Micromégas Conte Philosophique

différents genres, les injustices, les inégalités et l’intolérance. Il écrira des contes philosophiques, comme « Candide » et « Micromégas », mais aussi des traités, des essais, des lettres ainsi que des articles de l’Encyclopédie. Candide est donc un conte philosophique, une des formes possibles de l’apologue, qui se doit d’être un récit divertissant comportant une moralité, un enseignement explicite ou non. Ce conte est représentatif de l’esprit des Lumières et de ses grands combats, puisque Voltaire

transporte le lecteur dans un ailleurs séduisant 1. Elle dépayse totalement le lecteur La littérature est peuplée de mondes très éloignés du nôtre. Cet éloignement conduit à un dépaysement, qui peut être géographique ou temporel. DansCandide, conte philosophique de Voltaire, le pays d'Eldorado est situé en Amérique du Sud, une région qui, au xviiie siècle, est associée à la mystérieuse civilisation inca, mais aussi au Pérou et ses mines d'or. Dans l'imaginaire du lecteur, ce voyage est de toute façon

de Télémaque, Adoam évoque par exemple le rapport aux arts : « ils ne veulent souffrir que ceux qui servent les véritables nécessités aux hommes. » (l. 19-20) Invention d’univers où l’infiniment grand croise l’infiniment petit : o personnage de Micromégas (Voltaire), habitant de Sirius, et géant de trente-deux kms de hauteur ; o dans Le voyage de Gulliver, Jonathan Swift organise la rencontre inverse du héros avec le peuple des Lilliputiens, êtres de la taille du pouce. - Transportées dans ces

grand succès. C’est après cet écrit qu’il met en œuvre Les lettres philosophiques (1734), qui lui valent un mandat d’arrêt, l’obligeant à fuir en Lorraine. Il est cependant rappelé à la Cour, où il devient l’historiographe de Louis XVI. Il est élu à l’Académie Française en 1746, et publie Zadig, son premier conte philosophique, deux ans plus tard. Après avoir été à la Cour de Frédéric II de Prusse, il écrit entre autre Micromégas en 1752. Il aide ensuite d’Alembert et Diderot à élaborer L’Encyclopédie

les mentalités, et eurent recours à divers procédés pour déjouer l’impitoyable censure de l’époque, que ce soit en jouant la carte de l’exotisme et des faux témoins comme Montesquieu dans les Lettres Persanes, ou celle du conte philosophique comme Voltaire (Candide, Zadig, Micromégas…), etc. Dans des temps moins reculés, des écrivains ont aussi fait les frais de cette même censure de la part de régimes politiques dictatoriaux. Depuis 1990, date de parution des Versets sataniques, essai dans lequel il

philosophe provocateur et ironique, il utilise ses œuvres pour critiquer avec ironie la société de son temps, la guerre, l’Église, … Il a écrit de nombreuses œuvres de divers genres, notamment les Lettres philosophiques, Zadig, Micromégas, Candide ou Le traité de la tolérance. L’Ingénu, conte philosophique de vingt chapitres, fut publié à Utrecht en 1767. La première mention de l’Ingénu date du 21 juillet 1767 : « On parle d’un roman intitulé l’Ingénu que j’ai grande envie de lire », écrit ironiquement

ses contes (Zadig en 1747, Micromégas en 1752) qu'il donne toute la mesure de son extraordinaire talent en renouvelant ce genre dit mineur. Son chef-d'oeuvre, Candide, lui permet d'utiliser toutes les ressources de l'argumentation indirectenpour critiquer les injustices et les excès de son époque à travers une fiction courte et plaisante. La richesse des sujets traités y est étonnante : théologie, philosophie, métaphysique, morale, politique, société, conte philosophique tient aux effets de la satire

les mentalités, et eurent recours à divers procédés pour déjouer l’impitoyable censure de l’époque, que ce soit en jouant la carte de l’exotisme et des faux témoins comme Montesquieu dans les Lettres Persanes, ou celle du conte philosophique comme Voltaire (Candide, Zadig, Micromégas…), etc… Dans des temps moins reculés, des écrivains ont aussi fait les frais de cette même censure de la part de régimes politiques dictatoriaux. Depuis 1990, date de parution des Versets sataniques, essai dans lequel il

composé de deux parties dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Ames. Le Corps est la fable ; l’Ame, la Moralité. » Le critique Sainte-Beuve, quand à lui, écrit : « La Fable, pour la Fontaine, n’a été le plus souvent qu’un prétexte au récit, au conte, à la rêverie ; la moralité s’y ajoute à la fin comme elle peut. » (Lundis, VII). A quoi tient d’avantage le « pouvoir des fables », et plus généralement des apologues : au récit ou à la morale ? Quelle partie de l’apologue vous semble la plus importante

Voltaire est présent sur tous les fronts. Le fanatisme religieux, l’intolérance, l’esclavage, la guerre, les atteintes aux libertés individuelles doivent être éradiqués et de cette lutte naît sa devise « Ecrasons l’Infâme !». Dans Candide, conte philosophique, Voltaire s’attaque à l’optimisme leibnizien qui selon lui ne résisterait pas à l’épreuve de la réalité et son cortège de malheurs. Son héros Candide sera confronté successivement à tous les maux sévissant dans le monde. Comment cette dénonciation