Meursault Verité

Lecture analytique 4 Excipit du roman L’Etranger, De CAMUS P 182-184 Passage : - à mettre en parallèle avec l’incipit du roman -> pour voir la transformation du personnage narrateur = Meursault ) -montre M en prison mais contrairement au passage précédent où il était en proie avec la colère il est apaisé et calme. Après avoir vu l’aumônier sortir, M retrouve la paix de l’univers, se livre à une réflexion sur la mort + l’absurde lucide et revendiqué qui débouche sur le bonheur. Passage

événements passés, vous avez posé beaucoup de questions sur ma mère que j’ai selon vous « tué moralement » mais vous avez oublié que j’étais ici au départ pour le meurtre d’un homme. Vous devriez examiner de plus près la réalité et en tirer une claire vérité au lieu de vous appuyer sur des faussetés obscures. Enfin, je ne comprends toujours pas bien comment les qualités d’un homme ordinaire peuvent devenir des charges écrasantes contre un coupable. Mon procès est aussi incohérent que le système

d'être en vie puisqu'il vivait comme un mort. Moi, j'avais l'air d'avoir les mains vides. Mais j'étais sûr de moi, sûr de tout, plus sûr que lui, sur de ma vie et de cette mort qui allait venir. Oui, je n'avais que cela. Mais du moins, je tenais cette vérité autant qu'elle me tenait. J'avais eu raison, j'avais encore raison, j'avais toujours raison. J'avais vécu de telle façon et j'aurais pu vivre de telle autre. J'avais fait ceci et je n'avais pas fait cela. Je n'avais pas fait telle chose alors que

: Georges Duroy dans Bel-Ami, Jeanne dansUne vie de Maupassant, les héros de Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman). le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l'absurde (Meursault dansL'Étranger de Camus,  Roquentin dansLa Nausée de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline). le Nouveau Roman a choisi d'abolir le héros et de confier la représentation d'un monde énigmatique à des individualités transparentes

apologue. L’auteur peut également incarner ses idées dans des personnages fictifs qui illustreront son expérience, Il peut donc s’agir de « l’expérience vécue » par l’auteur, par des personnes ayant réellement existé ou par des personnages fictifs ( Meursault, dans l’Etranger, peut etre perçût comme le porte parole de Camus de par la similitude de leurs vies.). Le recours à l'expérience vécue d’un auteur suscite la variation de genres et de mouvements littéraires; le naturalisme est un mouvement qui s’attache

impressions ou bien également pour nous éveiller à un champ de correspondances qui nous élargie notre champ de possibilité ? Répondant à une question d’un journaliste sur la meilleure valeur d’une œuvre, Camus affirme qu’elle est surtout liée à sa part de vérité ; Balzac quant à lui revendique la nécessité pour le romancier d’être vrai dans le cadre pourtant d’une histoire inventée. Autrement dit, l’écrivain ne doit pas mentir à son lecteur, mais au contraire il doit lui faire observer et comprendre les

rudimentaire de l’effacement énonciatif : l’effacement conscient, l’énonciateur s’efface de façon consciente de son discours pour lui accorder soit un aspect plus généralisant voire objectif et l’avancer par la suite comme une vérité générale, soit en ironisant sur une vérité qui existe déjà et qu’on voulait la saper en la ridiculisant. Mais cela relève du fonctionnement de l’effacement énonciatif « auquel on retournera plus loin ». Ainsi si on prend la séquence suivante du roman : « La Peste » :

Dans Candide de Voltaire, le nom ridicule du baron de Thunder-ten-tronckh fait rire le lecteur, et permet également à Voltaire de faire une satire de la noblesse, en faisant tonner le patronyme. En plus d'être agréable tout en dégageant une vérité sérieuse, la fiction permet de dénoncer les polémiques contemporaines auxquelles l’auteur n’accepte pas, l’écrivain présente des faits de manière imagée, pour faire entendre sa voix à travers ses personnages. Premièrement, la fiction permet à

d’une part, mais aussi on peut mieux décrypter nos propres sentiments, et cela grâce à la découverte de l’altérité. Nous avons tous été surpris et révolté lorsqu’en lisant L’Etranger, d’Albert Camus, on se rend compte de l’indifférence totale de Meursault envers la vie comme la mort. C’est ainsi, que l’on découvre de nouveaux sentiments, on a presque pitié pour l’antihéros tandis que, lui, regarde la vie en tant que simple spectateur… Chacun, s’aperçoit alors, de la multitude de sentiments et d’émotions

la mère est son insensibilité. Ce genre d’insensibilité permet à Camus de connaître la vérité du monde absurde et le principe de saisir tous ce qu’on a possédé. Quand au mort du père de Camus, au lieu d’éprouver une douleur vive et profonde, sa mère trouve que « c’est un résultat pas mal parce que s’il était revenu, il serait peut-être sourd ou fou.»[7] L’indifférence de sa mère reflète la perception de la vérité du monde absurde et la solitude profonde basée sur cette sorte de la perception. « L’indifférence