-Lettres Guy Maheu inc., 1978, 279 pp. Table des matières Introduction Index des sigles Chapitre I. L'absurde, état du monde sans Dieu Introduction I. Le sentiment de l'absurde 1. L'éveil à l'absurdité 2. Description du sentiment de l'absurdité 3. Nature de ce sentiment 4. Les découvertes de l'absurde a) Au niveau de la sensibilité (le temps, l'hostilité de la nature, l'inhumanité des hommes, la mort) b) Au niveau de l'intelligence

 L’échange est au présent, saisissant les faits dans leur actualité  ; l’interlocutrice est constamment interpellée sous des formes marquant des liens affectifs forts «ma Sophie», «Ta pauvre Cécile» (l. 39) ; le scripteur livre ses réactions, ses sentiments «combien j’ai été honteuse» (l. 50-51). L’ensemble donne, en fait, une vraie lecture du personnage  : une jeune fille dans toute son innocence, impatiente de rentrer dans sa VIe d’adulte, de connaître l’amour. Synthèse Cette première lettre

Marcel J. Mélançon, Albert Camus. Analyse de sa pensée (1976) 7 Table des matières Introduction Index des sigles Chapitre I. L'absurde, état du monde sans Dieu Introduction I. Le sentiment de l'absurde 1. 2. 3. 4. L'éveil à l'absurdité Description du sentiment de l'absurdité Nature de ce sentiment Les découvertes de l'absurde a) Au niveau de la sensibilité (le temps, l'hostilité de la nature, l'inhumanité des hommes, la mort) b) Au niveau de l'intelligence (l'absence de vérité et d'unité)

c’est qu’un tel jugement n’aspire à viser que ce qui est stable et dont le sens est défini (un acte, une parole ou un texte explicite. Or, l’œuvre romanesque est fondamentalement défini par son ouverture à la pluralité des interprétations et par son absence de « sens unique ». Si le jugement moral pourrait s’appliquer à un personnage –cas auquel il serait jugement d’un ensemble d’actes-, l’applique à l’œuvre dans sa totalité semble être une aberration. Dés lors, la représentation de l’immoralité ne suffit

était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit

exceptive « que l’on n’a jamais vu qu’à elle ». « Pleins de » lexique de l’outrance donc hyperbolique. Hyperboles permettant de saluer la grandeur du personnage, il devient donc modèle. II. L’éducation maternelle a. Une méthode originale Absence du père : « Son père était mort jeune » > Education laissée aux seuls soins de la mère Général au particulier : « La plupart des mères » « Mme de Chartres ». Mise en relief de l’éducation de Mme de Chartres. Le général est dénigré : « s’imaginaient »