Michel Tournier La Solitude

politiques multiples donnent une autre valence au voyage: celle de l’éloignement forcé, de l’exil, de la déportation. Parmi les grandes figures de l’errance au XIXe siècle il y a Chateaubriand, M-me de Staël, Napoléon Premier lui-même, puis Hugo, Louise Michel, avec ou sans Dieu pour guide et protecteur. Les exilés, les déportés ou les émigrés, loin de „vaguer” au hasard, deviennent les témoins attentifs des territoires géographiques et des milieux culturels et littéraires où ils sont obligés à se fixer

sa subjectivité pensante. Donc le fait qu’un sujet se centre sur soi active en quelque sorte l’objet de réflexion, soit une conscience de soi de part la présence du « Moi, je ». Après avoir expliqué que la conscience était liée à une certaine solitude de part la nécessité d’avoir la présence du « Moi » dans toute conscience ; Il faut maintenant envisager ce qu’on peut savoir sur autrui envers la conscience de soi. Dans un second temps, nous allons voir la conscience de soi par rapport à l’avis

habitudes sociales de l'Angleterre contemporaine (par exemple, le dimanche reste un jour non travaillé et consacré à la Bible). Le livre montre donc que l'homme a besoin, pour son équilibre et son bonheur, d'un système social et d'une altérité. Michel Tournier reprend cette histoire dans Vendredi ou les limbes du Pacifique et insiste tout particulièrement sur l'impossibilité d'un monde sans autrui. Le système mis en place par Robinson sur son île est bancal : on ne peut être à la fois prêtre et paroissien

travailler serait aussi dangereux pour l’homme, car le travail permet de prendre conscience de soi. En effet on en a une illustration parfaite dans « Vendredi ou les Limbes du Pacifique », de Michel Tournier, il nous propose une variante du mythe de Robinson Crusoé. En effet le livre parle de Crusoé, qui après la solitude et le désespoir décide d’entrer en fusion avec la nature, et de perdre toute trace d’humanité. Il passe par la souillure a resté dans la boue pendant plusieurs jours, et se laissé aller

par essence, un symbole, un message ; suscitant dès lors une fascination dont témoigne encore notre siècle. De la littérature au cinéma, son existence, ses exploits sans cesse repris, ont ravi nombre de générations, ce qu’illustre la pensée de Michel Tournier : « Les mythes - comme tout ce qui vit - ont besoin d’être irrigués sous peine de mort ». Ainsi au travers des origines de cet être de légende, nous verrons comment l’assemblage, de plusieurs traditions et plusieurs récits, a participé à la création

à réaliser toujours de nouvelles possibilités d’existence. (transition ) Mais les autres peuvent aussi se révéler des obstacles à notre épanouissement : parfois le salut est dans la fuite. II LA SOLITUDE SALVATRICE a)L’aliénation amoureuse cf. La place royale de Corneille b)La solitude des créateurs ; c)Le rapport aux autres dans les arts d’exhibition et de production III LE DRAME DE L’EXISTENCE COLLECTIVE : LES AUTRES NOUS SONT AUSSI INDISPENSABLES QU’INSUPPORTABLES

je voudrais être pour autrui. Par exemple, je ramasse des billets par terre, pensant que personne ne m'a vu. Je me trouve des excuses: un autre aurait fait comme moi, on ne saura jamais à qui ça appartient, je ne suis pas un voleur etc. Selon Michel Tournier, Autrui est la pièce maîtresse de notre univers. La crainte éprouvée par une personne face à une tierce personne naît du sentiment d'infériorité ressenti par la personne émettrice de ce sentiment de crainte. Le regard est le fondement de notre

cf page 23 + les parents sont « morts aux yeux des enfants » pages 35, 36, 37 + la relation de Lola avec Stefan, pages 13 + 56 ! Karl et Lola sont seuls, l’un face à l’autre dans un monde qui leur appartient et tous deux doivent faire face à cette solitude qui les ronge afin de retrouver l’Autre, sa moitié manquante cf pages 20/21 + 25 + 76 Lola et Karl sont des êtres issus de la même famille, ils ont grandi ensemble et expérimenté toute sorte de jeux. Il existe donc entre eux une proximité, un lien

création (règle des trois unités ; temps, lieu, action) * Exprime les passions du moi et texte fondé sur le lyrisme (expression de sa propre souffrance) * Réaliser le mélange des genres et des registres Les thèmes : * L’expérience de la solitude * La communion avec la nature * Les souffrances du peuple * Le lyrisme * La passion Auteurs : * Chateaubriand * René * Madame de Staël * De l’Allemagne * Benjamin Constant (Suisse) * Adolphe

d'introspection que manifeste la révélation de secrets intimes dissimule mal une inquiétude, une fragilité intérieure. La conscience aurait-elle déjà perdu de sa souveraineté. Elle nous renvoie au problème de l'impossibilité de communiquer. Elle est solitude. Si la conscience est source de vérités, "source de grandeurs", elle constitue aussi la misère de l'homme. Pascal parle ainsi dans les Pensées de la conscience, "C'est donc être misérable que de se connaitre misérable, mais c'est être grand que